« Refuser l’immigration illégale est soit une maladie psychique soit un crime »
Publié par Gilles William Goldnadel le 4 septembre 2019
Je refuse de m’habituer à l’injustice. Je refuse que mon âme s’habitue.
Vendredi sur la radio de service public. Daniel Cohen est l’invitée de la matinale.
Il vient de commettre un ouvrage collectif qui se veut scientifique sur le populisme.
Il est présenté comme un « économiste ». Mais la radio active ne dit pas qu’il est également le conseiller du think- tank de gauche la fondation Jean-Jaurès ni qu’il a soutenu Hollande puis Benoît Hamon. Rien qu’un scientifique. Mensonge par omission. La petite piquouse idéologique du matin sur la radio active de sévices publics. Pour Cohen, le populisme de gauche est gentil et celui de droit est méchant. Citation phare sur ce populisme- là : « Il a un rapport blessé à autrui qui prend toutes les formes possibles dont la phobie migratoire ».
Vous avez bien lu : le refus d’une immigration massive et illégale considéré comme une maladie psychique, une crainte irrationnelle et déraisonnable.
Ainsi moi, lorsque je dis que l’immigration souvent illégale, avec son intégration ratée, n’est pas une chance pour la France et qu’en matière d’insécurité, de terrorisme, de massacres de juifs, elle est même une tragédie, pour ce Monsieur Cohen, je suis bon pour le divan ou l’asile. Je refuse de m’habituer à cette injustice- là qui est la confiscation de la démocratie sur l’audiovisuel public et ce matraquage qui confine au dressage.
Et quand le refus de la violation des lois sur les flux migratoires n’est pas une pathologie psychique, c’est un crime. L’asile ou la prison. Ainsi de ces jeunes Français qui osent se dire « identitaires »,donc pas très loin de nazis dans l’imaginaire fantasmatique gauchisant en majesté, et qui ont entrepris médiatiquement de montrer la faillite de l’État et de l’Europe en matière de respect des frontières.
Les poursuites avaient échoué à trouver la moindre trace de racisme. La plupart des juristes s’accordent à reconnaître la fragilité de l’accusation. Aucune violence. Six mois fermes. On compare avec les relaxes obtenues par ceux qui assistent illégalement les clandestins illégaux et qui sont reçus triomphalement sur les chaînes publiques. Et l’on comprend que la sociologie du journaliste est la même que celle du magistrat. La participation de la présidente du tribunal, il y a quelques années, à un colloque à Toulon co- organisé par la LDH et consacré aux immigrés, avec la présence de plusieurs organisations d’extrême-gauche favorable à une immigration sans frein (Cimade, Gisti etc.) associée à cette peine exorbitante du droit commun est de nature, une fois encore, à faire douter de l’indépendance d’esprit d’une partie de la magistrature assise. Celle du debout n’existant pas. Six mois fermes.
Je refuse fermement que mon âme s’habitue au totalitarisme orwellien et rampant.