merl1
J'aime beaucoup cette réponse, je la trouve très intéressante.
Quelques remarques :
merl1 Vous partez d'une comparaison entre une province et un bout de province, bref vous faites du tourisme à la recherche de "folklore". Mais c'est la république qui a tenté d'effacer ces particularités, la même république qui a installé des morceaux de franciscan sur le sol français.
Je n'en ai pas disconvenu. En réalité, si le mot folklore vous semble péjoratif, je rappelle qu'il provient de Folk-Lore, dont le sens n'a pas de connotation autre que "tradition populaire". Je répugne souvent à utiliser des anglicismes, mais il se trouve qu'il est passé dans notre langue. Je ne fais pas de tourisme particulièrement, je constate simplement l'unité, à tout le moins administrative, de notre territoire. Vous regrettez, probablement à raison, que cette dernière ait été forcée, mais ça ne la rend pas moins réelle.
merl1 Votre vision républicaine vous conduit à voir la Provence chère à Maurras, imprégnée de culture latine, et la Bretagne de culture celte comme "votre sol". Mais on peut bien entendu les comparer et se revendiquer de l'une ou de l'autre.
Evidemment. Encore que, si j'ai probablement des biais culturels dont certains inconscients, je préfère volontiers ma nation à la république.
merl1 On est loin du simple "folklore" et de "votre sol" républicain que vous voyez uniforme. l'Histoire n'a pas commencé en 1789. L'héritage provençal m'est étranger tout autant que votre vision républicaine.
Là encore, vous me prêtez des intentions que je n'ai pas. Je ne pense pas la France uniforme, bien que je partage votre vision du travail d'uniformisation qui a eu lieu. En revanche, je la prends telle qu'elle est aujourd'hui.
merl1 Votre vision républicaine vous conduit à voir la Provence chère à Maurras, imprégnée de culture latine, et la Bretagne de culture celte comme "votre sol". Mais on peut bien entendu les comparer et se revendiquer de l'une ou de l'autre.
Evidemment, mais je n'en vois pas l'objet. C'est l'appartenance à l'une ou l'autre qui conduit à la préférer dans la plupart des cas. Ou tout au moins à s'en revendiquer. Vous aurez bien du mal à en décréter l'une supérieure à l'autre autrement que sur la base d'inclinations personnelles.
Pour finir donc. L'ensemble dans lequel la comparaison est proposée importe peu. On chérit son héritage comme une part de soi et c'est une raison suffisante, pour moi, pour se défier de toute altération future.