katou
L'hypothèse est intéressante et mérite d'être considérée, sauf que tout d'abord la plasticité peut très bien être elle-même déterminée par la génétique, ensuite que l'existence d'une plasticité ne démontre en rien que tout serait plastique !

Par ailleurs il y a une ambiguïté dans votre texte : vous parlez par certains moments de différences h/f (ce qui incluerait les goûts), à un autre de facultés (intellectuelles), et à un troisième d'inégalités. Or ce sont trois choses très différentes.

Concernant les inégalités, par exemple, elles sont avant tout le fait de choix de vie différents, les hommes étant plus attirés par le pouvoir, le statut et les choses abstraites, et les femmes davantage par la famille et une cellule sociale proche. Ce qui renvoie aux goûts, c'est à dire aux différences h/f.

Concernant les différences, donc, plusieurs études montrent que des différences de tempérament apparaissent très tôt. Surtout, il m'est difficile de croire qu'un groupe mesurant 15 cm de plus que l'autre et ayant une masse musuculaire 50% plus lourde ne serait pas naturellement plus dominateur - sans même parler de la testostérone !

Enfin pour ce qui est des facultés, j'ai du mal à croire que les très jeunes filles seraient tellement handicapées par les représentations sociales alors qu'elles réussissent mieux à l'école et que celle-ci leur présente en très grande majorité des rôles modèles féminins (l'enseignement est très féminisé).

    L'homme est un eternel prédateur. Posé contre un mur, il cherche sa proie. Quand il trouve sa gazelle, il ne la quitte plus des yeux. Il avance discrètement vers elle... et attaque.

      Amir_AFKIR2 L'homme est un eternel prédateurs. Posé contre un mur, il cherche sa proie. Quand il trouve sa gazelle, il ne la quitte plus des yeux. Il avance discrètement vers elle... et attaque.

      C’est histoire du Petit Chaperon rouge.

      filochard La différence c'est que les hommes pensent avec leurs neurones, les femmes pensent avec leurs hormones.

      Ne prends pas ton cas de faible pour une généralité ... Une bonne partie des hommes ont encore de la virilité et de la testostérone qui dégouline des pores de leur peau !

        gth
        Ce fut mon instinct premier à la lecture du résumé de l'oeuvre. En revanche, comme Mme. Vidal est neurobiologiste et que moi je suis difficilement ne serait-ce que proche d'un tel niveau de technicité, je me dois de considérer à priori son travail comme largement supérieur à mes balbutiements désordonnés.
        Dans un premier temps, je me demandais si l'un de nos éminents co-forumeurs avait lu cet ouvrage et s'il en avait tiré quelque certitude quant à la thèse défendue.
        Dans un second temps, j'ai une difficulté que je qualifierai volontiers d'épistémologique quant à cette idée de construction sociale déterminante.
        Si l'on considère le postulat suivant : une inégalité donnée n'est induite que par une construction sociale qui, pour des raisons rarement invoquées par les tenants des théories du genre, a arbitrairement infléchi le développement de tel sexe dans une direction plutôt qu'une autre. Bien sûr, on ne considère jamais la probabilité non-négligeable, et j'oserais même dire incontournable, que les constructions sociales favorisent les pentes naturelles de chaque genre (tout en les accentuant, à la rigueur).
        Si je schématise, quelques abrutis auraient décidé d'exclure la moitié de la population d'une activité à laquelle elle peut tout à fait exceller parce que pourquoi pas.
        Je retrouve ici l'argumentaire foireux des dimorphismes sexuels qui seraient dus à la malveillance masculine, dont on ne sait trop comment elle aurait pu s'exprimer et prévaloir en cas de parfaite égalité des capacités.
        https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/evolution/pourquoi-les-hommes-sont-ils-plus-grands-que-les-femmes_139001
        Autant dire que je suis hautement dubitatif.
        Par ailleurs et ça ne me permet pas de préjuger de la qualité de la thèse de Mme Vidal, mais j’exècre au plus haut point le ton de l'article :
        "Un petit livre qui fait écho à la fois à notre article de ce numéro sur les maths et les représentations qu’on en a parfois, et qui s’inscrit aussi dans une perspective de lutte pour l’égalité femmes-hommes"
        Ou comment rechercher les conclusions avant d'avoir produit les raisonnements.
        Il me semble y avoir beaucoup de trous dans cette démarche intellectuelle, et encore, je ne compte pas celles qui l'ont élaborée. (c'est de toute évidence une blague de merde, mais c'est obligatoire quand on termine un message sexiste.)

        france2100

        L’art (?) de répondre à côté du sujet et de parler pour au bout du compte ne rien dire. Ou des contre-vérités. Tu écris :

        « … tout d'abord la plasticité peut très bien être elle-même déterminée par la génétique ».

