[supprimé] Votre argumentation m'amène à adopter votre point de vue sur le comportement inadapté du prof,

Un prof de philo discute beaucoup plus avec ses élèves que d'autres profs car son métier incite à des réflexions sur la politique, la métaphysique, l’éthique, la logique, ... chez des jeunes adultes ou presque.
Je pense qu'il s'est alarmé de l'immobilisme des politiques, ... Je suppose qu'après le meurtre de Paty et la découverte que plusieurs ados ont eu une part de complicités au sein du collège ou enseignait Paty, Lemaire a dû penser qu'il y avait urgence au vu du lieu où il enseigne cad dans une ville où l'islamisme s'exprime ouvertement.

Dashwood En clair: sa neutralité ? Pipeau. Je n'y crois pas.
Ce type fait de la politique. Il ne l'ignore pas. (Si??)

Vous m'avez mal lue, j'ai écrit : "Ce franchissement des limites de la neutralité exigée par sa fonction"

Qu'il soit engagé en politique, c'est indéniable puisqu'il milite dans un micro-parti faisant de la laïcité son cheval de bataille, le présenter en opportuniste à la machiavel me semble plutôt excessif.

Dashwood En clair: sa neutralité ? Pipeau. Je n'y crois pas.
Ce type fait de la politique. Il ne l'ignore pas. (Si??)

Et ?
Tu veux dire qu'il se fiche du sort d'élèves qui peuvent basculer dans l'islamisme ? Son but ne serait que politique ?

[supprimé]

Comme quoi tous les profs ne sont pas de gauche , comme le dit la légende .

[supprimé] Il aurait dû s'exprimer au nom de son micro-parti, et accessoirement signaler qu'il était prof, ce que fait Alexis Corbières, l'un des porte-paroles de LFI.

Voilà.
Je ne pense pas qu'un enseignant puisse être engagé en politique au plan national sans un détachement administratif de sa fonction. A fortiori en zone sensible.

Le droit de réserve est rappelé à tous, notamment en période pré-électorale.

[supprimé] Comme quoi tous les profs ne sont pas de gauche , comme le dit la légende .

Les profs qui parlent des profs sont de gauche.
Dans tous mes potes de resto à midi (hors covid), un seul vote à gauche. On s'arrange toujours pour lui faire payer un apéro qu'il n'a pas bu, histoire de lui gâcher l'après-midi. Il roule dans une saab qui aurait pu croiser Lady Di.

Avec des housses en velours mauve.

[supprimé]

Ouaip.
Le parti républicain solidariste...
Vous avez fait un tour sur leur site? Il est plus qu'engagé.

Vous savez, je suis prof et toute petite élue minable de rien du tout, sans étiquette. Je vois exactement comment procèdent ces bestioles.

[supprimé] Je suis tout à fait d'accord avec vous.

katou Son but est politique, oui.

Peut-être que ce prof a eu peur de finir comme Samuel Paty avec ses propos de donneurs d'alerte et que la seule solution qui se proposait à lui, ou même que les services de sécurité lui ont proposé, était de se médiatiser le plus possible. Car oui, effectivement, lorsqu'on est médiatisé, aussi paradoxal que ça puisse paraître, on est plus à l'abris d'agressions. La même stratégie a été employé pour Milla. Les islamistes l'air de rien ont une stratégie, celle de pas se diaboliser non plus aux yeux de l'opinion publique et du terreau ciblé et convertible, si je puis dire.

[supprimé] Voilà.

Le droit de réserve est rappelé à tous, notamment en période pré-électorale.

Vous m'avez fait manger mon chapeau, laissez-moi au moins le privilège de terminer la mastication de sa garniture.

Ca tourne au gag. Encore eu la main verte, Madame Irma.

Alors, mythomane Didier Lemaire ? Rien ne le prédestinait en tout cas à enflammer le débat sur l'islamisme dans les banlieues françaises. Créateur d'une minuscule formation politique, le Parti républicain solidariste, dont le programme martèle « laïcité, laïcité, laïcité » à toutes les pages, il n'a quasiment jamais fait parler de lui au lycée de Trappes. Apprécié de beaucoup de ses anciens élèves, considéré comme un très bon prof par sa hiérarchie, il n'a jamais eu le moindre problème depuis vingt ans qu'il enseigne : « Je n'ai jamais eu de souci avec lui, confie Anne-Laure Arino, son proviseur de 2016 à 2018. Il était même très discret ». Elle raconte qu'il était très impliqué dans la vie culturelle de l'établissement, qu'il participait aux travaux d'un comité pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation. Petit bémol tout de même : « En privé, explique-t-elle, Didier avait une peur non maîtrisée de l'islam qui le rendait moins libre dans la pratique de ses cours face à des élèves dont la majorité sont des musulmans... »

Cependant, un flic de haut rang, goguenard et définitif, glisse à son sujet : « C'est un mytho... »

C’est notamment ce qui peut expliquer pourquoi ni Jean-Michel Blanquer, ni Gérald Darmanin, plutôt allants sur ces questions-là, ne lui ont pas apporté un très franc soutien.

Requinqué par ce communiqué - « un texte magnifique et plein d'espoirs » -, soulagé que d'anciens élèves lui aient écrit pour le soutenir à fond, mais inquiet pour ses élèves d'aujourd'hui qui, selon lui, subissent « une énorme pression religieuse », Didier Lemaire évoque une nouvelle piste professionnelle : la direction d'une mission interministérielle sur la défense des valeurs républicaines. « Si Jean-Michel Blanquer me dit oui, ce serait une issue heureuse pour tout le monde. » Le prof clôt l'entretien d'un coup : « Désolé, j'ai rendez-vous avec le commandant de police pour mettre en place ma protection rapprochée ». Et après ? : « Une semaine de vacances, pour tout oublier... »

https://www.marianne.net/societe/education/trappes-didier-lemaire-mytho-ou-heros