[supprimé]
Malouin L'élection de Macron en 2017 n'était qu'une concrétisation électorale de cette crise de confiance entre les français et la représentation politique d'une fausse alternance, qu'elle se dise "de droite" ou "de gauche".
Si Macron -merci à lui- a annulé le clivage électoral devenu illusoire "gauche/ droite", il a fait apparaitre involontairement un autre clivage jusque là masqué par le théâtre électoral habituel, le clivage libéraux / anti-libéraux.
L'anti-libéralisme de gauche a perdu ses représentants de poids avec d'une part le déclin irréversible du PCF, et d'autre part la conversion du PS au Grand Marché.
Bonsoir.
Je ne suis pas complètement d'accord avec tout ce que tu écris.
Il est vrai que d'autres clivages sont apparus sous macron.
le "libéral/ anti libéral" existait déjà. Pour rappel, Madelin a vite été éjecté de la chiraquie (trop libéral, pour chirac l'ex jeune communiste)
En revanche, Jérome Fourquet, qui a mis le doigt sur l'archipel français, et ce "nouveau clivage" ville/campagne, centre ville / france périphérique, français du crû / l'élite (déjà ancien clivage, mais amené au paroxysme, notamment via l'enrichissement indécent des milliardaires, déjà multi)
Tout a … éclaté, sous Macron.
macron, après avoir mené une campagne brillante, s'est retrouvée avec une france de français en lambeaux. harassée par des attentats islamistes, saoulés par les mensonges et la suffisance des hommes élus, fatigués des promesses intenables, victimes de la désindustrialisation,, victime d'une mondialisation qui n'a jamais ruisselé.
A ce moment là, Macron représentait l'archétype du coupable, jeune, ambitieux, vif, intelligent, rusé ou fourbe comme un politicien qui vient de naitre mais avec une cervelle…
et en plus, avec un cv gros comme un boulet fondu dans l'or des Rothschild.
Macron devenait alors le réussisseur, cible idéale.
Il comptait amener la France heureuse comme un yuppie de new york, il n'en a vu que des gilets jaunes enragés au pastis, prêts à bruler tous les péages d'autoroute, dont l'apôtre et mentor Minc est l'un des actionnaires.
L'ennui pour macron, est qu'il est condamné à être réélu, s'il s'enfuit, tous le traiteront de lâche, de traitre, de lâcheur.
Macron a réussi plus qu'il n'espérait, il a effectivement dynamité toute la sphère politique.
Une droite unijambiste, voire cul de jatte, une gauche, bonne à être assistée dans l'accompagnement au mouroir des hospices de beaune
et des extremes toujours aussi excécrables et repoussants.
L'arrivée d'un zemmour dans ce contexte, ne fait que cristalliser davantage un paysage déjà désertique.
Mais le boulevard macronien, pour moi il s'est fait entre avril et juin 2017 (législatives) là, la mort clinique des grands vieux partis était actée.
Ce boulevard s'est élargi, quand bien même, 282 000 français enragés cassaient toutes les boutiques durant 72 samedis.
Mais ce boulevard ne s'est pas élargi de la bonne manière.
Il s'est élargi car la France dispose d'une opposition nulle nulle nulle.
Même pas un soupçon d'union nationale, lors de la pandémie (lamentable)
TU dis vrai, la macronie est sinistrée. On y retrouve tous les vieux défauts de la vieille politique
Langue de bois, absence totale de courage, absence totale de personnalité, couardise, inutilité, et arrogance du même niveau que leur nullité. Enorme.
J'ai envie de dire que Macron a raté son coup d'état, car il a voulu tout mener tout seul, et de toute manière, aucun cador, ou aucune belle tête n'est venue à lui. (on peut pas compter sur Bayrou /// et Edouard Philippe, bien que classe et compétent, n'appartenait pas aux grandes figures de la politique française/
Les éléments de qualité, autour de macron, atteignent difficilement les doigts d'une seule main.
J'y verrais Edouard Philippe, Darmanin, Lemaire (tous de droite) Le Drian et peut être Parly.
Ca fait 5.
On ajoutera le jeune plein d'appétit Attal, plutôt doué, et pas trop ch*ant à entendre.
Tu dis que cette trouille générale est bien entretenue en haut lieu.
Tu ne crois pas que cette trouille générale, elle est naturellement induite, par et la nullité de cette opposition consternante, et par l'angoisse des gens de France, inquiets du lendemain?
Conjoncture ultra concurrentielle entre alliés, et contexte pandémique?