cheshire-cat
1- Par catholique - libéral, j'entends une espèce de Janus qui tantôt se réclame du catholicisme, tantôt de principes libéraux tels que la liberté de conscience, de pensée : tous les acquis de 89 et suivants, si vous voulez résumer plus simplement, sans jamais se rendre compte des multiples contradictions qu'il admet. Il est catholique dans la mesure où il continue de respecter la doctrine, et la conduite qui s'y rattache, libéral dans la mesure où il la détruit, la jette à la poubelle. C'est une appellation qui se rapproche de l'oxymore. Il est et catholique et libéral, si vous voulez éviter le tiret.
Le spectre court du catholique "zombie" au rare catholique encore pratiquant, en passant par le catholique "cafeteria", comme disent les américains. J'use de termes aujourd'hui employés afin que vous compreniez facilement de qui je parle. Pour les pires, ils n'ont absolument plus aucune connaissance de leur religion.
2- J'ai affirmé précédemment que si l'on parle en philosophe réaliste, on pouvait envisager la doctrine catholique comme une sophistique accomplie. J'ai omis de préciser que ce n'est plus vrai depuis Vatican II, que l'on peut désormais attaquer la cohérence de cette doctrine : elle dégénère par rapport à avant Vatican II.