[supprimé] zemmour qui a tellement émoustillé le forum FOPO, qui s'émoustillait avant pour un Trump, pour un général de Villiers Ridicule, ou pour un Raoult,
Ces enthousiasmes passagers peu réfléchis et sans avenir ne sont que les signes d'une insatisfaction réelle et profonde d'une bonne partie des français.
L'élection de Macron en 2017 n'était qu'une concrétisation électorale de cette crise de confiance entre les français et la représentation politique d'une fausse alternance, qu'elle se dise "de droite" ou "de gauche".
Si Macron -merci à lui- a annulé le clivage électoral devenu illusoire "gauche/ droite", il a fait apparaitre involontairement un autre clivage jusque là masqué par le théâtre électoral habituel, le clivage libéraux / anti-libéraux.
L'anti-libéralisme de gauche a perdu ses représentants de poids avec d'une part le déclin irréversible du PCF, et d'autre part la conversion du PS au Grand Marché.
En miroir inversé à ce déclin de la gauche, le phénomène que je crois le plus porteur d'avenir pour une vrai alternance, c'est la réapparition d'une Droite anti-libérale, sorte d'hybride de catholicisme social et de conservatisme privilégiant localisme, enracinement, solidarités communautaires. Un courant qui, je le regrette, n'a pas encore trouvé son représentant.
Courant en opposition avec cette droite libérale qui prône l'extension illimitée des droits individuels jusqu'au délire total, les bienfaits de la globalisation, la mobilité et le déracinement, la fin des identités dans un melting-pot culturel oublieux des histoires des peuples.
Si la question porte sur les compétences de Macron a diriger la France vers une fusion/neutralisation dans un magma européiste libéral, pas de doute il en a les compétences et les complicités.
C'est pourquoi je crois que Macron sera en 2022 le candidat de choix de la droite libérale et donc de la bourgeoisie, petite ou grande, trouillarde pour ses sous et ses rentes. Et en prime maintenant trouillarde pour la bonne santé de ses vieux jours.
Dans cette situation de trouille générale, bien entretenue en haut lieu, Macron a un boulevard devant lui.
Sauf bien sur, grossière erreur dans la gestion de la crise sanitaire et de ses implications, erreur toujours possible vu la quantité d'incapables et de prétentieux à l'ego surdimensionné qui composent une partie de la macronie.
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