[supprimé] Attends que la cavalerie actuelle monétaire actuelle se termine, on va vite voir si c'est un détail.

j'ai dit "tant qu'on ne joue pas avec la monnaie"

[supprimé] Beh faut savoir, le régalien ou pas.

Sauf si c'est à la carte.

Je dit aussi "Bon au cas ou, ça ne me semble pas insurmontable à récupérer cette souveraineté monétaire"
(ça répond aussi à la remarque de France 2100)

La réalité c'est que sur la monnaie j'ai pas trop d'opinion: ne m'interresse pas.
Un pays qui fabrique et exporte beaucoup de bon produits comme la Coré, c'est ça qui est difficile, a juste besoin d'une monnaie gérée sans faire n'importe quoi et c'est bon. ça c'est facile.
Ceux qui se focalisent sur la monnaies c'est ceux qui sont sur le déclin et cherchent une martingale pour rester riches sans rien foutre. Enfin c'est mon opinion.
Clair qu'il faut pouvoir reprendre le contrôle de sa monnaie au cas ou, je me contenterais de ça.

    Le principal problème monétaire de ces dernières décennies c'est la sous évaluation du Yuan, la monnaie Chinoise.
    Certes, la souveraineté monétaire aurait pu nous servir à sous évaluer encore plus notre monnaie afin de contrer cette dévaluation compétitive.
    Sauf que nos génies au pouvoir eux ne juraient que pas la société des loisirs et des services, les délocalisations et la politique de la demande. Pour eux, sous évaluer notre monnaie n'aurait fait que plomber notre pouvoir d'achat en produits Chinois donc plomber notre pouvoir d'achat tout court. Ils ne voyaient pas plus loin que ça.
    Alors à quoi ça sert de pouvoir dévaluer si on ne veut pas le faire ? c'est bien ce que je dit: le problème il est à Paris et pas à Bruxelles ou à Francfort. Avec des bras cassés pareil, au moins si c'est à Bruxelles ou à Francfort ils sont moins tentés de faire des conneries.
    Par contre une identitaire conservatrice libérale comme Marion Maréchal, qui a une vision, là j'ai beaucoup plus confiance.

      filochard Pas d'opinion là dessus.

      C'est clair. voilà le niveau de la bête ! Et bien va confier tout ton fric à des personnes sur lesquelles tu n'as aucune emprise, et revient nous dire si c'est cool et que tu n'as pas d'opinion là-dessus ...

      Une catastrophe ... Au secours !

      france2100 Non : le premier bénéfice d'une monnaie nationale est que le jeu de l'offre et de la demande tend à équilibrer importations et exportations.

      Cette appréciation ou dépréciation monétaire n'est pas le fait des acteurs publics mais bien du seul marché de changes.

      C'est clair, mais uniquement pour ceux qui ont un peu de réflexion sous le capot, pour les autres ça reste du détail et sans avis !

      Pauvre France qui se traîne de tels boulets ...

      filochard Je dit aussi "Bon au cas ou, ça ne me semble pas insurmontable à récupérer cette souveraineté monétaire"
      (ça répond aussi à la remarque de France 2100)

      Faut simplement sortir de l'UE, une formalité ...

      filochard La réalité c'est que sur la monnaie j'ai pas trop d'opinion: ne m'interresse pas.

      Pas besoin de préciser, vu le niveau de tes analyses, on avait compris, que tes réflexions ne sont mêmes plus au raz des pâquerettes, mais carrément embourber dans les racines !

      filochard Un pays qui fabrique et exporte beaucoup de bon produits comme la Coré, c'est ça qui est difficile, a juste besoin d'une monnaie gérée sans faire n'importe quoi et c'est bon. ça c'est facile.
      Ceux qui se focalisent sur la monnaies c'est ceux qui sont sur le déclin et cherchent une martingale pour rester riches sans rien foutre. Enfin c'est mon opinion.
      Clair qu'il faut pouvoir reprendre le contrôle de sa monnaie au cas ou, je me contenterais de ça.

