Haaa !!!, en l’occurrence l’auteur de dit absolument pas cela. En découpant les phrases à la machette, on peut faire passer n’importe quel texte pour débile.
J'avais commencé à rédiger une longue réponse, mais tout est dit dans ma réponse courte.
Concision, efficacité, gain de temps.
Il ne dénie pas le racisme anti-blanc (c’est-à-dire par la manifestation d’hostilité envers un groupe donné) mais pour distinguer sa nature ensuite.
Il le dénie.
Si vous vouliez replacer ma citation dans son contexte, c'est son intro qu'il fallait citer.
Les sociologues affirment souvent que le "racisme anti-blanc" n'existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu'il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la "bien-pensance". Derrière cette idée, ce qu'il y a en jeu, c'est la compréhension de ce qu'est le racisme. Le plus souvent, celui-ci est perçu comme un sentiment individuel - en grande partie parce que les mouvements et politiques anti-racistes contribuent largement à le cadrer ainsi. Pourtant, du point de vue sociologique, ce n'est pas cela le racisme. Le racisme, c'est un système. Explications.
Traduction: le racisme anti-blanc n'existe pas si on se place dans le "bon" contexte, puisque si on réfute l'affirmation , c'est que l'on fait preuve de "mauvaise foi" pour ne pas "comprendre ce qu'est le racisme".
C'est à dire le vrai racisme, en opposition avec la définition courante.
Désolé, mais moi je ne parle pas le sociologue, mais le francais.
Je passe sur les deux paragraphes suivant qui sont d'une indicible vacuité, mais qui se résume par ce que je viens d'écrire au-dessus.
Là dessus, vient se coller la citation de Colette Guillaumin, attention, ca décoiffe:
Qui pense que le blanc est une couleur ? Que les chrétiens sont une race ? Qui pense que l'homme se définisse par un sexe ? Les caractères physiques du majoritaire n'ont pas le statut de marque, en effet ils ne sont pas destinés à être des limites ni des spécifications. Par contre quel nègre, quel juif, quelle femme ne sait pas qu'il est tel ? S'il ne le savait pas (et au départ il ne le savait pas plus que le majoritaire ne sait qu'il l'est) la société le lui a appris rapidement, quelque qu'ait été son opinion personnelle sur la question de sa propre définition. Ce qui prend rang de marque est réservé au minoritaire et ne prend son sens que dans son rapport à ce qui n'est pas marqué ; la race prend son sens de ce qui n'est pas racisé (p.108-109).
Vous m'excuserez, mais quel blanc, catholique ou homme ne sait pas qu'il est tel? Et? Qu'est-ce que démontre ce laïus? Aligner des questions constituent-ils un argumentaire convaincant?
Bon, je n'ai pas envie d'écrire un roman, mais plusieurs autres choses dans le texte me sorte par le nez, comme "dark skinned" qui voudrait dire noir (on les appelait nigger), la connerie stupéfiante consistant à dire que tous les blancs ont bénéficié du racisme (dans l'idée, déjà répondu ici), le parallèle idiot entre USA et le reste du monde (un certain nombre de noirs ont été emmenés de force aux USA, alors qu'en Europe, les immigrés sont venus de leur plein gré), etc...
Bref, ce texte brille surtout pas l'absence du moindre élément argumentaire de valeur, émaillé par quelques idioties.
Rien que l'expression "racisme anti-blanc" est d'une connerie sans nom à mes yeux et il essaye un peu de nous faire gober ce qu'on nous a fait gober au sujet de la discrimination: il y aurait un racisme "positif" (aka les minorités opprimées ne peuvent en fait pas faire preuve de racisme) vs un racisme "négatif" (les blancs toussa), comme il y aurait une discrimination "positive" vs une discrimination "négative".
Ben non, désolé: je suis contre le racisme et les discriminations parce que les principes mêmes de ces deux choses sont intrinsèquement mauvais.