Bref charité d'un coté , cupidité de l'autre .

Tu dis donc que l'esclavagisme est protestant ?

Non , mais que le protestantisme , meme si je ne remet pas en cause les motivations originelles , a permis qu'aucune autorité providentielle ne sois au dessus de la sainte loi du commerce et des transactions , entre autre . Bien au contraire .

qui n'invente rien (l'altérité n'attend pas les droits de l'homme, ni la notion de droit des individus, ni les libertés politique - Habeas corpus - etc...) et privilégie d'ailleurs les intérêts de classe de la bourgeoisie en sacralisant la propriété, donc ces droits de l'homme vous pouvez effectivement vous les carrez profond.

Les droits de l'homme c'est la liberté, le droit à la santé, l'éducation, la liberté de conscience etc.

Des choses qui semblent anodines lorsqu'on n'a eu qu'à se donner le mal de naitre pour en jouir.

Mais ceux qui en sont privés en connaissent la valeur ...

Relis mon message et essaies de comprendre.

Tes droits de l'Homme ne sont qu'un mythe. L'image tronquée et surfaite d'une direction philosophique. C'est une fiction, autant qu'une fable.

C'est un idéal à atteindre, un combat qui concerne tous les peuples et toutes les générations.

C'est le bien partagé de toute l'humanité et c'est précieux.

Je ne pense pas que tu accepterais d'y renoncer à titre personnel.

Tu en bénéficies mais tu n'apprécies pas ta chance.

La sacralisation de la DDH a ceci de particulièrement lamentable que, finalement, elle souligne aussi l'incapacité de beaucoup d'homme a vivre sans table des lois, sans mythe qui, à défaut d'être une parole révélée, se doit quand même d'être fondateur.

Les lois sont indispensables pour vivre en société.

Les mythes rassemblent et expriment ce que nous partageons et/ou voulons partager.

Combattre l'Eglise et, en même temps, étaler son besoin de dogme: c'est pathétique... c'est gauchiste.

La condition d'homme tant que son "droit" ne naissent pas avec ce machin.

Par ailleurs la longue série sur la propriété souligne bien que c'est un outil orienté politiquement vis à vis d'intérêt de classe, celle dont le pouvoir est basé sur la possession matérielle, la bourgeoisie.

Tu exprimes-là un dogme ( peut être à l'insu de ton plein gré ).

Le droit de propriété est un droit universel, et il n'y a pas de raison d'en priver la bourgeoisie ou tout autre partie de la société.

Tu peux donc bien te gausser de ceux qui la méprise, dont je fait partie, mais c'est le rire du benêt qui ne comprend pas de quoi il parle. Rire qui vous va bien au teint.

Je suis, d'ailleurs proprement amusé quand je lis ça:

Ça te classe dans une frange extrémiste trés trés à droite. Personnellement, je ne peux pas concevoir qu'on soit opposé aux droits de l'homme.

Est-ce que les théoriciens socialistes sont devenus si lamentablement nuls qu'ils ont oublié que le Marxisme a lourdement critiqué la DDH?

Tu utilises le mot " socialiste " dans l'acceptation marxisante du terme.

Dans un débat politique, j'utilise ce terme pour désigner les dirigeants, les grands personnages historiques ( Jaurés, Mitterrand ...) et les militants du PS.

Ils ne sont pas marxistes par idéologie, tu es dans l'erreur, dans la caricature au mieux.

Mais c'est vrai le socialisme n'est tellement plus qu'une coquille vide qu'il n'y a même plus de théoriciens et qu'on n'a du oublier de vous instruire de cela durant vos classes.

En politique, c'est l'action qui compte, pas les théories.

De toute façon je pense que la réalité ne peut pas être théorisée parce qu'elle est trop complexe et qu'elle échappe en partie à la connaissance humaine.

Le PS est toujours allié aux communistes et au PG? Avec des adversaires de la DDH donc de dangereux extrêmistes...

: :

C'est le mot " extrémiste " qui te contrarie ?

Tu devrais avoir la lucidité de reconnaitre qu'en conchiant les droits de l'homme, tu es trés marginalisé politiquement.

5 ans plus tard

Légalisation de l’avortement à Monaco ?

