[supprimé]
danielle49 Je déduis de votre agressivité que vous êtes une pécheresse forcenée. Peut-être même avez-vous déjà mis à mort le fruit de vos copulations libertines.
danielle49 Je déduis de votre agressivité que vous êtes une pécheresse forcenée. Peut-être même avez-vous déjà mis à mort le fruit de vos copulations libertines.
@tell “
... Une cocasse pour la route: "J'ai remarqué que tous ceux qui sont favorables à l'avortement sont déjà nés." Reagan ...
... Posez-vous la question si la vie est moche au point qu'elle ne mérite même pas d'être vécue. ..."
C'est au tout puissant d'en décider (s'il existe, qu'il nous édicte clairement sa Loi et nous écrive si besoin des avenants afin de supprimer les pléaïdes d'interprétations).
[supprimé] C'est au tout puissant d'en décider (s'il existe, qu'il nous édicte clairement sa Loi et nous écrive si besoin des avenants afin de supprimer les pléaïdes d'interprétations).
Le problème, c'est qu'il ///langage. C'est tout sauf une critique, bien sur. Tout le monde a le droit de vivre éternellement.
[supprimé]
J'aurais osé: Le fruit de vos entrailles est benné.
[supprimé] obéir aux commandements que Dieu nous a donnés.
Dieu peut toujours donner des commandements à qui bon lui chante, on n'est pas obligé de les garder.
Sarkonaute votre "muflerie" ne mérite aucune réponse !
Les députés ont voté l'allongement de la durée légale pour avorter de 12 à 14 semaines. Le texte doit maintenant passer au Sénat.
Ce vote a pour moi quelque chose d 'affligeant. On refuse le droit à l 'existence d'un petit être; on définit le moment à partir duquel on peut décider s ' il s 'agit d'un déchet que l'on peut éliminer ou bien si c 'est un être vivant que l 'on doit respecter. Depuis la conception il y a une continuité dans le développement de la vie à l'intérieur du sein de la mère. Si cette vie dépend de celle de la mère, ce foetus n 'est cependant pas un organe de la mère, cette dernière ne peut en disposer comme si elle en était propriétaire. Ce n 'est pas Elle, c 'est Lui.
On mesure l' humanité d 'une société à sa capacité à respecter la vie.
Paulau, tes propos sont totalement à côté de la plaque. Et prouvent simplement que tu n’as rien compris à ce qu’est le sort des femmes en matière de sexualité et de conception.
L’avortement est un drame pour chaque femme qui s’y résout. Alors qu’à lire ce que tu en penses au fil de la discussion, il s’avère que pour toi il s’agit d’une chose relativement bénigne, quasiment un caprice de femme. Et qu’elles avortent un peu comme s’il s’agissait pour elles de choisir la couleur d’un chandail.
Le fœtus apparaît et se développe à l’intérieur du corps de la mère. Seule la mère est concernée directement par ce que ce fœtus devient. Elle en est responsable vis-à-vis d’elle-même, en fonction des circonstances qui s’imposent à elle. Et seulement vis-à-vis d’elle-même. Les théories vaseuses liant ce phénomène à la volonté ou aux directives fantasques d’un être suprême qui imposerait ses volontés aux hommes et aux sociétés, est une réaction de nature religieuse, donc par essence irrationnelle.
Si c’était les hommes qui portaient les enfants et en subissaient les conséquences comme les femmes le font par obligation physiologique et sociétale, la question ne se serait jamais posée. Mais en matière de sexualité les hommes sont généralement d’un égoïsme exacerbé, et ravis de pouvoir attribuer d’office aux femmes toutes les responsabilités liées à la gestation.
En outre, écrire : « On mesure l'humanité d 'une société à sa capacité à respecter la vie », est un non-sens. Tout dépend des circonstances. Dans certains cas, se montrer humain est au contraire aider quelqu’un qui a de bonnes raisons pour souhaiter mourir, à le faire.
Quant aux risques de vexer une éventuelle divinité surveillant l’entrecuisse des femmes, ceux qui pensent cela devrait s’apercevoir que nous ne vivons plus au Moyen-âge et sous Torquemada.
Sargon Paulau, tes propos sont totalement à côté de la plaque.
