filochard

Effectivement, le sens des mots est traditionnellement déterminé par l’Académie Française, pas par la Justice. Mais c’est simplement que le côté sémantique dépend non d’une interprétation, mais d’une convention quant au sens de ce mot. Indépendamment de la syntaxe et de l’utilisation de ce mot.

Alors que pour la Justice, le sens d’une phrase tirée d’un article de Loi dépend de l’interprétation qu’en donnent ses rédacteurs. C’est alors une question de syntaxe et pas de sémantique. Pour la Justice et la Loi, ce qui compte est l’agencement des mots dans la phrase, et pas le sens de chaque mot.

Par contre, ton affirmation est exactement le contraire de la réalité. Non seulement l’inceste existe chez les animaux, mais en outre il est leur conduite normale et habituelle. Ce qui est logique. L’acte sexuel est régi chez les animaux par la production des ovules et le processus génital auquel aucun animal n’échappe. La chienne ou la chatte, ou la femelle de n’importe quel mammifère, produit systématiquement les dits ovules. Que le mâle le plus proche soit l’un des enfants de cette femelle ou un animal d’une autre lignée. Et les hormones sexuelles de la femelle sont enregistrées par le mâle, et y provoquent les mêmes réflexes masculins, que cette femelle soit la mère du mâle ou un mâle « étranger ». Ou que les animaux concernés soient frères et sœurs ne changent strictement rien à l’affaire.

N’importe quelle femelle mammifère, lorsqu’elle est en état d’œstrus, est « couverte » automatiquement par le mâle qui arrive le premier près d’elle à ce moment-là. Ce qui est normal. La réalisation de l’acte sexuel chez les animaux ne comporte aucun élément de nature culturel. Seulement ce qui relève de la génétique. Laquelle génétique ignore tout des degrés de proximité des lignées.

Et si les circonstances amènent des humains à vivre en vase clos, entre parents et enfants, le résultat est strictement le même. Les mâles se comporteront envers les femelles, et les femelles envers les mâles, de la même manière qu’ils soient apparentés ou non.

Quant aux allégations fantaisistes consistant à croire que la proximité de lignée génère des « troubles cognitifs » chez les produits des actes sexuels réalisés entre les intervenants, c’est une légende. Si les individus qui s’accouplent dans ce cadre sont eux-mêmes zinzins, l’anomalie génétique se reproduira chez les « produits », et s’accentuera. Mais de la même manière que si les deux zinzins n’étaient pas parents.

Mais si aucun des deux n’est zinzin, leurs « produits » ne le seront pas davantage que si leurs lignées étaient très éloignées.

    Sargon Non seulement l’inceste existe chez les animaux, mais en outre il est leur conduite normale et habituelle. Ce qui est logique. L’acte sexuel est régi chez les animaux par la production des ovules et le processus génital auquel aucun animal n’échappe. La chienne ou la chatte, ou la femelle de n’importe quel mammifère,

    Je préfère parler de la notion d'inceste quand il s'agit d'un fait culturel, dont les contours varient donc d'une culture à l'autre, et de consanguinité à propos du fait culturel.
    J'ai ma théorie là dessus, les anciens hommes ayant observé que des unions fortement consanguine donnait une descendance de mauvaise qualité, l'auraient interprété comme une punition divine et élaboré l'interdit de l'inceste.
    Il y a des comportement qui induisent une limitation de la consanguinité chez divers animaux. cela peut passer par les phéromones ou par le comportement.
    Le chien et le chat sont a priori de mauvais exemples car leur reproduction à souvent lieu dans des conditions qui ne sont pas naturelles. Une femelle en période de fécondité s'accouplera avec le seul mâle disponible si il n'y en a pas d'autre.
    Le cas du chat est plus intéressant, il est possible de les laisser aller et venir et se reproduire à leur guise, même si c'est de plus en plus rare sous la pression des amis des animaux.
    J'ai pu observer un comportement intéressant. Dans une portée de chatons, quand ils deviennent adultes, les femelles ont tendance à rester là où elle sont nées, alors que les mâles ont tendance à aller chercher à se faire adopter plus loin.
    Ceci induit un certain brassage génétique.
    Côté homo sapiens, j'ai pu observer un phénomène symétrique dans nos campagnes, plutôt d'origine culturelle je suppose, les familles d'un village étaient souvent toutes apparentées, mais par l'intermédiaire de familles des villages voisin. En fait, les fils, qui allaient hériter de la terre restaient sur place et se mariaient avec une fille d'un village voisin qui venait avec sa dot.

    L’Inceste un invariant culturel
    Selon les ethnologues l’inceste est un tabou chez tous les peuple, c’est un invariant culturel. Il faut noter l’exception chez les pharaons qui se mariaient entre frères et sœurs.

      Le seul tabou sexuel des bonobo qui sont plutôt extravertis sur ce plan là, c'est l'inceste.

      gth
      Un invariant qui varie beaucoup;
      Il a toutefois un Cœur de l'inceste, qu'on retrouve partout, c'est l'interdit des relations sexuelles entre parents et enfants et entre frères et sœurs.
      Il est fréquent que les puissants échappent à la loi commune.

        cheshire-cat Il est fréquent que les puissants échappent à la loi commune.

        La consanguinité de certains "puissants" le prouve...

        gth Il faut noter l’exception chez les pharaons qui se mariaient entre frères et sœurs.

        C'est parce que leur espèce ne pouvait se reproduire avec la notre! Mais ça c'est une autre histoire théorie! ;-)

        [supprimé] Un peu mal à l'aise dans ses souliers vernis Gucci le Jack . Il s'énerve , perd son sang froid . On dirait qu'il n'a pas la conscience très tranquille .

