knulp
On sait comment agit l'hydrocholoroquine et on connaît ses limites. Elle empêche le virus de pénétrer dans les cellules. Pour celà il faut avoir de la cholorquine en permanence dans le sang. J'imagine qu'une prise matin et soir d'une demi-dose journalière c'est mieux qu'une dose journalière en une fois. On sait par exemple que les traitements du lupus avec prise hebdomadaire n'ont aucun effet contre le coronavirus, et pour cause.
Par ailleurs le blocage de la réplication doit se faire au tout début de l'infection, pour permettre à l'organisme de réagir et totalement endiguer le virus avant que la maladie ne se déclare, auquel cas la chloroquine deviendrait rapidement insuffisante aux doses prescrites. D'où l'obligation de tester en même temps. Mais pour la France, les carottes sont cuites puisque le gouvernement n'a pas sollicité les labos capables de le faire et maintenant ils ont vendu leurs stocks de produits de tests aux autres pays demandeurs (Allemagne, Italie, pays du Nord européen). Il apparait que la France n'a plus les capacités de tester les malades, contrairement à ce que promet le gouvernement, en raison de plusieurs produits manquants pour fabriquer les tests et des labos classiques, ne disposant pas du matériel et de l'entrainement pour le faire à la chaîne. Il est question d'arriver à 20 000 tests par jour fin avril (mais ce serait impossible au vu des manques à tous les niveaux), alors qu'on aurait pu mettre en place 300 000 tests par semaine (donc 50 000 par jour) dès la mi-mars, si on avait utilisé le maillage national de labos vétérinaires qui se sont proposés à plusieurs reprises, sans même recevoir de réponse de la part du gouvernement. Ce qui aurait permis un traitement généralisé à la chloroquine précoce en évitant la saturation des hôpitaux, de l’autorisation exceptionnelle d'euthanasier sans même l'accord du patient et des familles). L'occasion manquée est tout a fait remarquable et représentative de l'action de Macron et de ce gouvernement dans cette crise, et on peut l'estimer maintenant, depuis son arrivée au pouvoir.
Le but n'étant pas de mettre tout le monde sous respirateur, mais de ne pas avoir à le faire.
On va rigoler quand le Maroc viendra donner une méchante leçon de bonne gestion de la crise à la France, pays avec un gouvernement de pays sous-développé.