[supprimé]
Il manque la connaissance d’une notion spécifique aux derniers intervenants. Que ces gens en situation irrégulière aient ou non une carte d’identité, que l’on ait identifié ou pas leur pays d’origine ne règle pas le problème. Encore faut-il que leur pays d’origine accepte leur retour. Leur autorisation préalable est indispensable. Et dans la majorité des cas, à part avec les pays ayant à ce sujet un accord spécifique avec la France, ces pays n’acceptent pas ces retours. Si des migrants sont de retour au pays sans l’acceptation préalable du pays, ils ne descendent même pas de l’avion, ou y sont remis avant que l’avion ne redécolle. C’est pourquoi les compagnies d’aviation refusent les retours sans les autorisations préalables. Sinon ce sont elles qui paieraient les retours.
Et la grande majorité des pays africains refusent les retours de leurs migrants.
Mais c’est une notion internationales, basée sur le fait que les compagnies d’aviation ne veulent pas être obligées de ramener les gens à leur lieux de départ, à leurs frais à elles.
C’est pour cela qu’il y a encore 60 prisonniers à Guantanamo, dans la célèbre prison américaine. Ils ont officiellement été libérés par les américains depuis des années. Mais leurs pays d’origine ne veulent pas les recevoir, et aucun autre pays ne les acceptent.