france2100
sur le constat;..nous pouvons etre d'accord.

mais de la à croire que les francais veulent changer les choses;
permettez moi de vous signaler que vous vous mettez le doigt dans l'oeil

le francais ne veut deja pas faire d'efforts pour sa retraite....
c'est pas pour faire des efforts eco...financier...sociaux...philosophique et politique pour lutter contre l'immigration.
réellement

    minautore
    Je suis convaincu que si on donnait aux Français, pas à un mélange de Parisiens et de colons, le pouvoir de décider, ils n'hésiteraient pas à stopper massivement la colonisation.

    Sur les retraites les Français défendent leurs intérêts en réclamant que la charge incombe à ceux qui ont constamment été les gagnants depuis 25 ans. C'est de bonne guerre.

      france2100 Je ne suis pas sûr que ce soit de bonne guerre pour une génération de demander des comptes à la génération précédente car c'est prêter le flanc aux flèches acérées que ne manquera pas de décocher la génération suivante.
      Je dirai plutôt que ce n'est pas prudent.

        candidus
        Je n'impliquais pas un conflit générationnel : la politique monétaire a fait augmenter la valeur du capital bien plus vite que les salaires, tandis que les impôts des très aisés et des propriétaires étrangers baissaient. Il me semble normal que les salariés exigent leur part du gâteau.

          france2100-1. Les salariés sont privilégiés en France depuis la Constitution de 46 dont le préambule a été repris dans celle de 58.
          -2. Associer épargnant à riche et salarié à pauvre est catastrophique.

            candidus

            • Les salariés seraient privilégiés par la constitution ?! Qu'est-ce que cette histoire ?
            • La part des revenus du capital est malgré tout fortement corrélée au revenu total, et de plus le capital des pauvres a moins progressé en valeur que celui des plus aisés (territoires à plus faible capacité d'emprunt, épargne à faible risque et rapidement mobilisable).

              france2100 Votre deuxième observation est vraie mais ne doit pas conduire à ce que tous les épargnants soient classés comme riches et subissent de ce fait un traitement fiscal et social de riches. Cela s'appelle de la stigmatisation et j'observe que c'est un biais constant.
              En ce qui concerne votre première observation, je vous invite à lire ou relire le préambule de 46, auquel le Cons'cons' a reconnu valeur constitutionnelle. Ce préambule considère que seuls les salariés sont des citoyens de plein exercice en France.

                france2100 je pense que vous etes naif sur la capacité des français à changer les choses.
                parce que l'on a...
                20% de FI
                20% de rnistes/zemmourien
                20% de "je prefere pecher au lieu d'aller voter"
                20% de social democrate
                20% de debiles mentaux qui ne comprend rien de rien

                au vu de cette analyse politique...impossible de changer les choses en matiere d'immigration

                  minautore
                  Premièrement je ne parle pas de "capacité" mais de "volonté". Les Français n'ont la capacité de rien, ce ne sont pas eux qui décident.

                  Deuxièmement il ne faut pas confondre les électeurs et les Français : près de 30% des moins de soixante ans sont immigrés, fils ou petits-fils d'immigrés. Les Français ont élu Sarkozy en 2012, Le Pen en 2022, mais les voix afro-arabes les ont fait perdre.

                  Troisièmement, on provoquerait bien plus de changements avec 60% d'abstention qu'avec 60% pour Le Pen. L'anticolonialisme ou la collaboration. Refusons le choix du moins pire, refusons de légitimer la république coloniale.

                  Quatrièmement, les choix électoraux sont la conjonction de nombreux facteurs, notamment économiques. Les résultats seraient très différents si les gens étaient appelés à décider de questions précises.

                  candidus
                  Le droit d'obtenir un travail et de se syndiquer témoignerait du statut de privilégié des salariés au détriment des détenteurs de capitaux ? Amusant.

                    france2100 Ce sont des privilégiés constitutionnels puisqu'ils monopolisent 4 des 8 premiers articles du préambule, alors qu'il n'y a aucun article traitant spécifiquement des indépendants, si l'on peut appeler ainsi les citoyens qui ne sont pas salariés.

                    J'observe que ces indépendants ne sont pas des citoyens de plein exercice puisque contrairement aux salariés, ils n'émargent pas à tous les articles.

                    Non seulement c'est mon avis, mais pour le coup je l'ai documenté.

                    katou Personne n'est obligé de se faire étiqueter à gauche non plus.

                    france2100 Enfin, encore une fois, beaucoup de Français bossent dans la restauration, mais pas dans les kébabs. Beaucoup de Français bossent dans le btp, mais pas dans les entreprises afro-arabes.

