[supprimé]
Pour le plaisir du pilpoul. Léger problème de syntaxe ou de sémantique de ta part. Ou plutôt des deux. Un terme (forum ou n’importe quel autre), ne peut pas être « issu » d’une langue ou d’une autre. Il peut à la limite « en provenir ». Ce qui est différent. En fait il est issu (si l’on veut employer cette forme), du latin. Mais il ne peut pas l’être d’une histoire.
Ta vision du forum est trop partielle. Le site que tu as (mal) consulté est trop parcellaire. Et tu n’as probablement pas pris le temps de le consulter jusqu’au bout. Ou il est trop fragmenté, et tu t’es lassé avant d’arriver au but. Ou, ce qui est le plus vraisemblable, ton site de références est beaucoup trop léger et traite de ses sujets d’une manière trop superficielle.
En fait, à l’origine, le forum était un lieu ou s’exerçait une activité d’échange quelconque. Le plus souvent de ventes et d’achats. Une place de marché tout autant que l’endroit où les enfants venaient s’amuser avec leurs modèles réduits de moteurs à vapeur.
Lorsque la notion de Démocratie s’est étendue parmi les populations du Sud de l’Europe, cette place de marché s’est vue « réquisitionnée » pour y accueillir les débats auxquels se livrait les citoyens de l’endroit. Mais pas tous les habitants. Seulement ceux qui étaient autorisés à le faire et à intervenir. Dans tous les pays ou les régions de cette même partie du monde où cela s’est développé, Sud de l’Europe et parfois nord de l’Asie, les populations étaient très hiérarchisées entre citoyens « différents ». De statut « social » différents. À Rome les propriétaires de leur résidence ou d’une « ferme », les esclaves très nombreux, les travailleurs libres, les artistes oui les enseignants, étaient ou n’étaient pas citoyens romains, selon le cas et l’époque. Et étaient soumis à des obligations différentes selon la classe concernée.
Pour reprendre ton texte : « … tous les débatteurs pouvaient s’exprimer librement ». Certes ! Mais il serait préférable et plus logique de dire « tous les débatteurs autorisés à débattre ». Ce n’est que beaucoup plus tard, mille ans plus tard au moins, que le romantisme a enjolivé cette notion d’exercice de la Démocratie.