Kruiss38
Une mondialisation qui édicterait des règles contre la concurrence faussée est contraire à l'idée que se font les mondialistes purs et durs, je n'y crois pas.
On est dans un système où les grandes entreprises privées sont plus puissantes que les états.
C'est l'économie et la finance, avec leur propres lois qui gouvernent le monde.
Les états n'existent désormais que pour tenter d'exercer leur autorité sur les peuples. Et ils y parviennent de moins en moins parce qu'ils ont démissionné à élaborer une politique de justices sociales, salariales et fiscales avec des contre-partie pour tous.
De moins en moins de contribuables paient l'impôt sur leur revenu...70% de recettes générés par 10% de foyers fiscaux...Des bas salaires et du chômage.
La mondialisation fabrique des pauvres et des assistés, considérés eux comme une populace de parasites, incapable de réussir là où d'autres sont mus par la peur de l'échec.
Sauf bien sûr en cas de crise grave où tout le monde semble être logé à la même enseigne d'une éventuelle précarité généralisée. Et là, comme par miracle, on se paie ce petit luxe de repenser la solidarité, la souveraineté et tout le toutim, susceptible de préserver un bien national comprenant non seulement la nation, pour aussi abstraite que cette notion implique désormais, mais le peuple dans son entier dont on sait la colère, l'esprit de contradiction et l'irresponsabilité.
En cette occasion exceptionnelle, ce peuple doit être géré avec de la gratitude politicienne, donc de la crainte, et toutes les portions congrues programmées sont ajournées pour la bonne cause. Une oeuvre charitable qui oblige à des dépenses supplémentaires. La dette devenant soudain cette quantité négligeable à laquelle tout le monde souscrit avec fatalisme dès que c'est l'état qui la décrète.
Encore un concept nébuleux et cosmique tant le montant nous évite d'en prendre la réelle mesure pour
ne pas simplement nous mettre une pression supplémentaire. On souhaiterait presque qu'elle soit annulée tellement elle devient astronomique.
Mais il est également vrai qu'on ne prête qu'aux riches. Il nous resterait quelques beaux bijoux de famille ? C'est ça, vivre comme des bourgeois fauchés...On n'a plus un rond, néanmoins, il faut faire comme si...en vendant les quelques valeurs qui ont fait de la France un pays aisé et prestigieux.
Tiens ! on ne se soucie plus de l'inconfort futur de nos propres enfants quand il s'agit de payer une ardoise que les parents ont contractée juste pour vivre au-dessus de leurs moyens. Les égoïstes...
En conclusion, réfléchissons puisque nous avons le temps, sur la meilleure façon de sortir de nos inconséquences passées, alors que des gens décidés et maîtres de leur destin s'extraient sans états d'âme d'un monde friand de justice humaine, pour devenir les grands vainqueurs du progrès en marche.
Seul l'argent mène cette planète et fait la puissance de quelques-uns. Les politiques qui nous représentent ne sont que des pantins articulés, et leurs ficelles en revanche, ne servent qu'à escamoter la réalité du désastre en fuyant leurs responsabilités en matière de libre circulation des biens, des hommes et des capitaux...Ils sont à la botte d'une oligarchie qui est parvenue à déréguler tous les marchés où la monnaie est reine. l'oseille, l'artiche, la thune, etc, etc...
Heureusement que la dette est énorme. Elle peut changer le rapport de force, finalement. Les créanciers sont patients et compatissent davantage...😇