france2100

Il y a d'abord le fait que cette lecture est indiquée par Barbara elle-même dans son bouquin, dont j'ai donné le titre et que vous pouvez lire. Le seul objet de ce livre étant de pointer cet élément, pas du tout pour elle de jouer les écrivains, rôle qu'elle a toujours décliné, en disant qu'elle n'était qu'une femme qui chante, et pas du tout qui écrit, racontant toujours qu'elle ne savait pas écrire, un gros bobard, mais qui était son discours.

Pour l'Aigle Noir, je n'aime pas trop cette chanson, mais je l'ai entendue, et quoi qu'il en soit des interprétations psychologiques, il y a un texte, je suis désolé. Qui dit en particulier :

Dis l'oiseau, ô dis emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant (...)
Comme avant sur un nuage blanc
Comme avant allumer le soleil, etc.

Comme avant quoi ? Avant le pays d'autrefois. Que veut dire "pays d'autrefois" ? Et si ce n'est pas une anaphore (comme avant répété) macroniste avant l'heure, pourquoi insiste-t-elle sur un avant (vers lequel elle voudrait revenir), et qui serait avant quoi ? La défaite du PSG contre le Real de Madrid ? La nouvelle collection d'Yves Saint-Laurent ?
Je ne crois pas.
Et quand elle disait qu'elle n'était pas un auteur ou un écrivain, elle n'évoquait pas le manque de talent technique pour écrire un truc, elle disait que d'abord elle était incapable d'écrire quelque chose qui ne soit pas lié à une musique (Brassens a fait des déclarations dans le même sens), mais aussi qu'elle était incapable d'inventer et que pour écrire, il lui fallait d'abord avoir vécu, et qu'elle ne pouvait parler que de ce qu'elle avait d'abord vécu.
Pour cela que j'ai cité les Insommnies : tout ce qu'elle y dit n'est pas vrai et elle prend des licences poétiques, en disant par exemple qu'elle convoque le médecin pour le mettre dans son pieu, mais elle invente en partant de trucs vrais, qui est qu'elle était incapable de dormir la nuit.

    courtial
    Vous savez très bien que la locution "comme avant" ne fait en général pas référence à un événement précis. Vous choisissez arbitrairement d'y voir une référence à un fait donné.

    Quant à invoquer l'idée qu'elle n'aurait pu parler que de ce qu'elle a vécu, allons ! Goethe aurait-il été enelevé par les aulnes ? Vernes aurait-il navigué sous les mers ?

    Tout cela n'est rien d'autre que suppositions nauséabondes et il est inutile de les remettre sur la table chaque fois que cette chanson est mentionnée. Laissez-nous apprécier celle-ci sans nous traîner dans cette fange qui vous fascine.

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      france2100 Laissez-nous apprécier celle-ci sans nous traîner dans cette fange qui vous fascine.

      Tout est dit.
      Ce fâcheux continue à bavasser dans le vide alors même que c'est au tour du génie de parler.

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      • Modifié

      Amour est bonheur d'autre sorte.

        Pour les amoureux de Barbara, une belle reprise de Jean-Louis Aubert qu'elle estimait énormément.
        La chanson figure dans ce très beau film de Philippe Claudel, Il y a longtemps que je t'aime.

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        La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.

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        marge- Je préfère la version de Ferrat, plus simple, plus sincère.

        Moi celle d'Aragon.


          EDIT: chanson hommage à Barbara...

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          Assez de bisournourseries.

          Si tu traverses l'enfer, ne t'arrête pas.

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          Mes débuts au piano.
          (carrière de soliste toujours en cours)

          La foule qui saute au rythme d'un coeur qui bat, c'est vrai que ça fait du bien. (vidéo ac/dc)

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            marge- La foule qui saute

            Vu.

              Bon, pour certains c'est une rasade de whisky, pour moi c'est une rasade de Rolling Stones.

