[supprimé]
La réflexion est le travail de l'intelligence : elle progresse en se posant des questions, en se nourrissant soit de l'expérience, soit des ouvrages lus. Le philosophe est un contemplatif ou spéculatif : face au monde, il s'émerveille de tout, se pose des questions incessamment, et tente d'y répondre. Il est l'homme qui est en perpétuelle recherche du vrai. J'aime bien personnellement comparer le philosophe à un jeune enfant de deux ou trois ans, qui ne cesse de poser la question : "pourquoi". Agaçant à la longue, j'en conviens, mais une tendance à entretenir, à encourager.
Je ne retire pas les quelques mérites des deux auteurs en question. Nietzsche par exemple est un excellent critique, à défaut d'être plus : précisons cependant, qu'il y a un gouffre entre un homme qui peut critiquer, même justement, et un homme capable de développer une doctrine intéressante.