Le problème est d’abord dans la sémantique. Un élément historique est classifié comme historique, et est censément exact, en fonction des connaissances historiques qui existent au moment où ledit élément est décrit. La majeure partie des détails historiques rapportés par la Bible se sont vérifiés par la suite, du moins en fonction de ce que l’on savait dudit évènement au moment où il fut enregistré et rapporté ensuite dans la Bible. C’est ainsi que l’on a pu déterminer l’emplacement de nombre de villes ou de lieux en se basant uniquement sur la Bible. L’emplacement de la ville de Troie par exemple.
Et l’on ne peut pas qualifier de mensonge une chose qui semblait vraie en fonction des connaissances de l’époque, et qui par suite s’est révélée différente. Un mensonge est un acte volontaire. Si la Bible rapporte des choses passées qui se sont ensuite révélées n’être qu’une erreur d’estimation involontaire, ce n’est pas un mensonge. C’est une erreur d’interprétation.
Le créationnisme de la Genèse n’est pas un mensonge. La Bible présente une particularité exceptionnelle. Elle est en réalité le seul récit que nous possédions de ce qu’à été le passage du Paléolithique, l’âge de la Pierre Taillée au Néolithique, l’âge de la Pierre Polie. Toutes les sociétés de la planète ont eu besoin de créer, donc d’inventer, leur cosmogonie. Leur version de la création du monde. Cela a été vrai pour toutes les civilisations, toutes les cultures qui se sont succédées sur cette terre.
Autant la création de l’idée de D.ieu, D.ieux au pluriel puis D.ieu au singulier, s’est imposée probablement dès que les capacités cognitives de nos ancêtres ont commencé à se développer, autant la conception d’une cosmogonie s’est imposée à Homo Érectus. Puis à ses successeurs. Le créationnisme de la Bible doit être repensé dans cette optique. Mais en aucun cas il ne peut s’agir d’un mensonge. Bien au contraire, cette version de la création du monde visible, du monde constatable par nos lointains ancêtres, était intelligemment conçue et constituée, parfaitement adaptée aux peuples antiques. La plupart des autres cosmogonie qui ont été élaborées et imaginées selon les régions du monde, porraient nous apparaître comme étant des délires.
La fuite d’Égypte que tu cites comme étant aussi un mensonge, n’en est pas un. Les archéologues ont trouvé récemment une borne-stèle historique, donc authentique, rappelant cette histoire et datée de cette sortie d’Égypte.
Mais lorsque tu parles de Jésus, et en outre du Vatican, tu changes d’Histoire. Il ne s’agit plus de la Bible juive, la Bible des Hébreux, la seule vraie Bible, mais des Évangiles chrétiens, ce qui n’a strictement rien à voir.
Mais il est possible que tes réflexions et tes connaissances du sujet ne t’aient peut-être pas encore amené jusque là.
Mais il est toujours temps.