L’archevêque de Monaco, Mgr Bernard Barsi, a prévenu les parlementaires de la principauté :

« Légaliser l’IVG serait […] inévitablement un choix politique qui manifesterait la volonté d’abandonner la confessionnalité de l’État. »

À Monaco, le catholicisme est en effet inscrit dans la Constitution comme la religion de l’État, ce qui a pour conséquence logique d’inscrire un sens chrétien à la législation. Selon ce principe constitutionnel, l’Église est aussi juridiquement fondée à intervenir dans les débats législatifs, par la voix de l’archevêque.

En 2009, l’avortement a déjà été dépénalisé dans la principauté pour les cas de viol, de danger pour la santé de la mère et de maladie grave de l’enfant à naître. En 2011, la franc-maçonnerie a été autorisée à s’implanter officiellement sur le territoire, au nom de la liberté d’association. L’archevêché s’était en vain opposé à ces deux bouleversements. Le Conseil national de Monaco — parlement de la principauté — débattra en séance publique au mois de juin 2019 d’autres changements législatifs : la création d’un « contrat de vie commune » pour les partenaires de même sexe, l’assouplissement du principe du repos dominical, et la dépénalisation de l’avortement jusqu’à douze semaines de grossesse. Cette dernière proposition de loi, déposée par l’ancien conseiller national Éric Elena le 3 octobre 2017, entend modifier l’article 248 du Code pénal de Monaco qui définit et réprime le délit d’avortement.

Sur l’IVG, le décalage entre les exigences de l’Église et les ambitions parlementaires est net. L’archevêque de Monaco, Mgr Barsi, a pris position dans le débat dès décembre 2018 : « Dépénaliser, oui, légaliser, non. » Il a ensuite posé plusieurs conditions restrictives : la dépénalisation ne doit concerner que les femmes pour qui l’avortement est un « terrible traumatisme », et non les médecins. Elle doit par ailleurs s’accompagner de politiques d’accompagnement et d’aides pour les femmes enceintes en détresse. Une telle dépénalisation limitée pourrait, d’après l’archevêque, être tolérée au sein de l’État catholique monégasque.

La position de Mgr Barsi sera-t-elle suivie par le Conseil national de Monaco ? La procédure législative ne fait que commencer : après avoir été adoptée par le parlement de la principauté, la proposition de loi devra encore être transformée en projet de loi si le gouvernement princier donne son accord. Le débat parlementaire actuel reste théorique et symbolique, les femmes n’étant en pratique jamais condamnées pour délit d’avortement. Pour le moment, le président du Conseil national monégasque, Stéphane Valeri, semble partager la position de Mgr Barsi : il refuse une dépénalisation qui concernerait les médecins pratiquant des avortements et non seulement les femmes, car ce serait l’équivalent d’une « légalisation » impliquant de « changer la Constitution ». Avant son éventuelle adoption en séance publique, la proposition de loi d’Éric Elena devrait donc être amendée afin d’éviter une dépénalisation généralisée de l’avortement.

Pourquoi une dépénalisation généralisée de l’avortement serait-elle incompatible avec le catholicisme d’État ? Contrairement à une légalisation, une dépénalisation de l’avortement empêche a priori l’État de promouvoir cette pratique comme un « bien » ou un « droit » pour les femmes. Une dépénalisation pourrait être acceptable si l’avortement reste considéré comme un mal que l’État et la société tolèrent exceptionnellement, mais dont ils souhaitent avant tout préserver les femmes.

En outre, dépénaliser l’avortement ouvrirait en réalité la voie à sa légalisation ; c’est un engrenage juridique irréversible, comme le montrent l’exemple français et celui de nombreux autres pays. En 2009, Mgr Barsi avait déjà prévenu : « Tout le reste risque de suivre et le pire est à redouter. » L’auteur de la proposition de loi actuellement débattue, Éric Elena, a assumé le fait que ce texte visait à « ouvrir une porte » vers la promotion de l’avortement comme « droit humain », ce qui va donc bien au-delà d’une simple loi de « tolérance ».

Si Monaco en vient à dépénaliser l’avortement de manière généralisée, il est probable que le pape François intervienne, comme il l’a déjà fait pour le cas similaire de la principauté d’Andorre en novembre 2018. Le pape François avait fermement exhorté l’évêque de la ville de La Seu d’Urgell à prendre position contre la dépénalisation généralisée de l’avortement, sans distinguer celle-ci d’une légalisation. Dans l’hypothèse du vote d’une loi dépénalisant totalement l’avortement, le Vatican demanderait l’abdication de l’évêque, qui est l’un des deux co-princes d’Andorre, ce qui remettrait en cause le système de co-suzeraineté existant depuis 1268.