      Voilà, après une bouteille de breuvage alcoolisé les propos de cet oiseau devient encore plus incohérent qu'avant ! Il précise qu'il n'y connait rien, mais donne son avis quand même (pensant être technique), et ensuite ça passe du détail, à "clair qu'il faut pouvoir reprendre le contrôle" ...

      Les dégâts de l'alcool ...

      Marion Maréchal : "Sur l'euro, on ne va pas tout casser du jour au lendemain"

      Marion Maréchal a reconnu qu’une sortie de l’euro et un retour en arrière sur l’âge du départ à la retraite devraient prendre le temps de la négociation. Le temps aussi de lancer les autres réformes structurelles.

      filochard

      la souveraineté monétaire, tant qu'on ne joue pas avec la monnaie, est un détail

      Seconde conséquence importante du fait d'avoir une monnaie nationale : pour se prémunir des variations de change les fournisseurs tendent à baser leurs usines sur le sol national, et à choisir des fournisseurs locaux.

      Bien sûr cela aurait aussi des contreparties négatives : les producteurs étrangers délaisseraient nos fournisseurs. Mais vu notre position nous y gagnerions sans doute davantage, et une économie plus nationale est moins volatile.

      Encore une fois tout cela n'implique aucune intervention publique. C'est le seul fait du marché.

      filochard
      La monnaie chinoise est sur-évaluée depuis plusieurs années, le commerce extérieur y pèse moins que dans l'économie française (< 20% contre 30%), et elle se détourne de plus en plus de l'exportation.

      Et ils ne nous ont quasiment piqué aucun marché ! Le made in China a surtout remplacé le made in Taiwan, le made in Japan, le made in Korea et le made in USA.

      En revanche du jour de l'entrée de l'eurozone, le commerce extérieur français a plongé. Parce que les Allemands étaient sur les mêmes secteurs que nous mais ils sont le centre de l'Europe et ils surfaient sur la vague de l'intégration (forte demande intérieure, rachat des usines est-allemandes pour un euro, main d'oeuvre est-allemande qualifiée et pas chère).

      Les faits sont clairs : notre principal concurrent est allemand, pas chinois. Son arme est l'euro, qui favorise les vainqueurs, et le marché européen, qui favorise le bassin rhénan.

        N'importe quoi, c'est la chine et la délocalisation en Chine qui a en grande partie détruit notre industrie, pas l'industrie allemande.

        france2100 Les faits sont clairs : notre principal concurrent est allemand, pas chinois. Son arme est l'euro, qui favorise les vainqueurs, et le marché européen, qui favorise le bassin rhénan.

        L'Euro favorise l'allemagne parce qu'on est un état socialiste dirigé par des abrutis. Alors que la menace Chinoise, en plus avec un Yuan largement sous évaluée est systémique.

          La France vient de replonger, avec mélancolie et émotion, dans le souvenir des années Chirac. Les fidèles de l’ancien chef de l’État (1995-2007)se rappellent un temps où le pays faisait jeu égal avec l’Allemagne sur le front de l’emploi, de la croissance et même de la dette publique. Cette vérité historique, économique et statistique est en réalité trompeuse. Derrière les chiffres apparemment similaires, l’Allemagne était au début du millénaire engagée dans une dynamique de réforme profonde, tandis que la France se complaisait dans l’indolence. Le décrochage de l’Hexagone par rapport à son voisin, qui se lit cruellement dans les chiffres à partir de 2009 et jusqu’à aujourd’hui, est en partie le résultat de ces années-là. La politique économique est une affaire de temps long. La réforme comme la non-réforme produisent leurs effets par la sédimentation des anticipations et des comportements.
          ...

          http://www.lefigaro.fr/vox/economie/bertille-bayart-l-inestimable-facture-de-l-isf-20191008

            filochard
            L'euro favorise l'Allemagne pour deux raisons importantes :

            • le bassin rhénan est le centre démographique de l'Europe et le confluent des grandes artères de transport (Mer du nord, baltique, Rhin, Danube). Toute industrie devant se trouver à proximité de ses clients et fournisseurs doit être là. Nous sommes un pays périphérique.