              @raphaëlle#4327749

              Je l'ai dit, cela. Son père lui a imposé des relations incestueuses pendant des années, avant que vers 16 ans, elle décide de se tirer de la maison. Relations probablement connues de sa mère, qui n'a rien fait ou rien pu faire pour s'y opposer. Mais elle avait au plus profond ce qu'elle appelle "la folie de chanter", qui outrepassait tout.
              Ce qui est impressionnant en effet est son sens du pardon ds offenses : quand elle s'est barrée de la maison, vers 16 ans, donc, elle est tombé donc, elle a rencontré, en allant vers la Belgique (où elle a commencé sa carrière), un mec qui voulait la maquereller. C'est pas très gentil, c'est pas chou de vouloir prostitufier ses congénres, c'est esclavagiste et dégueulasse, je dirais.
              Mais voilà comment elle le prend : elle vient d'échapperà un père qui la viole, le prochain mec lui propose de continuer dans le viol, mais qui cette fois va lui rapporter du pognon, elle le condamne pas, elle fait juste, beaucoup plus tard, une bonn chanson, Monsieur Victor.

              Raphaëlle, vous pouvez imaginer une minute que France 2100 soit une fille ?
              Cette supériorité débile - je peux en parler, j'ai la même à la maison - cette arrogance et ce mépris sur des questions dont on ignore tout, la connerie aveugle doublée avec la prétention, vous voyez une fille se livrer à ce genre d'exercice ?

              Ca ne la perturbe pas, d'avoir rencontré des incestueux, des putifieurs, et juste pour le plaisir, Pierre :

                france2100

                Bien sûr, elle répète "comme avant" 10 fois dans sa chanson et elle ne sait pas ce qu'elle dit. Normal, c'est une fille, et elle ne sait pas ce qu'elle chante, elle devra attendre vos explications. Vous l'opposez à Goethe, c'est n'importe quoi. Et vous croyez, même un instant, qu'on croie que vous avez lu Goethe ?
                Il n'y a pas de suppositions nauséabondes, il n'y a aucune supposition, juste une fille violentée, ce qu'elle a écrit noir sur blanc, et ce qu'il y a d'intéressant, c'est sa manière de prendre la chose, si j'ose dire.
                Je reredis qu'il n'y a absolument aucune supposition, elle dit dans son livre, ce n'est pas moi qui fantasme. Vous pouvez bien affirmer qu'elle ment, mais cela prend effet immédiatement pour effacer tout ce que vous avez dit avant.
                C'est d'ailleurs toujours l'argument des violeurs : il ne s'est rien passé, la fille affabule. Les flics savent bien qu'on arrive à les confondre en allant de proche en proche : ils disent d'abord qu'ils ne connaissent même pas la fille. Puis quand on leur a prouvé qu'on les avait vu avec elle avant, finalement ils la connaissent, et quand il est prouvé ensuite qu'ils l'ont violée, ils expliquent qu'ils ont été provoqués, et quand on leur dit qu'il n'était peut-être pas nécessaire de les tuer en plus, on a des réponses de minables comme les vôtres.

                à France2100 : je ne veux pas vous forcer, mais j'ai un peu de compétences littéraires, auxquelles je ne vous demande pas de croire, mais juste de juger sur pièces, sur des cas précis.
                Dans le cas de Barbara, je la connais bien et, comme on aura pu voir, mon sentiment général est la grande admiration.

                Il est absolument, rigoureusement et définitivement impossible qu'elle répète 10, 20 fois un même mot ("comme avant") et que cela ne veuille rien dire.
                On le sait, pour les violeurs, que la fille dise 10, 20, 50 fois "non", ça ne veut rien dire, mais c'est le régime de penser violeur, dont je me tue à vous dire que vous devriez en changer.
                Des France2100 peuvent répéter leurs propos racistes et antisémites sans que cela n'ait aucune signification, mais quand Barbara met une virgule, ça a un sens.
                Et il ne faut pas trois heures pour voir la différence, elle paraît immédiatement.

                Ce qui est intéressant politiquement, ce sont ces mecs qui prennent systématiquement le point de vue des violeurs, et cela par principe. Alors que c'est pas le bout du monde que de baiser avec une fille qui soutient le projet, franchement. Tu bosses un peu ton argumentaire, mais t'as pas besoin de les tabasser et de les tuer après, et encore moins d'aller excuser les couillonnades fopo-débilos qu'on voit ci-dessus.