En cas de dépénalisation généralisée de l’avortement à Monaco, le Vatican pourrait donc mettre en cause les liens étroits et constants entre la Papauté et la principauté monégasque. Pour sa part, le prince Albert II de Monaco a affirmé à plusieurs reprises son fort attachement au catholicisme de l’État.

Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle explicitement :

« Comme conséquence du respect et de la protection qui doivent être assurés à l’enfant dès le moment de sa conception, la loi devra prévoir des sanctions pénales appropriées pour toute violation délibérée de ses droits » (CEC, n. 2273).

Toute interdiction est en principe assortie d’une sanction. Pour des raisons de cohérence juridique, une pratique ne peut pas être à la fois dépénalisée et considérée comme illégale et grave. Le Catéchisme indique que le devoir de l’autorité publique légitime est d’établir des « peines proportionnelles à la gravité du délit » (n. 2266). Dans la mesure où l’avortement est, toujours d’après le Catéchisme, un « crime abominable » (n. 2271), le choix de le dépénaliser « par principe » n’est pas catholique.

https://fr.aleteia.org/2019/06/06/monaco-vers-la-fin-de-letat-confessionnel/?fbclid=IwAR2W74fjJGK6_siTnPIMiFIVGh6Y00q73W4bd4QwRHjpj1nf288KyN4fzHQ

Le Sénat vote l’allongement de 12 à 14 semaines du délai légal pour avorter

Le Sénat a une majorité… à "droite".

C’est un amendement porté par Laurence Rossignol. Il a été adopté, de justesse et par surprise, à la toute fin de l’examen du projet de loi Santé, ce vendredi 7 juin. Le Sénat a voté l’allongement de deux semaines du délai légal pour pratiquer un avortement, portant ce délai de 12 à 14 semaines de grossesse.

Ce vote n’est pas encore définitif. Il devra être confirmé avec les députés.

Laurence Rossignol, sénatrice PS de l’Oise, a expliqué :

« En France, chaque année, entre 3000 et 5000 femmes vont à l’étranger pour procéder à un avortement dit hors délai. Ces délais d’IVG sont variables d’un pays à l’autre. (…) Le fait de devoir encore aujourd’hui aller à l’étranger est une injustice et une inégalité sociale. (…) On ne peut pas se reposer sur les autres et être à la merci des législations des autres pays ».

Le président LR de la commission des affaires sociales de la Haute assemblée, et rapporteur du texte, Alain Milon, s’est opposé à l’amendement, mais en raison du faible nombre de femmes concernées en proportion.

« Seulement 5% des IVG sont réalisées dans les deux dernières semaines du délai légal ».

Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est rangé à l’avis du rapporteur, mais sans motiver sa position.

Si les sénateurs LR se sont opposés à l’amendement, il a en revanche bénéficié du soutien du groupe communiste. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a aussi apporté sa voix.

Le vote a été serré. Dans un hémicycle clairsemé, le président de séance, le socialiste David Assouline, a d’abord fait voter à main levée. Résultat : égalité, ce qui équivaut à un rejet. « Il y a 10/10, mais j’ai un petit doute » dit le socialiste, qui décide de faire revoter en procédant par « un assis/debout ». Et là, surprise… « Ah, il y a quelque chose qui a bougé » constate David Assouline. On voit Laurence Rossignol sourire. L’amendement est adopté par 12 voix contre 10. Comment expliquer ce changement en quelques secondes ? Selon les sénateurs présents dans l’hémicycle, les deux sénateurs LREM présents ont voté pour.

Sur les votes suivants portant sur la suppression de la clause de conscience des médecins sur l’IVG, la commission a demandé un scrutin public, cela permet de voter pour les absents, ce qui a facilité le rejet des amendements.

Après l’adoption de l’allongement du délai, Alain Milon a dénoncé dans un communiqué cette décision.

« Ce n’est pas en toute fin de texte, au détour d’un article additionnel et avec une majorité de circonstance, que l’on réforme le délai d’accès à l’IVG. Cet article, s’il devait subsister, serait très clairement un motif d’échec de la commission mixte paritaire prévue le 20 juin prochain ».

Reste à voir maintenant quel sera l’attitude des députés, lors de la commission mixte paritaire et, en cas d’échec de celle-ci, en dernière lecture devant l’Assemblée nationale.

