Meritocratierepublicaine
Les dealers sont experts en gestion et approvisionnement de leurs produits (contrairement à l'Etat français), de plus leurs articles seraient exonérés de la TVA, donc moins chers, sachant que, pour répondre à ce marché ultra-concurrentiel, ils affichent déjà des offres promotionnelles.
Il faudrait plutôt s'attaquer à la source d'approvisionnement essentiellement située au Maroc, ce que la France rechigne assurément à faire, vu que la production de cannabis représente environ 23 % du PIB du royaume chérifien qui tient à conserver son rang de premier producteur mondial de haschich.
À d'ailleurs en juger par les exemples du Canada et du Québec, la légalisation ne résout en rien le problème des ventes illégales.
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Légalisation du cannabis au Canada : première analyse
Boutiques légales Vs. Marché noir, un choix pas toujours évident.
Là où le bât blesse est que le marché noir constitue toujours l’essentiel des ventes. Les chiffres varient largement selon les tranches d’âge ...
Selon Statistique Canada, ce chiffre tournait ainsi aux alentours de 60% chez les 15/24 ans un an après la légalisation, au troisième trimestre 2019. Selon la SQDC, ces chiffres atteindraient 80% au Québec.
Plusieurs raisons expliquent ces chiffres [...] ces boutiques sont trop souvent en rupture de stock et pratiquent des prix plus élevés que chez les dealers non-autorisés.
Toujours selon Statistique Canada, le prix moyen au gramme sur le marché légal est ainsi de 10,23 dollars canadiens, contre 5,59 CAD sur le marché noir.
https://weedy.fr/legalisation-du-cannabis-au-canada/