            • l'Allemagne surfait en 2000 sur un contexte historique exceptionnel : entreprises soviétiques vendues un euro, main d'oeuvre est-allemande très éduquée et deux fois moins chère, gros marché est-allemand à moderniser. Quand l'euro a été introduit ils avaient l'inertie pour eux, or l'inertie est une dimension économique essentielle.

            Alors bien sûr la France a ses lourdeurs, mais l'Allemagne aussi : c'est un pays social-démocrate, sans grandes banques ni très grande ville, ses Länders sont inefficaces, et la moitié est garde les traces de décennies de soviétisme. De plus ce n'est pas seulement la France qui vu son déficit commercial exploser, c'est également l'Italie, l'Espagne, la Belgique et la Grèce. Enfin notre effondrement ne date pas de 1981 mais des années 2000.

            Depuis l'eurozone seuls deux pays ont vu leur balance commerciale s'améliorer, tous deux dans le Bassin rhénan et aux dépens de tous les autres. Ce n'est pas un hasard.

            Même si la France charcutait tous ses systèmes sociaux et plongeait vingt millions de personnes dans la misère, ça ne ferait pas revenir l'industrie. A moins de devenir encore plus pauvres que la Pologne, auquel cas les Allemands viendraient établir leurs sous-traitance chez nous.

            filochard
            Faire de l'ISF la cause de nos malheurs c'est vraiment se foutre de la gueule du monde ! Et le décrochage de la France ne date certainement pas de 2009, comme en témoignent les graphiques ci-dessus.

              France2100, comment veux-vous qu'il capte ce que tu dis, il est juste bon à bouffer du foin et à parler de juges rouges ... Sérieux ...

              Lui causer des Target2, il va croire que c'est un film au cinéma 🤣

              france2100

              bah j'ai juste posté un extrait d'un article du Figaro d'une personne qui habituellement sait ce qu'elle dit.
              Faudrait voir pourquoi elle parle de 2009 comme d'une date ou notre décrochage a vraiment commencé à se voir, ça ne doit pas venir de nulle part.

              Quoi qu'il en soit, sur la monnaies ou d'autre raisons géographiques, démographiques ou je ne sais quoi, tu as peut être raison. Mais très franchement je m'en tape.
              Je m'en tape tant qu'on bosse 35h là ou les autres bossent 40, qu'on dépense 10 points de PIB en dépense publique de plus que la moyenne de l'UE soit plus de 200 milliards (environ 15 points de PIB de plus que l'Allemagne soit environ 300 milliards), qu'on claque 14 points de PIB pour la retraite alors que les autres sont à parfois moitié moins, que nos commune sont gabegiques, ainsi que la quasi totalité de nos systèmes sociaux, qu'on croule sous les lois et réglementations toutes plus débiles et liberticides les unes que les autres, qu'on claque 40 milliards dans le logement pour réussir l'exploit d'avoir une pénurie de logements et des loyers exorbitants, qu'on claque 32 milliards par ans dans la formation professionnelle pour avoir une formation professionnelle les plus mauvaise d'Europe etc etc..
              Et je ne parle même pas du financement d'universités infestés d'indigénistes, néo-féministes, racialistes et autres cinglés.
              Ni de services de renseignement infestés d'islamistes..
              Qu'on règle ces problèmes bien de chez nous d'abord et après on verra pour ce qui est de regarder la paille dans l’œil du voisin. Bizarrement ça intéressera plus grand monde parce qu'on caracolera en tète.
              Si tu veux changer les règles du jeux, c'est mieux si tu caracole en tète sinon ça fait le loser qui veux changer les règles du jeux parce qu'il n'y arrive pas avec les règles actuelles.

              Donc intéresses toi à la monnaie si tu veux, moi ces futilités ça ne m’intéresse pas. Sauf pour le Yuan. D'autant que c'est en général les même losers qui ne font que de la merde qui cherchent comme excuse la monnaie, quand ce n'est pas le pétrole trop haut, ou trop bas, ou les taux d’intérêts trop hauts, ou trop bas, la finance internationale, ou le réchauffement climatique, ou l'UE, ou la géographie, ou la démographie, ou n'importe quoi hors de leur portée, pour éviter de se remettre en cause.

