herisson2 L'énergie éolienne représente 48 % de la production d'électricité au Danemark

Il ya quelques années, un jour de vent plus ou moins constant, par un hasard, l'Espagne a produit plus de 50% de son énergie à base d'éoliennes.
Le problème c'est non seulement la production mais le stockage car cette énergie n'est pas constante.
Une souce beaucoup plus constante serait celle des courants marins avec des méga-turbines, mais il y a 3 soucis : ça plait pas aux écolos, qui ont l'air beaucoup plus prompts à protéger les poissons que les oiseaux et nous-mêmes, ça plait pas à la défense nationale car la moindre torpille mettrait en péril la source d'électricité, ça nécessite encore plus d'entretien et beaucoup plus difficile d'accès que les éoliennes. Néanmoins ce serait de loin plus rentable et viable économiquement que l'éolien qui frise la non rentabilité écologique (plus cher en énergie à fabriquer et à entretenir que ça ne rapporte) à l'image des cellules photovoltaïques.
Actuellement le système Français imaginé dans les années 70, continue à avoir 0 défaut et à être le plus écologique du monde, et meilleur système anti-dégagement CO2. Les centrales nucléaires produisent un courant à peu près constant, surcapacitaire (au cas où et sinon on exporte), l'hydroélectrique permet non seulement une production non constante mais aussi un stockage (à capacité non constante aussi), et pour corriger, on a un production d'origine thermique d'appoint. Je rappelle qu'on a testé des projets très avancés de centrale solaire (à base miroirs et sels en fusion), placée en hauteur au-dessus des nuages dans les Pyrénées et une usine marémotrices. Les deux solutions ont été jugées non rentables. Et ne pas oublier que le système imaginé dans les années 70 comprenait une chose qu'on a abandonné, faute d'argent et de bêtise, un et même deux surgénérateurs. la France des années 70/80 était plus écologique que la France d'aujourd'hui et de demain.

agri-info-intox
Très impressionnante baisse du nucléaire (moins de la moitié de la production d'il y a 10 ans) et du coup on passe d'exportateur d'énergie à importateur. On importe donc de l'électricité produite à partir du charbon allemand ?
Il faut voir que c'est un des seuls secteurs qui aurait pu contribuer encore aux exportations française et qu'on dégomme artificiellement.

19 jours plus tard
2 ans plus tard

Les éoliennes c 'est du vent.

Une vidéo, excellente, qui dure 3 minutes, le montre :

Depuis 15 jours, ciel gris et absence de vent. Ca marche ensemble en régime anticyclonique, l'hiver. Je me demande ce qui arriverait si on dépendait des éoliennes et des panneaux solaires...
Dans le même temps, on s'apprête à imposer le chauffage et les voitures électriques!
Juste pour mémoire, en Corse, ces dernières sont alimentées par des centrales à charbon.
Il serait temps de lancer un vrai débat au sujet de la transition énergétique, en tenant compte des faits, et non des opinions politiques partisanes.
La vérité est d'ailleurs que le renouvelable hexagonal est produit par les barrages hydro-électriques. On n'additionne pas les pommes et les oranges. Le terme "renouvelable" contribue à donner une idée fausse du réel

    Poufpouf Il serait temps de lancer un vrai débat au sujet de la transition énergétique

    Un vrai débat utile, donc sans politiciens et non démocratique, cela parait difficile!

    poto Il faudrait enterrer les éoliennes.

    Les éoliennes en mer profitent du vent de mer, les éoliennes enterrées profiteraient du vent de terre...l'idée doit pouvoir séduire l'écolo de base...

      sangtriste

      Comment des éoliennes enterrées pourraient-elles fonctionner ? Avec le vent produit par les élytres des insectes fouisseurs ? Ou par le vent généré par le mouvement des pattes des taupes ?

      Il y a un truc qui m'échappe, là !

      Par contre, il serait réalisable de remplacer les centrales atomiques par des "éoliennes" sous-marines placées en profondeur, dans les courants majeurs. Fonctionnement permanent, 24 h sur/24, et 365, ou 363 jours par an.

      Avec en outre des prix de revient et d'entretien incomparables par rapport aux mêmes dépenses pour des vraies centrales classiques, quel que soit leur système de fonctionnement.

        Sargon Il y a un truc qui m'échappe, là !

        C'est bien de l'admettre...un début d'évolution, peut être! 😀

        Sargon Par contre, il serait réalisable de remplacer les centrales atomiques par des "éoliennes" sous-marines placées en profondeur, dans les courants majeurs. Fonctionnement permanent, 24 h sur/24, et 365, ou 363 jours par an.

