[supprimé] Bonne idée, continuons de les laisser s'en prendre aux troupeaux. Pour un loup protégé, combien de brebis éviscérées?
Les conséquences vont bien au-delà des seules exterminations de troupeaux.
Pour ce qui concerne certaines vallées alpines, notamment en Ubaye, c'est tout simplement la vie qui a changé depuis qu'un quarteron d'excités a décidé qu'il fallait du loup, que ça faisait plus "planète partagée" et autres conneries inspirées par les sempiternelles mièvreries humanistes.
Les alpages sont devenus d'immenses territoires de chasse pour ces merveilleux prédateurs, impossibles à sécuriser pour les bergers. Qui en sont réduits à ne plus quitter les fonds de vallées. A Maurin (Haute-Ubaye), par exemple, il y a chaque été des milliers de moutons qui sont contenus pour l'estive à l'altitude 2000m. Ceux là mêmes qui jadis passaient les mois d'été à la cote 2600m n'y sont plus conduits. La vallée est devenue un immense champ de déjections, la rivière est dans l'état sanitaire du Gange à Prayagraj, la dynamique du ravinement est désormais incontrôlable, les promeneurs, randonneurs sont attaqués par les meutes de patous, beaucerons et autres molosses, les bergers logés dans des caravanes posées ça et là passent les journées à descendre des bières et à insulter tous ceux qui osent emprunter les GR ayant la (très) mauvaise idée de longer leurs campements de roms de la montagne, rendus fous par le stress permanent dû à notre ami le loup, qui désormais descend faire ses courses à 2000.
On ne parle plus des campeurs, en général des passionnés de montagne qui posaient une tente dans un coin de prairie pour tout camp de base et partaient escalader les sommets des alentours, il n'y en a plus.
D'un endroit paradisiaque qui vivait sa parfaite harmonie avec la nature, le loup et quelques saletés de bobos, ses frères, ont rendu la copie suivante : un chaos aux odeurs de merde et de kanterbrau, livré aux aboiements incessants. Et au milieu coule une rivière, d'urine.