        Ça c’est un scoop ! Tout ce qui concerne notre physiologie est déterminé par la génétique, et la biologie. Tu continues par :

        « Par ailleurs il y a une ambiguïté dans votre texte : vous parlez par certains moments de différences h/f (ce qui inclu (e) rait les goûts), à un autre de facultés (intellectuelles), et à un troisième d'inégalités. Or ce sont trois choses très différentes ».

        Certes, ce sont des choses différentes. Mais ni Katou ni la rédactrice de l’ouvrage concerné ne parlent de cela. Mais seulement de la structure du cerveau et des éléments intervenant dans sa constitution. De son essence, pas de sa substance.
        Tu continues :

        « les inégalités, par exemple, elles sont avant tout le fait de choix de vie différents, les hommes étant plus attirés par le pouvoir, le statut et les choses abstraites, et les femmes davantage par la famille et une cellule sociale proche ».

        Il ne s’agit nullement des choix de vie différents. Il ne s’agit pas de choix. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, chacun de nos souhaits, trouvent d’abord leur racine dans la biologie et la génétique. C’est une prédestination biologique qui s’impose d’elle-même, et réglée par l’évolution et la seule finalité de la Vie qui est de se transmettre. Tu continues :

        « Concernant les différences, donc, plusieurs études montrent que des différences de tempérament apparaissent très tôt ».

        Plusieurs études ? Lesquelles ? Tu inventes, en avançant cela, des études fantômes allant dans ton sens. Cela ne veut rien dire. Au niveau de l’individu, c’est une évidence. Deux garçons de la même famille, pourtant vrais jumeaux donc ayant le même bagage génétique pourront avoir deux tempéraments très différents. Mais au niveau des sociétés et des groupes ethniques il n’en est rien. Ce qui rejoint ton affirmation suivante :

        « …il m'est difficile de croire qu'un groupe mesurant 15 cm de plus que l'autre et ayant une masse musuculaire 50% plus lourde ne serait pas naturellement plus dominateur - sans même parler de la testostérone ! »
        L’historique de notre espèce prouve le contraire. Les Néanderthaliens étaient nettement plus forts que les Sapiens. Leurs cerveaux avaient la même taille. Ce sont pourtant les Néanderthaliens qui ont été éliminés par les Sapiens. Ou du moins les Sapiens y ont au minimum largement participé, directement ou indirectement. Quant à la testostérone, sa quantité produite n’est pas fonction de la taille de la glande, donc de celle de l’individu, mais de sa capacité à produire, et de l’environnement ponctuel. L’on constate plutôt le contraire. En proportion de sécrétions produites, et à environnement social égal, les grands costauds sécrètent moins d’hormones sur un plan général, ou de testostérone sur ce point particulier, que les gens sveltes dans la moyenne de la catégorie. Tout le monde sait que les excès d’hormones absorbées par les culturistes génèrent l’impuissance érectile et donc sexuelle.

        Et tu termines par :
        « Enfin pour ce qui est des facultés, j'ai du mal à croire que les très jeunes filles seraient tellement handicapées par les représentations sociales alors qu'elles réussissent mieux à l'école et que celle-ci leur présente en très grande majorité des rôles modèles féminins (l'enseignement est très féminisé) ».

        La question est de savoir si les hommes et les femmes ont un cerveau différent. Pas si les filles sont handicapées par les représentations sociales. Là aussi tu confonds l’essence et la substance. Mais nier l’importance des représentations sociales dans les choix et l’éducation des filles, c’est n’avoir rien compris aux fondements de ce qui structure la psychologie xde nos semblables, hommes ou femmes.

        En outre, dans ton raisonnement, le seul modèle féminin que l’enseignement présenterait aux filles, ce serait les enseignantes. Mais le modèle de l’enseignante n’est peut-être pas celui qui prédispose à l’astronomie, aux mathématiques ou à la physique nucléaire. Retour aux représentations sociales et à leur importance.

          Sargon

          L’art (?) de répondre à côté du sujet et de parler pour au bout du compte ne rien dire. Ou des contre-vérités.

          Vous êtes toujours très arrogant dans vos critiques vis-à-vis d'autrui mais celles-ci sont souvent infondées. La réalité est que vous avez une très faible conscience de vos limites et que vous n'êtes vraiment pas en mesure de prendre les autres de haut.