                L'ignare ne veut pas sortir de sa crasse intellectuelle, car il s'y plait comme le cochon se roulant dans la boue !

                filochard

                • Vous ne cessez d'insister sur la compétitivité-coût. Celle-ci est importante pour garder son industrie, mais elle ne suffit pas à en recréer une.

                  Même si la France avait les meilleures insitutions d'Europe, à un prix inférieur à l'Allemagne, l'industrie ne reviendrait pas. Car elle ne naît pas de rien : les PMI sont créées par des gens travaillant dans l'industrie pour répondre à des besoins industriels locaux, et elles s'appuient sur un tissu de partenaires locaux.

                  Pour faire revenir l'induistrie sur un terrain désindustrialisé périphérique dans un contexte de marché commun il faudrait que nous nous posions en sous-traitants des entreprises étrangères.

                  Ce qui nécessiterait d'être significativement moins chers que la Pologne (culturellement plus proche de l'Allemagne et avec une forte base industrielle). Soit un SMIC inférieur à 500€ mensuels, moins que le loyer d'un F1.

                  Et je ne suis même pas sûr que ce soit viable car il faut vingt ans pour qu'un pays en développement (sous-traitance) puisse créer sa propre industrie. Or la vague de sous-traitance des années 90 est en train de reculer rapidement du fait d'une robotisation accrue et d'une reconcentration verticale des industries.

                • Il ne suffit donc pas du tout d'être aussi compétitifs que l'Allemagne. Si on veut rester dans le marché commun alors on ne pourra s'en sortir qu'à condition de redevenir un pays en voie de développement. Ce serait un chemin de plusieurs décennies pavées de nombreuses banqueroutes et humiliations.

                  Le mieux serait de sortir de ce maudit marché commun pour remettre en oeuvre une politique interventionniste comme celle pratiquée par De Gaulle, la Chine ou les Dragons asiatiques. Le libre-marché ne profite qu'aux vainqueurs - et seulement à court terme.

                • Quand l'euro a flambé de 50% vers 2003, ce fut comme si nos charges publiques avaient brutalement augmenté de 100% (prix de notre valeur ajoutée à l'export passant de 100$ à 150$ en un an).

                  Il est donc ridicule de faire une fixette sur 10 points de charges tout en méprisant les questions monétaires. Les charges sont importantes, la monnaie encore plus. En fait le jeu de l'offre et de la demande monétaire compense des charges trop élevées en baissant le pouvoir d'achat.

                • 2009 c'est le début de l'explosion des dettes de tout le monde sauf l'Allemagne et deux ou trois valeurs refuges (Suisse par exemple). Le décrochage industriel est quant à lui beaucoup plus ancien.

                  Notez que ce n'était pas le décrochage de la France seule mais celui de tous les pays développés par rapport à l'Allemagne pour la dette, et de toute l'eurozone par rapport au bassin rhénan pour la balance commerciale.

                • L'écart de compéttiivité-coût entre la France et l'Allemagne est élevé mais moins que vous le pensez : quand le patron paye 1€ de retraite, il se fiche pas mal que ça aille à une caisse publique ou privée.

                  Le taux de dépenses publiques n'est pas l'indicateur de la compétitivité.

                • Enumérez mentalement dix ou vingt fermetures de PMI : combien sont dues à la Chine ? Sans doute même pas un dixième. La plupart ont fermé à cause de concurrents européens.

                  La Chine produit de l'électronique autrefois japonaise et américaine, des tankers autrefois coréens, des alliages et batteries autrefois australiens, des panneaux photovotaïques autrefois américains et allemands.

                  La seule chose qu'ils nous ont piqué ce sont les rares ateliers de couture qui nous restaient encore (bonnetterie), et ceux-là sont depuis partis au Bengladesh.

