Brutal, coup d'arrêt à l'expansion sans fin des grandes métropoles
agri-info-intox J'ai surtout l'impression qu'une économie qui fait une part aussi belle aux services ( souvent non indispensables), on en voit le bout .
france2100
Paris décroit depuis un certain temps. La Région décroît depuis le pédé et la gitane espagnole à la tête de Paris, élus par une minorité, qui bloque la circulation des gens qui bossent, sans oublier la crasse et la rats qui font fuir. On s’apprête d'ailleurs en faisant fuir les vieux et gens sensés des bureaux de vote, à renouveler l'exploit.
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bianchi51 Ça va repartir pour l’aviation mais il est vrai que l'expansion du trafic va être freinée durant un certain temps.
... D'ici là, Dame Nature trouvera d'autres périls pour entraver cette façon de vivre "du à ma guise égocentré" trop polluante.
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Il faut se rendre compte que cette vision est ultra-passéiste rétrograde, comme la vision anti-voiture. Si c'est toute laFrance qui est comme ça, la France sera balayée dans un proche avenir. J'espère pas mais je constate.
Réfléchissez un peu. C'est polluant. Ah ok. Bon, et donc il faut supprimer le transport aérien ?
Un citoyen de pays développé dirait : il faut plus d'avions, plus modernes, non polluants.
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JeannotLapin Il faut se rendre compte que cette vision est ultra-passéiste rétrograde,
... Je ne suis pas sur que les visions futuristes aient plus de futur que les visions du passé (vu le présent) ;-) ... j'ai même le sentiment qu'elles en ont bien moins.
Citations attribuées à Einstein. Je ne sais pas comment on fera la Troisième Guerre mondiale, mais je sais comment on fera la quatrième : avec des bâtons et des pierres.
quand mes previsions se retrouvent dans les médias
Comment le coronavirus va tuer les mégapoles
Les zones urbaines surpeuplées sont aujourd'hui les plus touchées par la pandémie, qui pourrait marquer l'avènement d'un nouveau cosmopolisme
https://www.lepoint.fr/debats/comment-le-coronavirus-va-tuer-les-megapoles-04-04-2020-2370063_2.php#
Il est payant cet article, dommage.
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bianchi51
Voici l'original en anglais : https://quillette.com/2020/03/25/the-coming-age-of-dispersion/
Notez que l'auteur parlait de "dispersion" et non de "cosmopolitisme" ; ce choix de traduction est absurde.
L'auteur s'appuie principalement sur le fait que les professions intellectuelles préfèrent aujourd'hui les villes moyennes (Nantes, Bordeaux) aux grandes villes (Paris, Lyon, Marseille), et se prend à croire que demain le télétravail pourrait changer le monde (ce qu'il ne fera pas).
L'article extrapole beaucoup et se vautre à la fin dans les spéculations les plus hasardeuses.
Je veux bien croire que la dispersion de l'emploi, par le télé-travail, ou le travail à distance (en tiers-lieux comme les résidences de co-working), pourrait décongestionner le marché du logement dans les métropoles.
Ce phénomène sera néanmoins long, même si les circonstances actuelles (confinement) lui ont probablement fait gagner une avance de plusieurs années.
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dans l'ordre vont disparaitre des emplois parisiens dans
- l'activité du tourisme, loisirs, divertissement, culture.........
- des emplois administratifs publics d'état et des collectivités locales, pour faire des économies
- des emplois administraitifs dans le privé.
- puis la diminution de tous ces emplois fera disparaitre des emplois privés dans les commerces et les services aux personnes , utilisés par une population parisienne en baisse
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Encore une fois je ne crois pas à un retour durable et large à la campagne et aux petites villes.
Au mieux on assiste à un white flight (fuite des blancs) et à une désaffection des grandes villes au profit des moyennes, et de l'est au profit de l'ouest. Ce genre de flux et de reflux se produit de façon cyclique aux USA.
agri-info-intox dans l'ordre vont disparaitre des emplois parisiens dans
l'activité du tourisme, loisirs, divertissement, culture.........
des emplois administratifs publics d'état et des collectivités locales, pour faire des économies
des emplois administraitifs dans le privé.
puis la diminution de tous ces emplois fera disparaitre des emplois privés dans les commerces et les services aux personnes , utilisés par une population parisienne en baisse
Tourisme, loisirs, culture, divertissement Paris est un pôle pour tout ces domaines. Concernant les emplois administratifs, il est possible qu’il y est une diminution dans les années, je suis d’accord.
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_à Paris, le nombre de personnes a baissé de 580 000 à 610 000 personnes, soit un quart de sa population présente en nuitée avant le début du confinement, sous l’effet de trois éléments : des résidents d’autres départements français de passage à Paris sont partis (environ 40 % de la baisse), des Parisiens se sont installés dans un autre territoire (un peu plus de 32 % de la baisse, soit 11 % des résidents parisiens), des étrangers de passage à Paris sont repartis chez eux (28 %).