          Ça c’est un scoop ! Tout ce qui concerne notre physiologie est déterminé par la génétique, et la biologie.

          Erreur de lecture : a posteriori cela vous semble peut-être trivial mais Katou et le résumé du livre n'en tenaient pas compte.

          Certes, ce sont des choses différentes. Mais ni Katou ni la rédactrice de l’ouvrage concerné ne parlent de cela.

          Erreur de lecture : le message initial de Katou parle bien de ces trois choses. Le résume amalgame lui aussi plusieurs questions.

          Il ne s’agit nullement des choix de vie différents. Il ne s’agit pas de choix. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, chacun de nos souhaits, trouvent d’abord leur racine dans la biologie et la génétique.

          Affirmation erronée : l'être humain est déterminé à la fois par la biologie et le vécu, il est erroné d'ignorer le second.

          Plusieurs études ? Lesquelles ? Tu inventes

          C'est un des sujets les plus étudiés en sciences sociales ! Si vous ne connaissez rien d'un sujet, pourquoi en parler ? Une rapide recherche internet vous dévoilera des études à la pelle allant dans les deux sens : observations biologiques, sur des macaques, sur de très jeunes enfants, ...

          Deux garçons de la même famille, pourtant vrais jumeaux donc ayant le même bagage génétique pourront avoir deux tempéraments très différents. Mais au niveau des sociétés et des groupes ethniques il n’en est rien. Ce qui rejoint ton affirmation suivante 😀

          Erreur logique : le fait que des garçons ne même sexe puisssent avoir le même tempérament ne saurait prouver que le tempérament ne soit pas corrélé au sexe.

          Ce sont pourtant les Néanderthaliens qui ont été éliminés par les Sapiens.

          Spéculation : d'autres hypothèses sont qu'ils auraient disparu faute de nourriture (ils avaient besoin de beaucoup plus de calories quotidiennes que nous) ou qu'ils se seraient dilués dans notre population par accouplement.

          Erreur logique : vous confondez instinct de domination et capacité à vaincre.

          Quant à la testostérone, sa quantité produite n’est pas fonction de la taille de la glande, donc de celle de l’individu, mais de sa capacité à produire, et de l’environnement ponctuel.

          Non-pertinent : la production accrue de testostérone chez les mâles n'est pas une conséquence de leur taille mais de leur physiologie

          La question est de savoir si les hommes et les femmes ont un cerveau différent. Pas si les filles sont handicapées par les représentations sociales.

          Erreur de lecture : tant Katou que le résumé amalgamaient plusieurs questions différentes. Le résumé inscrivait le livre "dans une perspective de lutte pour l’égalité femmes-hommes".

          nier l’importance des représentations sociales dans les choix et l’éducation des filles, c’est n’avoir rien compris aux fondements de ce qui structure la psychologie xde nos semblables, hommes ou femmes.

          Erreur logique : affirmer que ces représentations ne seraient pas dominantes ne revient pas à prétendre qu'elles n'ont aucun poids.

          En outre, dans ton raisonnement, le seul modèle féminin que l’enseignement présenterait aux filles, ce serait les enseignantes.

          Erreur logique : affirmer que l'éducation présenterait un surcroît de rôles modèles féminins ne revient pas à prétendre que ces modèles seraient dominants.

          filochard LOL Esscobar le viril du clavier.

          C'est mieux qu'un tigre qui bande mou, non ?

          • [supprimé]

          • Modifié

          sangtriste filochard La valeur principale de l'homme est de gagner du pognon, celle de la femme est de le dépenser!

          Ca c'était l'ancien monde. ... Le monde de F.Fillon

          Amir_AFKIR2 Posé contre un mur, il cherche sa proie.

          Tout le monde ne tient pas les mûrs....

          Sargon En proportion de sécrétions produites, et à environnement social égal, les grands costauds sécrètent moins d’hormones sur un plan général, ou de testostérone sur ce point particulier, que les gens sveltes dans la moyenne de la catégorie.

          Vous avez une source ?
          C'est pour çà qu'il y a des catégories de poids en sport de combat ?
          Bref....
          Sans parler du développement musculaire, sur le point purement physique la testostérone est également responsable de la différence du taux de globules rouges entre hommes et femmes. En quelque sorte, physiquement, les hommes sont naturellement "dopés".
          Oui je sais ce n'est pas juste.
          (PS : @Sargon ce qui n'empêche pas une judokate de 100 kilos de foutre la pâté à un quidam masculin de 60 kilos avec un taux de testostérone normal)

            katou

            Le bonheur de l'étude...
            J'adore Émilie du Châtelet. J'ai un portrait d'elle dans mon salon.