Lors du passage aux oraux, en hautes études de droit, il y a toujours la question piège "à compter de quand, on peut considérer un être humain?"
la réponse indique toujours le pendant politique du candidat.
Dans la longue liste des incohérences, on remarque aussi que les anti avortements (appelés "pro Life" aux USA) sont également pro peine de mort
Les députés ont voté l'allongement de la durée légale pour avorter de 12 à 14 semaines.
C'est assez cohérent avec les révélations de Mahomet le Bon Prophète. Miracle scientifique du Coran!
« En ce qui concerne votre création, chacun de vous est recueilli dans le ventre de sa mère pendant les 40 premiers jours, puis il devient un caillot pendant 40 jours supplémentaires, puis un morceau de chair pendant 40 jours supplémentaires. Alors Allah envoie un ange pour insuffler l’âme dans son corps »
La question est de savoir à partir de quel moment le foetus est considéré comme un être à part entière et donc n'est plus assujettie à la décision de la mère de le conserver ou non. Aujourd'hui, on allonge cette durée à 14 semaines et demain, qu'en sera t'il? Il y'a quelque chose d'inhumain dans cette façon d'aborder ce sujet et qui va au delà des simples croyances.
A- Sargon :
1- Soit le fœtus en tant qu'il n'est pas sujet autonome, mais être qui vit dans la dépendance physiologique de sa mère, n'est pas « digne », en raison même de cette dépendance : auquel cas l'avortement ne pose aucun problème ; soit le fœtus en tant qu'il est déjà humain a une valeur, ou « dignité », même s'il est un être qui vit dans la dépendance physiologique de sa mère, auquel cas l'avortement pose problème, car il ne s'agit alors que d'un infanticide. La question porte sur la valeur que l'on accorde à l'enfant à naître. Dès lors que l'on considère qu'il n'est pas pleinement homme, comme s'il pouvait n'être que relativement humain, il devient loisible de le tuer.
2- Comment l'avortement peut-il être un drame si l'on considère qu'en raison de sa dépendance physiologique il n'est que relativement homme, et que pour cette raison il est légal de le tuer ?Perdre une larve d'homme est un drame ? S'il n'est qu'homme ou enfant d'homme, peu importe son stade de développement, pourquoi autorise-t-on alors l'avortement ? Dans ce dernier cas, la femme qui décide d'avorter, est de plus, agresseur, pas victime, à moins de lui nier tout libre – arbitre de la volonté.
3- Même le philosophe qui se contraint, le fait parce qu'il se soumet à une doctrine qu'il a au préalable acceptée. Il se constitue sujet de cette doctrine par un premier choix, et il essaie de s'y tenir. Il fait de cette doctrine son souverain : il n'est pas à la fois maître et sujet.
A l'exception de cet exemple, être responsable devant soi-même n'a pas beaucoup de sens : je fixe les règles auxquelles je me soumets ; si je ne tiens pas à me soumettre à telle ou telle doctrine, il est possible de changer les règles à volonté, chaque fois qu'elles deviennent contraignantes.
Ajoutons, en corrélation avec le précédent point, que si l'on ne dispose d'aucun libre-arbitre de la volonté, que l'on est déterminé à agir soit par ce que l'on est, soit par les circonstances, alors il ne peut tout simplement pas être question de responsabilité, à moins d'admettre que nous sommes responsables d'actes sur lesquels nous n'avons aucune prise...
4- La femme n'est pas plus victime de la gestation que la guenon ou la lapine. Si l'on supprime Dieu de l'équation, la grossesse et enfanter dans la douleur ne sont pas l'effet d'un châtiment.
5- Si le père n'a aucun droit sur l'enfant, alors soyons cohérent, il n'a pas non plus de devoirs. J'imagine que l'on ne peut dans ces conditions lui reprocher son égoïsme. Si l'enfant, après conception, ne doit être l'affaire que de la mère, qu'elle l'assume toute seule. Pas certain que ce soit une grande idée, autant pour la société, que pour le bonheur des individus considérés : père, mère, enfant, car dans ces conditions comment former une famille pérenne ?