                  Quant au yuan il est sur-évalué depuis plusieurs années ! Nous ne sommes plus en 2000.

                  france2100 filochard
                  Vous ne cessez d'insister sur la compétitivité-coût. Celle-ci est importante pour garder son industrie, mais elle ne suffit pas à en recréer une.

                  ????
                  Me serais je trompé sur vous ? cette affirmation est absurde.

                  Même si la France avait les meilleures insitutions d'Europe, à un prix inférieur à l'Allemagne, l'industrie ne reviendrait pas. Car elle ne naît pas de rien : les PMI sont créées par des gens travaillant dans l'industrie pour répondre à des besoins industriels locaux, et elles s'appuient sur un tissu de partenaires locaux.

                  Pour faire revenir l'induistrie sur un terrain désindustrialisé périphérique dans un contexte de marché commun il faudrait que nous nous posions en sous-traitants des entreprises étrangères.

                  Ce qui nécessiterait d'être significativement moins chers que la Pologne (culturellement plus proche de l'Allemagne et avec une forte base industrielle). Soit un SMIC inférieur à 500€ mensuels, moins que le loyer d'un F1.

                  Et je ne suis même pas sûr que ce soit viable car il faut vingt ans pour qu'un pays en développement (sous-traitance) puisse créer sa propre industrie. Or la vague de sous-traitance des années 90 est en train de reculer rapidement du fait d'une robotisation accrue et d'une reconcentration verticale des industries.

                  Il ne suffit donc pas du tout d'être aussi compétitifs que l'Allemagne. Si on veut rester dans le marché commun alors on ne pourra s'en sortir qu'à condition de redevenir un pays en voie de développement. Ce serait un chemin de plusieurs décennies pavées de nombreuses banqueroutes et humiliations.

                  Les marges importantes, la compétitivité cout, ça sert pour tout.
                  Je ne vois pas en quoi vos remarques contredisent celà.

                  Le mieux serait de sortir de ce maudit marché commun pour remettre en oeuvre une politique interventionniste comme celle pratiquée par De Gaulle, la Chine ou les Dragons asiatiques. Le libre-marché ne profite qu'aux vainqueurs - et seulement à court terme.

                  C'est cela oui: si vous voulez un désastre ? laissez l'état intervenir. On a affaire à des nuls, vous avez pas encore compris ça ? il y a que l'armée qui fonctionne encore, et encore on fait de son mieux pour la saboter.
                  Oui BPI France sont pas trop mal j'avoue, mais on ne peut, et ne doit, pas faire beaucoup plus.
                  T'façon dans la high tech l'état même à peut près opérationnel n'est pas outillé pour, c'est pas la sidérurgie, alors un état faillit...

                  Quand l'euro a flambé de 50% vers 2003, ce fut comme si nos charges publiques avaient brutalement augmenté de 100% (prix de notre valeur ajoutée à l'export passant de 100$ à 150$ en un an).

                  Il est donc ridicule de faire une fixette sur 10 points de charges tout en méprisant les questions monétaires. Les charges sont importantes, la monnaie encore plus. En fait le jeu de l'offre et de la demande monétaire compense des charges trop élevées en baissant le pouvoir d'achat.

                  Raison de plus pour avoir de fortes marges pour encaisser les a-coups monétaires. En plus vous ne me contredisez pas: je dit qu'une monnaie doit etre stable, pas qu'elle prenne +50% et -50% en quelques années. Depuis que l'euro et le dollars sont repassés grosso modo a parité, nos exportations ont elles explosées ? non.

                  Enumérez mentalement dix ou vingt fermetures de PMI : combien sont dues à la Chine ? Sans doute même pas un dixième. La plupart ont fermé à cause de concurrents européens.

                  Ce que je sais qc'est qu'au boulot on consomme pas mal de Schneider et que la moitié au moins est fabriqué en Chine. Quand au marché de mes clients il est tenu à 80% par les Chinois et oui les petites boites de ce marché tombaient comme des mouches dans les années 90 mais on en entendait pas parler parce que c'était des petites boites.
                  Tout est à l'avenant. Vidéocolor, filiale de Thomson (disparu aussi) qui fabriquait des écrans cathodiques dans la banlieue de Lyon a il été remplacé par une usine à écran LCD ? non
                  C'est en Chine et en Corée. La Corée, pays comparable au notre, devrait être un modèle, c'est d'eux dont on doit s'inspirer.