                    Pas de Français dans la vente de kebab ? Cela sort d'où ?
                    Entreprises afro-arabes implantées en France, vous parlez de quoi ?
                    Du PSG, peut-être ?

                      courtial
                      Vous appelez français tous ceux que l'état colonial désigne comme ses sujets ; je réserve ce terme aux indigènes.

                        france2100

                        Vous n'avez pas tort sans doute, je le reconnais d'autant plus facilement que j'ai hésité longuement sur le mot "français", finalement je l'ai laissé - ne trouvant pas autre chose - mais plutôt avec un remord. J'ai cru l'avoir surmonté avec l'idée que pour être arabe, on n'en est pas moins français, au moins si on en a la nationalité, avec un document officiel (la CNI).

                        La petite plaisanterie sur le Paris Saint-Germain, l'équipe de foot financée par les Arabes (le Qatar, plus précisément) n'étant pas le modèle peut-être, du français fuyant instinctivement tout ce qui est arabe...L'amour de la France confronté au culte du Pognon, c'est un aspect.

                        Vous ne m'avez toujours pas donné la liste des entreprises arabes en France.

                        Sur le fond maintenant, j'ai deux éléments à vous opposer :

                        1) Il y a peu d'entreprises arabes en France. Des banques et des assurances, ça d'accord, mais ni la banque ni le domaine des assurances ne sont dominés, en France, par les Arabes et on ne croit pas sérieusement qu'elles puissent déterminer les politiques françaises. Si les Arabes dominent une chaîne de magasins de fringues ou de grande distribution, c'est à raison des capitaux, ceux-ci n'ayant rien d'"arabe", c'est juste du pognon apatride.

                        2) Je suis plus gêné sur une autre entente : vous appelez "afro-arabe" des entreprises du BTP, mais là je ne crois pas que vous signifiez leur domiciliation administrative et fiscale, mais le fait qu'il y a des Noirs et des Arabes qui y travaillent.

                        Je vous rassure, je ne vais pas vous embêter avec un propos qui va vous sembler ultra-marxiste comme quoi les gens qui travaillent dans une boite ne sont pas vraiment les bénéficiaires de cette boite, mais vous pourrez peut-être considérer que ce n'est pas parce que le portier est arabe que l'immeuble qu'il garde l'est aussi.
                        Dans le BTP ou la restauration, ce n'est pas par une doctrine de préférence noire et arabe qu'on ne voit que des gens de cette sorte. Le fait que ces gens soient surreprésentés n'a aucun rapport avec les "entreprises afro-arabes", ce sont juste des entreprises où ne travaillent que des afro-arabes, et ceci parce que c'est dur et mal payé.

                        Vous dites : un Français ne veut pas travailler dans les entreprises afro-arabes, je vous répond qu'il ne veut pas travailler dur pour gagner rien. C'est-à-dire qu'il ne veut pas être comme un Arabe ou un Noir. Ce qui n'a rien à voir avec travailler dans '"une entreprise afro-arabe".

                          courtial

                          • La discussion portait sur la sociabilisation des Français dans certaines entreprises ; il est donc rationnel de considérer les collègues plutôt que les actionnaires. Cela dit les deux vont souvent de pair - pas toujours.

                          • Vous vous focalisez sur les grandes entreprises, qui seront nécessairement les dernières. Regardez plutôt du côté des artisans et commerçants hier, des PME/PMI aujourd'hui, et quelques succursales de grandes entreprises (certains supermarchés par ex).

                          • L'entreprise n'est pas qu'un lieu où l'on gagne de l'argent, c'est aussi là où l'on passe le tiers de ses journées. Les travailleurs ne veulent pas qu'un salaire, ils veulent aussi, entre autres, du sens, de la reconnaissance, et une ambiance qui leur plaise. Quand vous êtes un sale Français parmi les colons et au service des colons, pensez-vous que ces critères soient satisfaits ?

                          • Vous persistez à affirmer que les Français se foutent de vivre et bosser parmi les afro-arabes alors que la réalité prouve tous les jours le contraire : il y a une ségrégation volontaire en France, qui va croissante. Des entreprises et des quartiers où tout le monde est afro-arabe, et d'autres où il n'y en a pas un seul.

                            Mais si vous êtes prêt à me payer un million par jour, je veux bien aller y faire une semaine. Un simple problème de paie ?