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  • Message #1142

En lycée, certains élèves ont débarqué fin janvier dans de nouvelles sections, suite à la mise en place des "passerelles" chères à Blanquer. Ont eu deux semaines de cours avant vacances + confinement.
Les rectorats demandent aux profs leurs évaluations concernant ces élèves, les profs répondent que leur seul avis repose sur le distanciel durant le confinement. Le rectorat les gronde, interdit d'évaluer pendant le confinement, puis demande des notes. Les profs répondent qu'il y a comme une couille dans le potage. Le rectorat répond qu'il convient de donner un appréciation chiffrée sur le comportement des gus entre le 2 et le 13 juin. Les profs répondent qu'ils ne sont pas revenus en cours. Le rectorat dit alors qu'il faut chiffrer l'impression des deux semaines entre leur entrée en classe et leur sortie. Les profs répondent que ces élèves perdus dans une classe de quarante n'ont laissé aucune impression en dix jours. Le rectorat demande alors d'appliquer la meilleure des notes obtenues dans la section qu'ils ont abandonnée et de l'appliquer pour celle qu'ils n'ont pas encore intégrée.
Tout va bien.

    Les asiatiques doivent être mort de rire en voyant notre gestion de tout ceci ... Morok, je n'arrive même pas à en sourire tant c'est inquiétant ...

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    • Message #1146

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    Jolie saynète.
    Ah, c'est la réalité? M... alors!

      Bien sûr que c'est vrai. Plus ça vous semble con, plus c'est vraisemblable...

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      Vu le merdier ambiant, le rectorat sait bien que n'importe quel parent faisant une réclamation sur les notes et appréciations de son chérubin, aurait gain de cause!!

      De toute façon je me souviens que les pressions sur les notes au bac ont commencé dans les années 80, époque où tous les élèves devaient réussir ou presque! 80 % d'une classe d'âge! A l'oral du bac en Anglais ((et autres langues) les profs devaient bien noter tout ce qui pouvait justifier la note, en cas de réclamation

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        • Message #1150
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        Toujours pas de nouveau "protocole sanitaire".

        Les établissements vont avoir moins de trois jours pour "se réinventer".
        J'en connais un qui a été transformé en centre de tri covid, dont toutes les classes ont été désossées, murs mis à nu, dépouillés des ordinateurs et tableaux interactifs qui ont été stockés dans un coin de gymnase, sans identification particulière, cantine démontée pour accueillir le cloisonnement des consultations, portes démontées pour laisser passer les brancards. Doit restaurer sa capacité d'accueil à 500 élèves d'ici lundi a dit le fils-à-sa-maman.
        Enfourchons le tigre, fromage et jambon au menu, nous ne sommes pas des gens qui sont rien. Voilà le discours de la principale à ses quatre malheureux agents qu'elle va devoir motiver.

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          effectivement! le délire! typique de la technocratie dont souffre cette administration!

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            • Message #1152
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            Le bon Dr Salomon a expliqué sa gestion des stocks à l'Assemblée nationale, tout en confirmant que tout va bien, irait bien et allait bien. On ne pouvait pas faire mieux.

            Ses explications lui ont été soufflées par un cadre du ministère de l'EN, on a reconnu la griffe : "notre stratégie a glissé vers un stock dynamique, tournant, vers un stock tampon plutôt qu'un stock massif dormant".
            Buzyn , la belle au stock dormant

            Dans un pays normal, ce gus aurait dû être conduit hier devant la représentation nationale les fers aux pieds entouré par deux flics cagoulés, avec quinze kilos en moins et un clou rouillé dans chaque paume de main pour le solidariser à sa croix de chêne.

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            Ces grilles n'ont rien de nouveau. Elles sont utilisées partout en Europe: elles sont extraites du CECRL et ont le mérite de permettre une évaluation objective d'une production orale: si on peut revenir sur une copie, on ne peut pas rembobiner l'oral. Sans ces descripteurs, c'est la foire à la note: on trouve des écarts de 7 à 8 points entre deux évaluateurs. Il est temps d'objectiver l'évaluation pour la rendre indiscutable. C'est le but de ces grilles. Elles sont consistantes, mais quand on en comprend le principe, elles facilitent la vie.

              Dans test de positionnement en seconde, on trouve déjà cette grille en langue française.
              On la retrouve aussi quand on fait passer le DELF, le DALF, le TOEIC, etc. Chaque certification en langue vivante (en Europe) est évaluée avec des grilles identiques.

