Ancien maillot jaune, Mathieu Van der Poel abandonne à son tour
Le Coin des Cyclistes
Ben O’Connor remporte la 9e étape du Tour de France , Tadej Pogacar conforte le jaune
Une échappée pour les pois et la victoire d’étape
C’est dans le premier col que les hostilités ont été lancées. Dans la Côte de Domancy, deux bagarres se sont joués : prendre l’échappée du jour et aller chercher les points au classement du maillot vert. Sonny Colbrelli et Michael Matthews se sont livrés une bataille acharnée pour prendre 20 points. Mais, aussitôt, les grimpeurs ont repris le relais. Julian Alaphilippe notamment s’est montré à l’avant mais il a raté le bon coup. Devant, se sont Nairo Quintana (Arkéa-Samsic), Michael Woods (Israel Start-Up Nation), Sergio Higuita (EF Education Nippo), Ben O’Connor (AG2R Citroën), Lucas Hamilton (BikeExchange) ont pris quelques longueurs d’avance sur un gros groupe. Wout Poels (Bahrain-Victorious), le maillot à pois, a été présent un temps dans ce bon groupe. Mais il a finalement cédé et laissé passer de nombreux points au classement de la montagne face à Quintana.
Nairo Quintana donne tout dans le Col du Pré
Dans le Col du Pré, Nairo Quintana, déjà défait de Poels, s’est montré beaucoup plus fort que Woods qui a fini par exploser. Dans le Cormet de Roselend, O’Connor et Huiguita sont montés avec le Colombien d’Arkéa-Samsic. Mais c’est bien ce dernier qui est allé chercher les points au sommet, s’assurant presque de prendre le maillot à pois. La descente du Cormet de Roselend a été dantesque. Transis de froid, les coureurs ont été plus que prudents et certaines chutes ont alors eu lieu. O’Connor lui, a été distancé par les deux Colombiens à l’avant.
O’Connor piège les Colombiens
Au pied de la montée de Tignes, les cartes dans l’échappée ont été redistribuées. Ben O’Connor de retour, c’est Nairo Quintana qui a littéralement explosé. Complètement à l’arrêt, le pensionnaire de l’équipe Arkéa-Samsic a été rapidement écarté de la victoire d’étape. Quelques kilomètres plus loin, c’est Higuita qui a complètement lâché prise. O’Connor a alors géré son effort à plus de 10 kilomètres de l’arrivée. L’Australien de l’AG2R Citroën, en plein gestion, n’a jamais vu le retour d’adversaires de l’arrière et s’est offert une victoire de prestige à Tignes. Dans le groupe des favoris, INEOS Grenadiers a pris le manche en imposant son rythme. Richard Carapaz a tenté une attaque. Mais il a été contré par Tadej Pogacar qui est parti seul !
Le top 10 de cette neuvième du Tour de France, à Tignes. Ben O'Connor a creusé de gros écarts sur le reste de l'échappée
Le nouveau classement général du Tour de France après 9 étapes. Ben O'Connor devient le dauphin de Tadej Pogacar, Guillaume Martin se replace à la 9e position devant David Gaudu.
Tadej Pogacar a encore montré sa supériorité aujourd'hui avec une accélération qui a dégouté ses rares adversaires.
Un Tour de France pluvieux, qui galvaude les Alpes avec un vainqueur tout désigné qui domine en montagne comme sur les chronos sans partage.
Côté français on se consolera peut être avec un Top 10 de Gaudu et Martin ou une victoire d'étape de Julian Alaphilippe.
Je trouve ce Tour de France bien triste à suivre pour le moment.
Tour de France 2021 : le résumé de l'étape 9
les commissaires ne repêcheront pas les hors-délais. Les 7 coureurs concernés, dont Arnaud Démare et Bryan Coquard, vont bien rentrer à la maison à l'issue de cette 9e étape. Coup dur pour les deux sprinteurs français
Étape 10. Mardi 6 juillet : Albertville – Valence (190,7 km)
Etape assez ennuyeuse aujourd'hui avec l'étonnant O Connor, coureur inconnu qui met 5 minutes à tous les autres échappés dont G. Martin, sensé être un grimpeur mais qui finit derrière le sprinteur Colbrelli...
Pogacar en a remis une petite couche et derrière ça finit groupé comme des moutons, étant incapables de se départager. Bref, reste les paysages comme dirait Morok.
