courtial
Assez bizarrement, j'ai au moins un point commun avec l'horrible Zemmour: J'ai la modernité en horreur. Je déteste l'art moderne, l'architecture moderne, et même la littérature moderne hors celle que je produis, ce qui est quand même la moindre des choses.
Mes préférences vont à Balzac et Maupassant, La Bruyère, Flaubert, voire même de loin en loin Hugo, à cause de la musique des mots. Je gage que ce mec devait parler en alexandrins quand il allait acheter un pain chez le boulanger. (Ou, par erreur, chez le boucher).
Certains contemporains, comme Houellebecq, ont un style acceptable, mais au final pas grand feeling. On n'entre pas dans ses histoires.
Amélie Nothomb, c'est pire encore. Exhaustivement illisible. Où est passée l'antique musique des hexamètres dactyliques? Dans la poubelles des "Marseillais"? (pas les habitant de la ville, les handicapés mentaux).
Je gage qu'à l'aune de votre style vous tomberez peut-être d'accord avec moi.
A mes yeux, un bon roman, c'est une histoire, de l'émotion, et du style. Même les ouvrages philosophique se doivent de prendre en compte les mêmes règles, au risque d'effleurer le sophisme, mais dans le but de séduire le lecteur. Je concède à Onfray ces qualités, qui rendent lisible un ouvrage interminable de 600 pages portant sur les tares de l'Escroc Viennois. Un peu partial, mais on rigole quand même bien. La méchanceté de cet homme...
Dommage qu'il ait un peu pompé sur le "Livre noir de la psychanalyse".
A noter quand même la lamentable contr'attaque de Roudinesco.
Bref