              D'ailleurs, il vaut mieux ça que la grille proposée dans le rapport Delahaye qui nous suggère d'évaluer la brillance de l'oeil (et l'aspect de la truffe, aussi?)
              https://www.education.gouv.fr/grande-pauvrete-et-reussite-scolaire-le-choix-de-la-solidarite-pour-la-reussite-de-tous-8339

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              • Message #1155

              Le cap a été fixé par le Courageux Capitaine, maintenant sortez la grand voile, hissez le foc!
              L'intendance suivra, comme disait un de ses prédécesseurs.
              Souquez fermes, moussaillons!

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              • Message #1156
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              Les grilles c'est utile pour enfermer les opposants ou encore cuire des côtelettes.
              Pour évaluer un gus, j'ai besoin de quatre questions et de ses réponses.

              Tu as eu besoin d'une grille évaluative pour trouver ton mari ? Ton toubib, il coche des cases après t'avoir écouté tes bronches ? Et quand tu choisis un foie, t'as le livret de formation du canard avec ses compétences sociales sous les yeux?
              J'imagine bien Socrate avec son dossier de comptable sous le bras en train de vérifier qu'Hippias ne dit pas trop de conneries.

              Pays de dégénérés où bientôt pour écrire un livre faudra suivre le fléchage sur la fiche accompagnative de guidance aux objectifs concentriques et aux implications consubstantielles.

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              • Message #1157
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              Test de positionnement.
              On se croirait dans un casting de pormo.

              Mamma mia.

              Et à l'oral de l'X, t'as un mec en baskets qui écoute le candidat en se grattant le nez tout en lisant en diagonale l'Equipe, et qui lui colle la note qu'il veut, au bout d'un questionnement sur le programme qu'il veut, après les questions que lui seul choisit. Note gribouillée sur un coin de table avec un crayon à moitié bouffé. Pendant que trois rues plus loin, pour évaluer un troisième débile, une armée de pédagogues se réunit trois fois une heure, avec dix-huit stabilos alignés par devant soi pour valider un socle au bout de huit pages de compétences. Et ces abrutis trouvent le moyen de s'embrouiller entre eux à la question suivante : le gamin est-il génial à 58,5 % ou à 59,2 ?

              Tu n'évalues pas les mêmes disciplines... Tu évalues la réponse. Pas la prestation. Pas la langue. Si?
              C'est un passage obligé: si on ne sait pas ce qu'on évalue, alors on n'enseigne pas.
              On ne peut pas évaluer l'oral si on ne sait pas l'objet d'évaluation.
              L'oral, c'est mon rayon. Très mal enseigné, très mal évalué, en tant qu'objet.

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              • Message #1159
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              D'ailleurs tous les gus ayant été recrutés par des oraux sans grille sont des cons à l'inverse de ceux choisis avec le crible des nouveaux pédagogues. Tiens me demande si Juppé aurait la moyenne au nouvel oral de français. Compétences sociales insuffisantes.
              Par contre la Sibeth, elle use trois stabilos verts. Avec félicitations du jury citoyen.

              Sans grille me suis pris 02 au bac en Anglais, sans doute pour la couleur de mes yeux d'ailleurs, je méritais moins.
              Avec grille, le jury d'aujourd'hui m'inscrit à Oxford.

              L'école de la loose (louse ?). A gerber.

              Ta ta ta.
              Un gamin à qui on n'apprend pas à parler n'a aucune chance. Ca sert à ça, l'école.
              Et donc, l'oral, ça s'enseigne.
              Pour savoir l'enseigner, il faut savoir l'évaluer.

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              • Message #1161

              Ecole de démagos, élèves de pédagos, pays de gogos gouverné par des dingos.
              Répète sans bafouiller, t'auras 18.

                Y a rien de démago là dedans... Il se trouve qu'on nous demande d'évaluer l'oral, à tous, depuis le collège jusqu'au lycée: personne ne l'enseigne. C'est une spécialité française. Il est intolérable et profondément injuste que des gosses passent des épreuves orales sans être préparés sur autre chose que le contenu (et je ne renie absolument pas le contenu). S'il est solide, il n'en demeure pas moins qu'un gosse qui perd ses moyens par impréparation aura une note à chier. C'est comme ça. Ce qui ne signifie pas que quelqu'un qui n'a rien dans le crâne mais possède de l'aisance soit mieux évalué. Non non.