paulau
Paulau, tes propos sont totalement à côté de la plaque. Et prouvent simplement que tu n’as rien compris à ce qu’est le sort des femmes en matière de sexualité et de conception.
L’avortement est un drame pour chaque femme qui s’y résout. Alors qu’à lire ce que tu en penses au fil de la discussion, il s’avère que pour toi il s’agit d’une chose relativement bénigne, quasiment un caprice de femme. Et qu’elles avortent un peu comme s’il s’agissait pour elles de choisir la couleur d’un chandail.
Le fœtus apparaît et se développe à l’intérieur du corps de la mère. Seule la mère est concernée directement par ce que ce fœtus devient. Elle en est responsable vis-à-vis d’elle-même, en fonction des circonstances qui s’imposent à elle. Et seulement vis-à-vis d’elle-même. Les théories vaseuses liant ce phénomène à la volonté ou aux directives fantasques d’un être suprême qui imposerait ses volontés aux hommes et aux sociétés, est une réaction de nature religieuse, donc par essence irrationnelle.
Si c’était les hommes qui portaient les enfants et en subissaient les conséquences comme les femmes le font par obligation physiologique et sociétale, la question ne se serait jamais posée. Mais en matière de sexualité les hommes sont généralement d’un égoïsme exacerbé, et ravis de pouvoir attribuer d’office aux femmes toutes les responsabilités liées à la gestation.
En outre, écrire : « On mesure l'humanité d 'une société à sa capacité à respecter la vie », est un non-sens. Tout dépend des circonstances. Dans certains cas, se montrer humain est au contraire aider quelqu’un qui a de bonnes raisons pour souhaiter mourir, à le faire.
Quant aux risques de vexer une éventuelle divinité surveillant l’entrecuisse des femmes, ceux qui pensent cela devrait s’apercevoir que nous ne vivons plus au Moyen-âge et sous Torquemada.