        Le Jack il ne manque pas de culot, il voulait revenir parmi les personnalités préférées des Français.

          • [supprimé]

          gth

          Je crois qu'il finira dans le top 10 des personnalités les plus détestées .

          gth

          Non, l’inceste n’est pas un invariant culturel. Il est l’une des conséquences de la création de la notion de totem du clan à l’heureux temps d’Habilis. Notion elle-même générant l’institution du tabou. L’inceste découle directement du totem clanique et du tabou, bien qu’il n’en soit qu’un effet collatéral.

          Les travaux les plus récents des ethnologues en matière de peuples primitifs se retrouvent sur la confirmation de la thèse de Freud expliquant que le tabou avait été inventé et imposé par les femmes dans le but de limiter, si ce n’est d’interdire, les relations physiques entre les pères et les enfants. Lesdites relations physiques n’étant pas les relations sexuelles, mais les relations « culinaires ».

          Il est établi que la consommation des enfants jeunes par les adultes durant les périodes de famine était chose courante pratiquement jusqu’au Néolithique. Pour l’empêcher, les femmes ont convaincus les mâles que chaque membre du clan relevait d’un même totem, était protégé par lui, et que l’on ne pouvait pas attenter à la vie d’un membre relevant du même totem. De là sont nés les tabous sociaux.

          Et par extension normale, le tabou s’est étendu aux activités sexuelles dans le cadre des parents et collatéraux. L’acte sexuel entre mâles et femelles pubères, tout au long du Paléolithique, a relevé de la génétique, comme pour tous les mammifères. La relation sexuelle enfant - adulte n’était par possible, d’une part par manque de possibilité » de pénétration vaginale de la fille impubère. D’autre part parce que cet état d’impubère ne déclenchait aucune réaction sexuelle ou érection chez le mâle. Le tabou est passé dans le domaine social après l’apparition de la vie en villages, puis en agglomérations de plus en plus grandes. Et sensiblement en même temps dans toutes les régions du globe ou à peu près, les sociétés se développant sensiblement aux mêmes cadences sur les mêmes sujets. Même si les pays concernés étaient situés loin les uns des autres, et n’avaient pas de rapports entre eux.

          Il ne s’agit pas d’un invariant culturel, mais d’une phase de l’évolution normale des sociétés. Et le principe générant ce phénomène de tabou n’est pas né d’une préoccupation sexuelle, mais « sociétale » en ce sens qu’en dépendait la survie de la société concernée.

          De même si les pharaons épousaient leur sœur, ce n’était pas pour des raisons sexuelles. C’est parce que le pharaon était un Dieu, et qu’il allait générer des dieux, ou au moins des « demi-Dieu ». Mais pour donner des demi-dieux, la mère devait être elle-même de préférence une demi-dieu. Filiation divine Mais les demi-déesses ne couraient pas les sables des dunes de Gizeh. Et la sœur de Pharaon, la sœur d’un Dieu, était ce qu’il y avait de plus proche d’un Dieu. Tout cela restait en famille divine. Entre Dieux et demi-dieux. Les égyptiens antiques ne mélangeaient pas les torchons et les serviettes.

          Les grecs et les romains ont largement repris, illustré, puis développé ces notions, dans leurs filiations divines mythologiques.

          Quant aux bonobos, leurs attitudes relèvent essentiellement de postures à but social, pas de phénomènes sexuels. Dans la majorité des cas, il se s’agit de leur part que de simulacres. Pas de réalisation réelle d’actes sexuels. Dans le seul but de calmer les tensions. De simulacres de soumissions de l’un à l’autre. Que ce soit des simulacres de coïts entre mâle et femelles, entre mâles, ou entre femelles. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas, dans leurs imitations de coïts, d’émission de sperme. Ce ne sont que des simulacres à but social.

            • [supprimé]

            filochard les animaux ne le pratiquent pas.

            Le guépard a failli disparaître par des taux de consanguinité de 95% et un système immunitaire très dégradé en conséquence.

            La science et ses experts.

            • [supprimé]

            Chez les félins tout le monde se grimpe dessus allégrement .

              • [supprimé]

              [supprimé] félins

              Les rois de la félination.

              Sargon Ce que tu peux être prolixe. Il existe également l’exemple d’inceste biblique avec Loth et ses filles qui avaient fui Sodome et Gomorrhe que le Tout-Puissant détruire parce qu’il n’y avait pas dix Justes.

                Sargon Il est établi que la consommation des enfants jeunes par les adultes durant les périodes de famine était chose courante pratiquement jusqu’au Néolithique.

                Le cannibalisme au paléolithique ne concerne pas que les enfants, quant au causes c'est souvent spéculatif,et pour la symbolique qu'ils y mettaient, une chose est sûre, il n'avaient lu ni Freud, ni le lévitique.

                  cheshire-cat Et un albinos qui nait en Afrique de nos jours? A quel âge est-il considéré comme "mûr à la consommation"???

                  gth

                  Mauvais exemple. L’inceste suppose un acte sexuel volontaire exercé par un – une – individu sur un parent proche.

                  Si l’on se réfère à la Bible, Loth était inconscient et ivre lorsque ses filles se livrèrent sur lui aux manœuvres en cause.

                  En cette occurrence, s’il y a eu inceste, c’est Loth qui a été violé par ses filles. À son réveil il ne sut pas ce qui s’était passé.

                  Et si l’on s’arrête à la finalité, c’est dans une bonne intention de leur part que les filles se sont conduites ainsi. Pour assurer la survie de leur peuple.

                  • gth a répondu à ça.