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Tout d’abord, les écrits et actes belliqueux de chaque tradition devraient
être interprétés en fonction du contexte historique donné, mais sans les minimiser.
Cela vaut pour les trois religions :
– les cruelles « guerres de Yahvé » et les impitoyables psaumes de vengeance
dans la Bible hébraïque devraient être compris avec pour arrière-plan le
contexte de la confiscation des terres et la situation d’auto-défense contre
des ennemis plus puissants;
– les guerres chrétiennes de missionnaires et les « Croisades » ont trouvé leur
origine dans l’idéologie ecclésiastique du haut et bas Moyen Âge;
– les appels du Coran à la guerre reflètent la situation du Prophète à l’époque
de Médine et le caractère spécifique des sourates médinoises. Ces appels
contre les Mecquois polythéistes ne peuvent justement pas être utilisés de
nos jours comme un principe qui justifierait l’usage de la force.
Il importe ensuite que les paroles et les actes en faveur de la paix de
chaque tradition soient pris au sérieux pour pouvoir servir d’impulsion dans le
présent. Une telle attitude devrait être relativement facile pour les chrétiens dont
les souvenirs originels ne remontent pas à des héros et prophètes belliqueux tels
que Moïse et Élie, ou à un roi agressif comme David, mais à un prêtre de la nonviolence
et à une Église primitive qui, du moins dans l’Empire romain, a connu
son expansion non par la violence mais par un message de justice, d’amour et
de vie éternelle.
https://www.icrc.org/fr/download/file/86304/irrc_858_kung.pdf
mais je voudrais surtout retrouver cette étude américaine qui démontre qu'on retrouve 10 fois plus le mot guerre dans la Torah, que dans le Coran ( comptage par ordinateur )