france2100

Ce qui était vraiment extraordinaire chez Barbara, c'était son besoin de pardonner. Comme si sa souffrance ne comptait pas face au tourment que "l'autre" éprouvait.
Cet aigle noir, je le vois comme un oiseau magique doté du pouvoir d'effacer le mal et qui lui aurait permis de retrouver le temps de l'innocence.

En relisant les textes des chansons de Barbara, je suis émerveillée par leur force et la pureté de sa personnalité. Je me rappelle de l'émotion partagée à l'annonce de son décès alors qu'elle s'était retirée de la scène depuis plusieurs années.

courtial
Vous savez très bien que la locution "comme avant" ne fait en général pas référence à un événement précis. Vous choisissez arbitrairement d'y voir une référence à un fait donné.

Quant à invoquer l'idée qu'elle n'aurait pu parler que de ce qu'elle a vécu, allons ! Goethe aurait-il été enelevé par les aulnes ? Vernes aurait-il navigué sous les mers ?

Tout cela n'est rien d'autre que suppositions nauséabondes et il est inutile de les remettre sur la table chaque fois que cette chanson est mentionnée. Laissez-nous apprécier celle-ci sans nous traîner dans cette fange qui vous fascine.

Amour est bonheur d'autre sorte.

EDIT: chanson hommage à Barbara...

Assez de bisournourseries.

Si tu traverses l'enfer, ne t'arrête pas.

La foule qui saute au rythme d'un coeur qui bat, c'est vrai que ça fait du bien. (vidéo ac/dc)

[supprimé]

Fine, j'aurais dû la piger.

france2100

Bien sûr, elle répète "comme avant" 10 fois dans sa chanson et elle ne sait pas ce qu'elle dit. Normal, c'est une fille, et elle ne sait pas ce qu'elle chante, elle devra attendre vos explications. Vous l'opposez à Goethe, c'est n'importe quoi. Et vous croyez, même un instant, qu'on croie que vous avez lu Goethe ?
Il n'y a pas de suppositions nauséabondes, il n'y a aucune supposition, juste une fille violentée, ce qu'elle a écrit noir sur blanc, et ce qu'il y a d'intéressant, c'est sa manière de prendre la chose, si j'ose dire.
Je reredis qu'il n'y a absolument aucune supposition, elle dit dans son livre, ce n'est pas moi qui fantasme. Vous pouvez bien affirmer qu'elle ment, mais cela prend effet immédiatement pour effacer tout ce que vous avez dit avant.
C'est d'ailleurs toujours l'argument des violeurs : il ne s'est rien passé, la fille affabule. Les flics savent bien qu'on arrive à les confondre en allant de proche en proche : ils disent d'abord qu'ils ne connaissent même pas la fille. Puis quand on leur a prouvé qu'on les avait vu avec elle avant, finalement ils la connaissent, et quand il est prouvé ensuite qu'ils l'ont violée, ils expliquent qu'ils ont été provoqués, et quand on leur dit qu'il n'était peut-être pas nécessaire de les tuer en plus, on a des réponses de minables comme les vôtres.

à France2100 : je ne veux pas vous forcer, mais j'ai un peu de compétences littéraires, auxquelles je ne vous demande pas de croire, mais juste de juger sur pièces, sur des cas précis.
Dans le cas de Barbara, je la connais bien et, comme on aura pu voir, mon sentiment général est la grande admiration.

Il est absolument, rigoureusement et définitivement impossible qu'elle répète 10, 20 fois un même mot ("comme avant") et que cela ne veuille rien dire.
On le sait, pour les violeurs, que la fille dise 10, 20, 50 fois "non", ça ne veut rien dire, mais c'est le régime de penser violeur, dont je me tue à vous dire que vous devriez en changer.
Des France2100 peuvent répéter leurs propos racistes et antisémites sans que cela n'ait aucune signification, mais quand Barbara met une virgule, ça a un sens.
Et il ne faut pas trois heures pour voir la différence, elle paraît immédiatement.

Ce qui est intéressant politiquement, ce sont ces mecs qui prennent systématiquement le point de vue des violeurs, et cela par principe. Alors que c'est pas le bout du monde que de baiser avec une fille qui soutient le projet, franchement. Tu bosses un peu ton argumentaire, mais t'as pas besoin de les tabasser et de les tuer après, et encore moins d'aller excuser les couillonnades fopo-débilos qu'on voit ci-dessus.

courtial

Je l'ai dit, cela. Son père lui a imposé des relations incestueuses pendant des années, avant que vers 16 ans, elle décide de se tirer de la maison. Relations probablement connues de sa mère, qui n'a rien fait ou rien pu faire pour s'y opposer. Mais elle avait au plus profond ce qu'elle appelle "la folie de chanter", qui outrepassait tout.
Ce qui est impressionnant en effet est son sens du pardon ds offenses : quand elle s'est barrée de la maison, vers 16 ans, donc, elle est tombé donc, elle a rencontré, en allant vers la Belgique (où elle a commencé sa carrière), un mec qui voulait la maquereller. C'est pas très gentil, c'est pas chou de vouloir prostitufier ses congénres, c'est esclavagiste et dégueulasse, je dirais.
Mais voilà comment elle le prend : elle vient d'échapperà un père qui la viole, le prochain mec lui propose de continuer dans le viol, mais qui cette fois va lui rapporter du pognon, elle le condamne pas, elle fait juste, beaucoup plus tard, une bonn chanson, Monsieur Victor.