6- Notre société n'oblige en rien les femmes à se reproduire : pas plus une quelconque loi, que les mœurs. Est-il honteux, c'est-à-dire réprouvé par l'opinion, que d'être femme sans être mère à partir d'un certain âge, aujourd'hui ?
B- Paulau :
1- La question du droit à l'existence du fœtus suppose déjà qu'il n'est pas un être à part entière avant la naissance : qu'il n'a qu'une existence relative, qu'il serait non-être, comme un accident dans la substance considérée, en l’occurrence sa mère, et non un être qui croît au sein d'un autre être. Qu'est -ce que l'existence ? L'acte d'être, qui se constate. On constate l'existence du fœtus, et on sait le distinguer de sa mère, même s'il vit à ses dépens.
Mieux traduit, le droit à l'existence signifierait le droit de ne pas être tué, drôle d'idée. Il paraît de plus assez difficile à la victime d'intenter un procès à ceux qui n'ont pas respecté le droit en question.
Il y aurait toute une réflexion à mener sur l'évolution de la réflexion quant au meurtre : de l'interdiction du Décalogue de tuer un innocent, à celle de tuer tout simplement, et pourquoi pas bientôt, le meurtrier comme personne qui lèse une autre de son droit à l'existence, au moins dans le cas de l'avortement. Dans un premier temps, la faute se déplace de la personne que l'on tue à l'acte de tuer en lui-même ; dans un second, de l'acte en lui-même à une conséquence nécessaire de l'acte : la privation du droit dont il était question précédemment.
2- La meilleure manière de défendre l'avortement me semblerait la suivante : en tant que les parents sont responsables de l'enfant, qu'ils devront le nourrir, le vêtir, le loger, lui donner une éducation... c'est-à-dire que l'enfant dépend en tout de ses parents, ces derniers ont alors droit de vie et de mort sur lui.
Seulement une telle idée, que personnellement je ne défends pas, ne s'arrête pas à la naissance : la minorité, suit la dépendance physiologique. Un tel droit s'appliquerait soit tant que l'enfant est mineur, soit tant qu'il dépend de ses parents.
Cette idée n'implique pas qu'être mineur, ou en situation de dépendance est être moins homme qu'un autre. Il y a un fait : un être humain est une charge pour d'autres êtres humains. Ils peuvent choisir ou non de l'assumer.
3- A mon avis, noyer la question dans la sensiblerie, comme le font certains défenseurs de l'avortement, permet de ne pas la considérer dans toute sa nudité.
C- Nymo.
1- Il faut quand même se méfier quand on choisit un critère pour juger qui est homme ou qui l'est moins : il peut changer, et s'appliquer à d'autres personnes.
2- Quand on change les termes de la question, on trouve de nouvelles incohérences. La question n'est pas celle du droit à l'existence ; elle est plutôt de savoir si l'on autorise à tuer le fœtus, si l'on en fait une exception permise au meurtre dans une société, et pourquoi.
D- Jack
1- Vous jugez à partir d'un préjugé acquis favorable à la nature humaine. Les actes que vous jugez bons sont conformes à cette nature ; les actes que vous jugez mauvais ne sont pas conformes, comme si certains actes, pouvaient être autre choses qu'humains, comme si par certains actes, on pouvait perdre sa nature humaine, déchoir. Bah non, tout acte perpétré par un homme est humain : une tautologie.
Même en admettant que certains actes sont conformes à la raison, meilleure partie de l'âme humaine, et que d'autres sont conformes à ses passions, plus vile partie de l'âme, que l'éthique consiste à dominer par la raison ses passions, en vue du bonheur, il reste à préciser à quelle doctrine philosophique ou religieuse, on emprunte l'idée, c'est-à-dire on se rattache.
2- La France n'est plus chrétienne. Les mœurs changent : les tabous chrétiens tombent, au nom de la liberté, et non d'une nouvelle doctrine. Le débat public a échappé depuis longtemps aux libéraux : de leur doctrine, ne subsiste plus que l'invocation de supposés droits, qui pour la plèbe ne sont qu'un moyen de justifier un non-serviam en matière éthique : je fais ce que je veux, mes désirs sont souverains.
af90 Je crois au contraire que la nature humaine est loin d'être parfaite et ce pourquoi notre religion historique nous a servit de code moral pendant des siècles pour éviter toutes dérives. Ce que l'on constate aujourd'hui, étant délivré de ce carcan religieux pour beaucoup, est qu'au nom d'une plus grande liberté individuelle, on accepte quasiment toutes les revendications des uns et des autres et ce au détriment d'autres valeurs, familiales entre autres.