                  Quant au yuan il est sur-évalué depuis plusieurs années ! Nous ne sommes plus en 2000.

                  Alors pourquoi le PNB en parité de pouvoir d'achat (PPP) continue il à etre bien supérieur au PIB en dollar (ou Euro) ?

                    filochard

                    • Vous avez une perception statique de l'économie : pour vous à compétitivité-coût égale deux pays devraient connaître le même développement.

                      Or ce n'est pas le cas : l'industrie ne naît pas de rien. Les industries sont crées par des gens évoluant dans l'industrie, en s'appuyant sur tout un écosystème. Sans cela aucune industrie n'est créée, même si votre compétivité-coût est la même que celle du voisin.

                      A compétitivité-coût égale avec l'Allemagne, aucune industrie ne serait créée en France parce que nous n'avons plus d'écosystème, que nous n'avons plus de personnes de l'industrie, et une position géographique défavorable.

                      Le seul moyen de créer une industrie à partir de rien c'est par le protectionnisme ou la sous-traitance. Et dans ce dernier cas il faut des salaires en-dessous de 500€.

                    • La compétivité-coût est importante mais elle ne suffit pas. Si vous choisissez de préserver le libre-marché alors il faut redevenir un pays en voie de développement pour concurrencer la Pologne.

                      Cette voie est trop coûteuse : un massacre social et des décennies de souffrance, sans doute pour ne rien accomplir vu l'automatisaiton qui pointe le bout de son nez. La sous-traitance recule, ce qui ne laissera que le protectionnisme pour développer une industrie nationale.

                    • Je ne parle pas de créer des entreprises publiques (sauf exception). Je parle d'utiliser la commande publique en la réservant à une offre française. Arrêtons de construire des bâtiments publics avec de la construction bois américaine ou de financer des millions de panneaux photovoltaïques chinois.

                      Identifions les secteurs où nous avons des besoins et des opportunités, et lançons des commandes publiques massives réservés à nos entreprises.

                    • Bien sûr que les politiciens sont des nuls, mais c'est aussi le cas en Chine et aux USA, et c'était aussi le cas avant en France, du temps du commissariat au plan.

                      Et pourtant ça fonctionne ! Alors que laisser faire le marché ne recréera jamais des industries dans un pays désindustrialisé où tout peut être acheté à l'étranger auprès d'industries avec des décennies d'expérience derrière elles.

                      Et ne comptez pas sur les start-ups : elles aussi ne se développent pas dans le vide. Si l'Allemagne est championne de l'IoT, il y a une raison. Nous n'avons pas de terreau pour engendrer des entrepreneurs et une demande.

                    • Vous jugez des charges de 10% insurmontables alors que face à un renchérissement monétaire de 50% "y a qu'à faire de grosses marges" ?! Allons !

                    • Les dalles LCD ne sont pas fabriquées en Chine (seulement l'assemblage final) et quasiment aucun fabriquant cathodique n'a survécu à cette transition tant les technologies n'ont rien à voir. Les Japonais ont été les grands gagnants car ils fabriquaient les petits écrans LED et les films argentiques.

                    • PIB et PNB sont à peu près égaux en Chine comme souvent ailleurs : https://fred.stlouisfed.org/categories/33108

                      La parité de pouvoir d'achat (PPA) ne change rien à l'affaire : si l'on veut comparer les deux chiffres ils doivent l'être sur la même base. La PPA ne doit être prise en compte que pour étudier le niveau de vie.

                      Enfin si le PNB avait été plus élevé que le PIB, cela aurait en réalité indiqué que la production serait réalisée en-dehors de la Chine, tant pour les entreprises chinoises (plus de PNB et moins d'exportations) qu'étrangères (moins de PIB et plus d'importations).