Ségolène Royal n’a visiblement pas la même notion de la liberté d’expression que beaucoup de Français. Interviewée dans la matinale de CNews ce lundi 16 novembre au matin, l’ancienne ministre était interrogée sur de nombreux sujets, de l’affaire Mila en passant par la liberté d’expression, les caricatures de Mahomet, et les attentats des dernières semaines. Une liberté d’expression qu’elle remet en cause semble-t-il puisqu’elle a d’abord attaqué le président de la République, qui aurait parlé, pour elle, sous le coup de l’émotion le jour de l’assassinat de Samuel Paty. « Un chef d’Etat ne continue pas avec les caricatures, il continue avec la liberté d’expression. Les caricatures blessent des millions de personnes à travers le monde », pense-t-elle. Elle insiste en indiquant qu’il y aurait une responsabilité à avoir en séparant la liberté d’expression et les caricatures. ...
« Nous ne souffrons plus vos petits arrangements avec la liberté d’expression. » Pour le président du Parti radical, Guillaume Lacroix, « Ségolène Royal crée le délit de blasphème et oublie accessoirement que l’équilibre, c’est entre celui des crayons et des kalachnikovs ou des décapitations ». Certains membres des Républicains parlent même de « lâcheté ». Enfin, le député LREM, Bruno Questel, tance la volonté de Ségolène Royal de « reculer sur le terrain des valeurs républicaines pour courir derrière Jean-Luc Mélenchon ». En octobre, après l’assassinat de Samuel Paty, Emmanuel Macron avait, lui, réitéré sa volonté de se battre pour la liberté de blasphémer.
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