            Il est certain que l'amour de l'étude est bien moins nécessaire au bonheur des hommes qu'à celui des femmes. Les hommes ont une infinité de ressources pour être heureux, qui manquent entièrement aux femmes. Ils ont bien d'autres moyens d'arriver à la gloire, et il est sûr que l'ambition de rendre ses talents utiles à son pays et de servir ses concitoyens, soit par son habileté dans l'art de la guerre, ou par ses talents pour le gouvernement, ou les négociations, est fort au-dessus de [celle] qu'on peut se proposer pour l'étude; mais les femmes sont exclues, par leur état, de toute espèce de gloire, et quand, par hasard, il s'en trouve quelqu'une qui est née avec une âme assez élevée, il ne lui reste que l'étude pour la consoler de toutes les exclusions et de toutes les dépendances auxquelles elle se trouve condamnée par état. […]

              Ah, et puisqu'il y a quelque lumière ici, je ne résiste pas au plaisir de relire Condorcet, autre mathématicien, qui milita pour l'admission au droit de cité des femmes... Grand texte dont voici un extrait savoureux:

              Il serait difficile de prouver que les femmes sont incapables d’exercer les droits de cité. Pourquoi des êtres exposés à des grossesses, et à des indispositions passagères, ne pourraient-ils exercer des droits dont on n’a jamais imaginé de priver les gens qui ont la goutte tous les hivers, et qui s’enrhument aisément. En admettant dans les hommes une supériorité d’esprit qui ne soit pas la suite nécessaire de la différence d’éducation (ce qui n’est rien moins que prouvé, et ce qui devrait l’être, pour pouvoir, sans injustice, priver les femmes d’un droit naturel), cette supériorité ne peut consister qu’en deux points. On dit qu’aucune femme n’a fait de découverte importante dans les sciences, n’a donné de preuves de génie dans les arts, dans les lettres, etc. ; mais sans doute, on ne prétendra point n’accorder le droit de cité qu’aux seuls hommes de génie. On ajoute qu’aucune femme n’a la même étendue de connaissances, la même force de raison que certains hommes ; mais qu’en résulte-t-il, qu’excepté une classe peu nombreuse d’hommes très-éclairés, l’égalité est entière entre les femmes et le reste des hommes ; que cette petite classe, mise à part, l’infériorité et la supériorité se partagent également entre les deux sexes. Or puisqu’il serait complètement absurde de borner à cette classe supérieure le droit de cité, et la capacité d’être chargé des fonctions publiques, pourquoi en exclurait-on les femmes, plutôt que ceux des hommes qui sont inférieurs à un grand nombre de femmes ?

              Enfin, dira-t-on qu’il y ait dans l’esprit ou dans le cœur des femmes quelques qualités qui doivent les exclure de la jouissance de leurs droits naturels ?

              Interrogeons d’abord les faits. Élisabeth d’Angleterre, Marie Thérèse, les deux Catherine de Russie, ont prouvé que ce n’était ni la force d’âme, ni le courage d’esprit qui manquaient aux femmes.

              Élisabeth avait toutes les petitesses des femmes ; ont-elles fait plus de tort à son règne que les petitesses des hommes à celui de son père ou de son successeur. Les amants de quelques impératrices ont-ils exercé une influence plus dangereuse que celle des maîtresses de Louis XIV, de Louis XV, ou même de Henri IV ?

              Etc.

              Différence entre le cerveau de l'homme et celui de la femme ?

              Trois minutes de cuisson, présentement !

              Dashwood

              C'est grâce à toi que je l'ai nommée sur ce fil. C'est une femme qui mérite qu'on en parle et qui représente bien en fait le sujet de ce fil.

                katou Je préfère Marie Curie comme référence scientifique.. double prix nobel dans des domaines scientifiques distincts.. Ce qui explique au passage que les femmes sont d'avantage multitâches..
                Souvent les hommes ne sont capables de poursuivre qu'un seul but à la fois, mais souvent mieux.. Des tests le prouvent.

                filochard Les hommes jouent à la guerre pendant que les femmes jouent à la dinette. A chacun ses distractions...

                  La femme a sans aucun doute une intelligence émotionnelle plus développée, une maturité plus précoce et un langage plus aisé. Il est a noté que ce ne sont pas les personnes les plus intelligentes qui réussissent le mieux dans notre société mais celles qui gèrent le mieux leurs émotions, on parle de QE dans ce cas en parallèle du QI.