J'ai lu son livre quand il est sorti. Elle est d'ailleurs d'une sincérité absolue et rare. Je me rappelle qu'elle raconte son addiction au tricot et avoue qu'elle choisissait aussi les villes de ses concerts en fonction de la possibilité d'y acheter des laines Any Blatt.

Oui elle a dû subir des attouchements de son père et il y a même eu viol. La police l'a renvoyée chez elle au lieu de la protéger. Elle parle aussi du désir qui a été le sien de se prostituer "comme on entre dans les ordres". Un don de soi en quelque sorte pour venir en aide à l'autre. Sans doute aussi un besoin d'auto-destruction . La plupart des prostituées ont été abusées dans l'enfance. Quelque chose l'a retenue au dernier moment quand elle allait "sauter le pas".
Barbara se livre sans tricher. Il était un piano noir est un petit livre qui se lit vite mais c'est un livre dont on se souvient.
Barabara avait en elle une très grande force et un amour des autres qui la poussait à les aider sans jamais se vanter, sans ostentation. Elle avait une grande blessure, une sensibilité rare, beaucoup de talent. Ce qui la rendait très attachante. Tout était "vrai "chez elle.

Pour France2100 : c'est pareil que l'Aigle Noir, elle répète des trucs, cette fois pas "comme avant", mais Göttingen, mais ça ne veut rien dire. A la place de Göttingen, tu peux mettre La Ferté-sous-Jouare ou Abbeville, elle ne sait pas ce qu'elle dit, de toute manière.
Mais le vrai sens, que cela lui plaise ou non, c'est une Juive qui dit aux Allemands qu'on va oublier les ardoises et qu'elle ne leur en veut pas. Elle a chanté cette chanson en allemand, mais je ne vais pas vous imposer cette torture. Elle a plutôt un bon accent, d'ailleurs, mais passons.
Mais sa chanson est très belle et elle sait parfaitement ce qu'elle dit.
Même si c'est une fille et donc quelque chose de moins éminent que France21000

@raphaëlle#4330185 Je me rappelle qu'elle raconte son addiction au tricot et avoue choisir les villes de ses concerts en fonction de la possibilité d'y acheter des laines Any Blatt.

Elle en devenait grotesque, avec ça. Elle confectionnait des écharpes immenses, immettables. Depardieu, qui l'a bien connue, en a parlé. Elle, elle avait froid tout le temps, mais pas Depardieu, et il devait revenir à la maison avec des écharpes, des châles, des trucs énormes, parce qu'elle avait peur qu'il ait froid.
Puisque on évoque Gérard, il faut mentionner qu'il a tourné partout en France ces dernières années avec les chansons de Barbara, ça a été capté par la télé aussi, etc. Je n'étais pas forcément fan de l'idée, mais j'ai été emballé par la prestation, France Inter avait diffusé le spectacle, c'est vraiment magnifique, ce qu'il fait. La qualité de l'émotion qu'il retrouve, alors qu'il n'est pas un chanteur un professionnel, est quelque chose d'extraordinaire. Il n'y a pas de grosse voix, il n'y a pas d'effets (il n'en n'est pas capable), mais il se l'est tellement approprié et il le chante avec tant de sensibilité, bravo l'artiste.
Je crois qu'il ne chante pas l'Aigle Noir. Dans un premier temps, je crois qu'il s'était interdit aussi Ma plus belle histoire d'amour c'est vous, peut-être la plus belle chanson de Barbara, mais je crois qu'au fil des spectacles, il s'y est mis quand même.
Mais quoi qu'il en soit, c'est vraiment beau, ce qu'il fait.

courtial

Tu es vraiment un pervers et un détraqué. Il est inutile de tenter d'échanger normalement avec toi.
Déjà, tes propos (modérés) sur Barbara étaient d'une obscénité absolue. Tu es un malade et tu ne changeras pas.

[supprimé]

Gregor-s
Le propos de Courtial "En principe, je ne réponds pas aux filles qui ont leur règles. Si tu présentes des excuses ensuite, c'est pas pareil, bien sûr" est dégradant et parfaitement inapproprié, je pensais qu'il serait modéré.

Mes aïeux - Dégénération

Encore une bande de fieffés réactionnaires !

Trri Yann - Les Prisons de Nantes (ballade populaire bretonne)