courtial
Ce lien supposé entre l'Aigle noir et l'inceste qu'elle a subi n'a jamais été que la spéculation hasardeuse d'un auteur. Barbara, quant à elle, n'a jamais rien vu d'autre dans cette chanson qu'une rêverie poétique.

J'espérais que personne ne mentionnerait cette théorie, hélas les progressistes ont bien trop soif de pathos et de salissure.

Quant à votre remarque fielleuse sur sa judéité, supposée me révulser, je vous /////// Restez calme, merci / GG et vos petits préjugés étroits vis-à-vis de tous ceux qui ne pensent pas comme vous.

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    courtial

    Comment peux-tu écrire des trucs pareils sur France 2100 ! que connais-tu d'elle ?
    Si c'est sous l'effet de la boisson, tu pourrais t'excuser ensuite.

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    Le message a été modéré, on revient à la musique. Merci par avance / GG

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    france2100

    Ce qui était vraiment extraordinaire chez Barbara, c'était son besoin de pardonner. Comme si sa souffrance ne comptait pas face au tourment que "l'autre" éprouvait.
    Cet aigle noir, je le vois comme un oiseau magique doté du pouvoir d'effacer le mal et qui lui aurait permis de retrouver le temps de l'innocence.

    En relisant les textes des chansons de Barbara, je suis émerveillée par leur force et la pureté de sa personnalité. Je me rappelle de l'émotion partagée à l'annonce de son décès alors qu'elle s'était retirée de la scène depuis plusieurs années.

    Verdi - Nabucco, le choeur des esclaves

    En 1815 l'Autriche annexe la Lombardie et la Vénétie à la faveur du Congrès de Vienne. La population milanaise se sent alors occupée et, quelques décennies plus tard, Verdi compose cet opéra très politique sous le masque du récit de l'esclavage des juifs à Babylone.

    Ô ma patrie si belle et perdue
    Ô souvenir si cher et funeste

    Harpe d'or des devins fatidiques, pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
    Rallume les souvenirs dans le cœur, parle-nous du temps passé.

    Semblable au destin de Solime, joue le son d'une cruelle lamentation
    Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie qui nous donne le courage de supporter nos souffrances.

    Arcade fire, un groupe immense. Tout est bon. Rien à jeter.

    france2100

    Il y a d'abord le fait que cette lecture est indiquée par Barbara elle-même dans son bouquin, dont j'ai donné le titre et que vous pouvez lire. Le seul objet de ce livre étant de pointer cet élément, pas du tout pour elle de jouer les écrivains, rôle qu'elle a toujours décliné, en disant qu'elle n'était qu'une femme qui chante, et pas du tout qui écrit, racontant toujours qu'elle ne savait pas écrire, un gros bobard, mais qui était son discours.

    Pour l'Aigle Noir, je n'aime pas trop cette chanson, mais je l'ai entendue, et quoi qu'il en soit des interprétations psychologiques, il y a un texte, je suis désolé. Qui dit en particulier :

    Dis l'oiseau, ô dis emmène-moi
    Retournons au pays d'autrefois
    Comme avant, dans mes rêves d'enfant (...)
    Comme avant sur un nuage blanc
    Comme avant allumer le soleil, etc.

    Comme avant quoi ? Avant le pays d'autrefois. Que veut dire "pays d'autrefois" ? Et si ce n'est pas une anaphore (comme avant répété) macroniste avant l'heure, pourquoi insiste-t-elle sur un avant (vers lequel elle voudrait revenir), et qui serait avant quoi ? La défaite du PSG contre le Real de Madrid ? La nouvelle collection d'Yves Saint-Laurent ?
    Je ne crois pas.
    Et quand elle disait qu'elle n'était pas un auteur ou un écrivain, elle n'évoquait pas le manque de talent technique pour écrire un truc, elle disait que d'abord elle était incapable d'écrire quelque chose qui ne soit pas lié à une musique (Brassens a fait des déclarations dans le même sens), mais aussi qu'elle était incapable d'inventer et que pour écrire, il lui fallait d'abord avoir vécu, et qu'elle ne pouvait parler que de ce qu'elle avait d'abord vécu.
    Pour cela que j'ai cité les Insommnies : tout ce qu'elle y dit n'est pas vrai et elle prend des licences poétiques, en disant par exemple qu'elle convoque le médecin pour le mettre dans son pieu, mais elle invente en partant de trucs vrais, qui est qu'elle était incapable de dormir la nuit.

      courtial
      Vous savez très bien que la locution "comme avant" ne fait en général pas référence à un événement précis. Vous choisissez arbitrairement d'y voir une référence à un fait donné.

      Quant à invoquer l'idée qu'elle n'aurait pu parler que de ce qu'elle a vécu, allons ! Goethe aurait-il été enelevé par les aulnes ? Vernes aurait-il navigué sous les mers ?

      Tout cela n'est rien d'autre que suppositions nauséabondes et il est inutile de les remettre sur la table chaque fois que cette chanson est mentionnée. Laissez-nous apprécier celle-ci sans nous traîner dans cette fange qui vous fascine.

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        france2100 Laissez-nous apprécier celle-ci sans nous traîner dans cette fange qui vous fascine.

        Tout est dit.
        Ce fâcheux continue à bavasser dans le vide alors même que c'est au tour du génie de parler.

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        Amour est bonheur d'autre sorte.

          Pour les amoureux de Barbara, une belle reprise de Jean-Louis Aubert qu'elle estimait énormément.
          La chanson figure dans ce très beau film de Philippe Claudel, Il y a longtemps que je t'aime.

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          La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.

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          marge- Je préfère la version de Ferrat, plus simple, plus sincère.

          Moi celle d'Aragon.


            EDIT: chanson hommage à Barbara...