[supprimé]
Quand on propose pour explication finale une montée indigne du Tour de France, on obtient une étape fadasse, ce n'est pas plus compliqué que ça.
S'achevant au beau milieu de ce qui se fait de pire en montagne, le bétonnage massif au service de la fabrique à pognon, cette séquence, de surcroît mal dessinée dans son enchaînement de difficultés, nous propulsa au fond de l'ennui sur les vingt-cinq kilomètres les plus laids des Alpes. Si l'on suivait les coureurs, on finissait chez Morphée, si l'on s'en détournait pour s'imprégner du cadre de la procession, on finissait penché sur la bassine.
Bref, ASO a reçu son chèque des promoteurs du cru, Pogacar en a collé une trentaine de plus, sans doute pressé de fuir ce coin, et ... c'est quasiment tout.
De Bourg-Saint-Maurice, il suffisait d'inverser le clignotant devant la mairie et de terminer en partant vers la droite avec un HC en escaladant La Plagne, chère à Fignon. Mais business is business.
Le Tour sans course, c'est déjà moyen, mais un Tour sans course et sans paysage, c'était aujourd'hui du côté de Tignes, la station de ski qui a inventé le métro pour monter au glacier de la Grande Motte, histoire que les têtes de veau se retrouvent dans leur élément.
Je retourne à ma bassine.
[supprimé] Il suffit pour résumer de voir la troisième place du sprinter Sonny Colbrelli dans une étape dite de haute montagne.
[supprimé]
Le Tour n'est plus qu'une caravane publicitaire. Je suis surpris qu'une prochaine édition ne soit pas pas encore programmée au Qatar en décembre.
[supprimé] Il faut leur laisser le temps de créer des montagnes à plus de 2000 m d'altitude...soyons patients! ;-)
Photos; ETAPE 9: Cluses → Tignes, 145 km
katou Je voulais revenir sur ce point. On a pu voir ses derniers jours à quels points ce sport peut se révéler ingrat suivant les conditions météorologiques que les cyclistes doivent affronter et encore celui qui n'a jamais expérimenté ceci n'aura qu'une mesure partielle de ce qu'ils peuvent endurer. Le froid et la pluie sont évidemment leurs pires ennemis et quand vous devez passez 4 heures sur un vélo et que vous arrivez frigorifié, vous vous dites que vous êtes un peu maso de faire ça et le pire pour eux, c'est qu'ils doivent repartir le lendemain en ayant parfois les mêmes conditions.
Ajouter à cela les chutes qui peuvent réduire à néant des mois de travail en quelques secondes, le stress, l'ingratitude de certains spectateurs et si pour certains, ceci sera compensé par la gloire des victoires et des podiums, ce n'est pas le cas de tous et certains passeront leurs carrières à porter des bidons pour leurs leaders et à faire "le sale travail".
Tour de France 2021 : le résumé de l'étape 10
Mark Cavendish ne s’arrête plus et remporte la 10e étape du Tour de France
Deux échappés croqués par le peloton
Dès le baissé de drapeau, deux hommes ont pris les devants : Tosh Van Der Sande (Lotto Soudal) et Hugo Houle (Astana-Premier Tech). Très rapidement, le duo a pris jusqu’à 6 minutes d’avance avant que le peloton ne se décide à chasser. Stefan Kung (Groupama-FDJ) a tenté de relancer la course derrière, mais sa tentative a très vite été avortée par les équipes de sprinteurs. Finalement, l’écart a rapidement été réduit et il n’a laissé aucune chance aux échappés. La fin de l’étape, annoncée piégeuse avec la météo et le vent, a profité au peloton qui est revenu sur Van der Sande et Houle à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée.
Deceuninck lance une bordure, un sprint à Valence
Dans la dernière bosse du jour, les équipes de sprinteurs ont tenté de faire sauter Mark Cavendish, en vain. A 15 kilomètres de l’arrivée, Deceuninck – Quick Step, sous l’impulsion du champion du monde Julian Alaphilippe, a accéléré pour faire exploser le peloton. Plusieurs groupes se sont alors formés mais sans grands piégés. Dans les rues de Valence, c’est bel et bien un sprint qui a conclu la journée. Et comme d’habitude sur ce Tour de France 2021, Mark Cavendish s’est imposé pour la 3e fois.
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Le classement de cette 10e étape du Tour de France 2021.
Malgré la nervosité dans le final et les tentatives de bordures, le classement général reste inchangé. Tadej Pogacar reste en jaune