Concernant l'avortement, tous les prétextes sont entendables, le viol, l'âge, les déficiences physiques ou mentales et je me garde de les juger, mais comme vous le rappelez puisque j'avais évoqué au préalable qu'il s'agit d'un être ou d'un embryon d'être à part entière, pourquoi remettre cette question dans les mains d'experts scientifiques alors qu'elle relève davantage à mon sens d'ordre moral. J'en conclus que ce dernier passe au second plan et laisse à craindre une lente dérive.
Cette décision d'allonger la durée légale pour avorter de 12 à 14 semaines n'est pas un progrès mais une régression à tous les niveaux.
Ce long développement voudrait se présenter comme un texte « bâti », profond, appuyé et élaboré par un philosophe confirmé. Ce qu’il n’est en aucune façon. Il est composé de raisonnements inaboutis, d’approximations sémantiques et syntaxiques, de dénaturations et d’appréciations fausses. Et plus généralement de considérations mal digérées de principes élémentaires interprétés de travers.
Délayer des sottises ne les transforme pas en vérités. Que l’on tente de les enrober de mots qui se veulent « adaptés philosophiquement » au sujet n’y change rien, lorsque les raisonnements sur lesquels elles s’appuient, sont viciés, interprétés de travers, et détournés de la réalité de leur sens commun.
L’ensemble ne semble démontrer qu’une chose. L’auteur de ce message, af 90, n’a jamais rien compris à la mentalité féminine, ni à la manière dont s’élabore l’inconscient des individus en général, et celui des femmes en particulier.
Tenter de faire croire que l’on maîtrise parfaitement la finalité des enchaînements de faits propres à des schémas clairement identifiés depuis longtemps comme fantaisistes par les véritables spécialistes, est un art que tout le monde ne possède pas. Avant de vouloir s’y essayer, sans doute serait-il préférable de comprendre la nature et le sens des processus cognitifs que l’on prétend interpréter. Surtout lorsque l’auteur de texte concerné, son texte en témoigne, ne peut avoir envers les femmes qu’une attitude tendant à considérer qu’elles doivent être et demeurer l’objet et le sujet de l’homme. La patria potestas, c’est fini depuis 1 500 ans. Peut-être certains ne disposent pas les segments d’ADN nécessaires à la compréhension par eux de certaines choses qui risqueraient de mettre en jeu la supériorité dont ils croient pouvoir s’auréoler par rapport aux femmes.
P.S.
Croire que les tabous chrétiens tombent au nom de la Liberté, marque une incompréhension totale du phénomène par celui qui croit cela.
af90 de l'interdiction du Décalogue de tuer un innocent, à celle de tuer tout simplement, et pourquoi pas bientôt, (...)
Dans le texte biblique, il est écrit tout simplement "Tu ne tuera point", sans poser de restrictions à ce commandement.
Dans la pratique, on a toujours considéré qu'il peut être légitime tuer dans certaines circonstances.
On a aussi des interprétations maximalistes, ainsi les vegans l'étendent aux animaux. (*)
Si on l'étend aux végétaux, il va être encore plus difficile de se nourrir !
(*)Non loin de là, on a vu des végétariens qui veulent bien manger des œufs à condition qu'ils ne soient pas fécondés ...
cheshire-cat
Dès exode 21, divers cas de peine de mort sont exposés, soit juste après le Décalogue pour la première fois mentionné en Exode 20. En l'occurrence, je rajoute innocent, car tuer étant devenu un tabou dans nos sociétés, au contraire de beaucoup de sociétés, sans cette mention, il y a risque de très mal comprendre le : "tu ne tueras point", qui s'il était absolu, ne correspondrait probablement pas aux mœurs de la société dont il est question, ni à la suite du texte, qu'il faudrait peut-être se donner la peine de lire.