Selon Odile Pouget, spécialiste santé à RTL les "résultats sont encourageants". Pour bien comprendre ce chiffre il faut retracer le déroulé de l’essai clinique dans sa dernière phase, appelée "la phase 3. Plus de 38.000 volontaires ont reçu deux injections à un mois d’intervalle. La moitié a reçu un placebo et l’autre le vaccin. Tous les participants ont ensuite été soumis à un test PCR sept jours après la deuxième dose. Et à ce moment-là, les médecins ont constaté que 94 participants étaient positifs.
Ce qui permet au laboratoire Pfizer de dire que son vaccin est efficace, c’est que sur les 94 malades, 84 avaient reçu un placebo, donc ils n’étaient pas protégés. Et parmi les personnes vaccinées, il y en avait beaucoup moins : seulement 10 personnes sont tombées malades.
Quand peut-on espérer être vacciné ? "Le laboratoire américain doit encore confirmer ses résultats sur 6.000 autres participants attendus la semaine prochaine", poursuit Odile Pouget. Le laboratoire devra ensuite publier un rapport sur les effets secondaires du vaccin. Ensuite il faut l’accord de la FDA, l’agence de santé américaine puis des autorités de santé européenne. De plus, un problème de logistique se pose : le vaccin doit être conservé à -180 degrés.
Les tests ont pour l'instant été faits une semaine après la deuxième injection.
Il y a dix fois moins de personne devenues positives chez ceux qui ont reçu le vaccin que chez les autres, ce qui explique le chiffre d'efficacité annoncée de 90% .
Il faut attendre pour avoir des résultats plus intéressants, sur une durée plus longue, mais on a déjà observé un net effet.
Il y a il me semble une imprécision sur la température de conservation. Pfizer projette de distribuer les vaccins dans des mallettes isothermes refroidies à la glace carbonique, soit -78 degrés, il faudra administrer les dose avant que la glace carbonique ait fini de se sublimer.
Pas très pratique quand-même.