        Avec en outre des prix de revient et d'entretien incomparables par rapport aux mêmes dépenses pour des vraies centrales classiques, quel que soit leur système de fonctionnement.

        🤦‍♂️
        Il y a eu dans le monde au moins une petite dizaine d'expérimentations d'hydroliennes dans les 20 dernières années.
        Elles ont été un tel succès qu'il n'y a jamais eu de suite à ces expériences et jamais de mise en oeuvre industrielle: d'où sortent donc vos estimations de coût?

        Voilà ce qu'il est advenu de la première usine d'hydrolienne française:
        https://www.notre-planete.info/actualites/1391-fin-energie-hydrolienne
        Elle a été fermée avant même d'en avoir produite une seule.

        Et avec un coût:

        Ainsi, produire de l'électricité à partir d'hydrolienne coûte environ 300 euro le MWh, c'est le double de l'éolien sur mer!

          Les éoliennes brassent du vent, du moins quand il y a du vent, comme ceux qui nous gouvernent ! 😆

          L'éolien étant vendu comme l'axe principal de la "transition" énergétique allemande:

          Moi , je trouve cela bien les éoliennes , pas plus laid que des moulins à vent de toute façon. Et moins polluant qu'une centrale thermique

            grishka

            Ces estimations de coût de revient sont pour le moment très fantaisistes. Parce que l’on n’en sait rien. En outre, un certain nombre de faits incontestables existent, même si les enseignements que l’on peut en tirer sont en ce moment, actuellement, sans signification.

            Le prix de revient actuel d’une hydrolienne à fixer en eaux semi-profonde est très élevé. Ne serait-ce que parce que la fabrication de cette hydrolienne, actuellement davantage une expérience qu’une réalisation industrielle, n’a aucun rapport avec ce qu’il deviendrait si cette fabrication se multipliait sur grande échelle.

            En outre, une fois mise en place, l’entretien devient minimal. Les câbles posés en fonds marins à basse ou moyenne profondeur, ne bougent pas. Sauf évidemment les risques naturels, comme un mouvement du sol, ou une éruption marine. Il est évident que l’on n’en posera pas sur les failles sismiques. Mais dans ce domaine de la nature des sols, les centrales terrestres courent beaucoup plus de risques en cette affaire qu’une installation terrestre. Et un câble rompu même à cent mètres de profondeur, est relativement simple à réparer, et nous savons le faire depuis très longtemps, depuis que l’on pose des câbles à travers l’Atlantique. En outre, un câble rompu en mer est infiniment moins dangereux et plus facile à réparer, et pour bien moins cher, que des lignes à haute tension et leurs désagréments pour l’environnement.

            Quant au prix de revient de la ligne sous-marine, il vaut rien au regard du prix de revient d’une centrale nucléaire.

            Et d’autres éléments importants ne me viennent peut-être pas à l’esprit tout de suite. Par exemple la résolution du grave problème lié au rafraîchissement des cœurs de réacteur et des barres de combustible, qui nécessitent de grandes quantités d’eau. D’où l’installation des centrales près des fleuves et des rivières. Mais si le niveau de l’eau baisse trop, et par ces temps de réchauffement c’est de plus en plus vrai. il faut en extrême urgence couper le réacteur. Ou tout explose. Et ce n’est pas seulement baisser un coupe circuit. Il faut des semaines, sûrement au moins un mois s’il m’en souvient, pour relancer un réacteur qui a été coupé.

            Sans parler du grave problème de cette eau qui après avoir rafraîchi le cœur de la centrale, se trouve réchauffée. Cela a, dans un premier temps, ravi nos industriels du luxe qui ont monté des élevages de crocodiles au pied de plusieurs centrales nucléaires. Par exemple en Normandie, ou le long de la Durance et du Rhône. Mais si le niveau baisse, non seulement cela met en danger le réacteur, mais amène à devoir se débarrasser des crocodiles en vitesse. Nombre de commissions se sont penchées sur la question, mais à ce niveau, ce problème est du folklore et relève des Syndicats d’Initiative.

            Et si dans de nombreux pays, dont largement la France, les expérimentations des hydroliennes traînent beaucoup, c’est simplement parce que le lobby du nucléaire continue la politique de forcer à l’utilisation du courant des centrales nucléaires, aux dépens recherchés des autres formes de production d’énergie. La politique en la matière initiée par De Gaulle est toujours strictement en vigueur. Seule compte l'électricité nucléaire.