La « fuite » des Franciliens a été très relayée au début du confinement. Elle correspond à une réalité : si l’on écarte les retours des touristes et des personnes de passage, les données publiées par l’Insee montrent que deux départements seulement ont connu une baisse du nombre de résidents : Paris (− 8 %, soit environ 200 000 « nuitées ») et les Hauts-de-Seine (− 1,2 %, soit environ 20 000 « nuitées »)._
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/08/coronavirus-quels-departements-ont-gagne-ou-perdu-le-plus-d-habitants-depuis-le-confinement_6036035_4355770.html
personne ne me fera croire que lorsqu'une ville perd 8% de ses habitants permanents et 1/4 de ses nuités ( disparition des touristes et des gens de passages ), cela n'a pas un impact trés négatif sur l'économie de la ville, donc sur l'emploi, donc sur la demande immobilière .
Certes, c'est du provisoire pour les parisiens qui sont partis se refugier en province ..........mais le restaurateur qui lui est resté et qui compte les semaines avec zéro de chiffre d'affaire , pour les mois à venir avec 1/2 chiffre d'affaire vera que c'est du provisoire qui dure.
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Trois départements ont connu une hausse des nuitées de 5 % ou plus : l’Ardèche, le Gers et l’Yonne. Ils sont suivis par le Var, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Vosges.
en dehors des départements de PACA, les autres sont des départements typiquement ruraux
Pour moi ces mouvements de population disent quelque chose de peut être plus durable qu'on ne le pense . J'ai l'impession qu'il y a quelque chose de cassé dans l'attractivité sans fin des grandes métropoles
L'attractivité de Paris et de sa Couronne est économique. La région nantaise a ainsi crû de façon spectaculaire depuis 10 ans, grâce à des transferts de population en partie venus de région parisienne.
Mais pour cela, le cadre de vie n'a pas suffi, et il a fallu un développement économique permettant d'attirer une population qualifiée.
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Le coronavirus percute les finances de Paris en faisant chuter les recettes
L’épidémie pourrait coûter jusqu’à 450 millions d’euros à la Ville. Les agences de notation Standard & Poor’s et Fitch viennent de réviser à la baisse leurs perspectives concernant la dette.
Dévastatrice pour le budget de l’Etat, la crise du coronavirus percute aussi celui de la Ville de Paris. « Oui, c’est un choc pour nos finances », reconnaît Emmanuel Grégoire, le premier adjoint
La faute, avant tout, à la chute des recettes engendrée par la crise actuelle. Une grande partie des activités étant stoppées, la Ville n’encaisse quasiment plus d’argent dans les piscines publiques, les conservatoires, les crèches… La collecte est également au point mort en ce qui concerne le stationnement résidentiel. Depuis le 16 mars, il est gratuit afin d’encourager les Parisiens à rester chez eux.
Surtout, la glaciation du marché immobilier a fait plonger les prélèvements sur les ventes de maisons et d’appartements, les fameux « frais de notaire ». Or ces droits de mutation « ont représenté 22 % des recettes de gestion de la Ville en 2019 », relèvent les analystes de Fitch.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/04/14/le-coronavirus-percute-les-finances-de-paris-et-fait-chuter-les-recettes_6036584_823448.html
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« 25 % des restaurants sont menacés de fermeture définitive » : les restaurateurs inquiets après la prolongation du confinement
Alors que dans son allocution du 13 avril, le président a annoncé que la réouverture des restaurants n’était pas à l’ordre du jour, un quart des établissements pourrait mettre la clé sous la porte. En première ligne, les petits restos « à la française », du gastro à la bistronomie.
https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2020/04/14/chez-les-restaurateurs-la-peur-de-ne-pas-pouvoir-remettre-le-couvert_6036530_4497319.html
c'est la dure loi du libéralisme : ceux qui avaient projet d'ouvrir leur restaurant et qui ont pu le réaliser depuis moins de 2 ans, ne s'en remettront pas..........
tandis que ceux qui ne l'avaient pas encore réalisé, vont pouvoir faire de bonnes affaires , avec en prime la concurrence qui se sera largement éclaircie .
L'Île-de-France, de loin la région la plus touchée
Enfin, la région où le chômage partiel est le plus demandé est sans surprise l'Île-de-France. Une entreprise sur cinq qui demande du chômage partiel est basée en région parisienne. Le poumon économique de la France est même surreprésenté puisqu'il compte pour 23% des salariés en activité partielle, alors qu'il pèse pour 17% de la population française.
https://www.europe1.fr/economie/par-region-secteur-ou-taille-de-lentreprise-quelle-est-la-realite-du-chomage-partiel-3961180