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-senat-vote-l-allongement-de-12-a-14-semaines-du-delai-legal-de-l-ivg-141805

    • [supprimé]

    ... Il faut bien sûr autoriser l'avortement et en même temps donner 9 mois de réflexion minimum aux futurs parents ;-)
    (C'est du Coluche)

    Les échanges lors de cette séance ont fait apparaître un danger supplémentaire pour la vie des foetus lié aux promesses de campagne de LaREM et de Mme Loiseau. Ainsi, Mme Rossignol a rappelé :

    « Le Gouvernement a fait campagne aux élections européennes en promettant de promouvoir un bouquet législatif qui aligne le droit européen sur la législation nationale la plus favorable, pour chacun des droits des femmes ».

    Et c’est exact : dans le programme de Mme Loiseau, au chapitre Pour une politique féministe européenne, il est écrit, dans une sorte d’hymne au mieux-disant féministe :

    « Nous mettrons en œuvre le «Pacte Simone Veil». Nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe: chaque pays signataire introduira dans sa législation les mesures les plus protectrices ayant fait leurs preuves dans les autres pays européens. Ce Pacte inclura les droits sexuels et reproductifs (ex: contraception et IVG libres), la lutte contre les violences faites aux femmes ou l’égalité salariale ».

    Or, et là encore le fait est rappelé par Mme Rossignol, en Suède, pays de l’Union européenne, le délai légal pour pratiquer une IVG est de 18 semaines.

    L’amendement voté par le Sénat doit maintenant passer par la commission mixte paritaire Assemblée Nationale/Sénat, avant un dernier vote à l’Assemblée nationale (pour cause de procédure accélérée). Il sera crucial de suivre les déclarations et votes de la majorité LaREM.

    Merci de ne pas mêler Veil à ces avancées dégueulasses qui font de l'homme un objet. Si les libéraux appuient tant en ce moment sur l'avortement et l'euthanasie, ce n'est pas innocent, c'est un passage de l'homme humain à l'homme matériau. Il y a un marché à mettre en place. Que les deux bouts de la vie cèdent et c'est tout l'homme qui tombe.

    Veil a toujours rappelé que cela devait rester une exception et pas un moyen de contraception comme aujourd'hui. Elle a manifesté à LMPT avec son mari.

    Même si son action peut être discutée elle n'a rien à voir avec ces libéraux actuels qui veulent vendre de l'homme, du bébé, des organes, des gènes...

      merl1 Le Sénat vote l’allongement de 12 à 14 semaines du délai légal pour avorter

      Combien de femmes sénateurs en France déjà ?

        knulp Veil a toujours rappelé que cela devait rester une exception et pas un moyen de contraception comme aujourd'hui.

        Tout à fait juste,

        C'est LAREM qui parle de «Pacte Simone Veil»

        omega95 Combien de femmes sénateurs en France déjà ?

        30 %

        Pourquoi ? On peut tuer les bébés selon leur sexe ?

        knulp

        Loul. Ta juive a ouvert la boîte de pandore, rien d'étonnant à ce que les générations de dégénérés qui lui succèdent aillent un peu plus loin. Prolongement logique.
        Aucun rapport en revanche entre le mariage gay et l'infanticide légalisé.

          vlaams

          Ben si il y a un rapport. Si un foetus n'est pas vivant on peut le donner à un couple de gays via un ventre de femme. Tout se met en place.

            • [supprimé]

            Si l'allongement du délai est une avancée du droit des femmes, pourquoi s'arrêter à 14 semaines? 50 semaines me paraît un chiffre plus symbolique.

            knulp

            Certes, c'est pas faux; mais forcé d'admettre(non pas que ça me fasse plaisir) que pour le gros des opposants au mariage gay, il n'était pas question de remettre en cause le droit à l'infanticide. La thématique de l'avortement n'a d'ailleurs pas été abordée(ou tout du moins de manière anecdotique), à ce moment là.
            Donc, voir intrinsèquement dans la participation à LMPT une remise en cause de l'infanticide et de ses dérives(on appréciera le pléonasme), c'est faire un sacré raccourci.

            Le must c'est l'avortement jusqu'à la naissance. C'est en train de se cuisiner aux USA à certains endroits.
            Le truc étant une chose, on peut le vendre, l'acheter, le coter en bourse.

            va y avoir plein de progénitures de djihadistes à adopter avec en plus des aides de l'état, problème il ne parle qu'en arabe