Luganov
Samantha Bousilleurs, Bousilleurs ...
Luganov Vous oubliez la Roumanie, qui sert de révélateur de la nouvelle démocratie à l'européenne.
Je n'étais évidemment pas exhaustive dans ma (courte) liste. Bien sûr la Roumanie, en ce moment. Et sûrement d'autres coups fourrés encore... Il est long, notre palmarès de nuisance internationale.
Pourtant, c'est toujours la même perpétuelle rengaine : "C'est Poutine ! Poutine ! Poutine !"
Ils sont tous avec cette ritournelle qui les obsède : ici dans ces fora, à "BFM" truc, à "LCI" chose, à "France info" bidule, à le "lemonde" machin, dans quasi toutes les pravdas du Système, et dans le Système lui-même de haut en bas. À commencer par le phénomène narcissico-égotiste (merci Stendhal) qui nous est infligé à l'Élysée comme châtiment collectif depuis 2017.
Tous n'ont à la bouche, soi susurrant soi éructant, que l'antienne "Poutine Poutine Poutine". Notez qu'ils ne disent presque jamais, ou une fois sur dix, "la Russie". Alors qu'en réalité il ne s'agit que de cela. Et de cela seul.
Le wokisme, depuis une décennie, leur ayant fait progressivement perdre la notion de conscience et de continuité historiques (eux qui sont de plus en plus dans le superficiel et l'éphémère), ils sont devenus mentalement incapables
de saisir que la Russie actuelle n'est pas "accidentelle", de passage, mais bien la Russie de toujours, globalement la même qu'elle était avec Vladimir le Grand (grand-prince de la Russ' de Kiev, tiens...), la même avec Ivan le Terrible,
Boris Godounov, Pierre le Grand, la Grande Catherine, la même qui a battu Napoléon, puis Hitler, et la même aujourd'hui.
Qu'elle soit tsariste avec Nicolas II, bolchévique avec Lénine, communiste avec Brejnev, ou d'économie libérale avec Vladimir Poutine, c'est toujours, sous surfaces différentes, la même Russie en profondeur. Tout cela (fondamental pour comprendre avec justesse ce qui se passe de nos jours), les dirigeants et la société "UE" sont devenus dans l'incapacité de le percevoir, décérébration largement due au wokisme ambiant.
Ayant massivement perdu en deux ou trois décennies la notion de durabilité historique, ni pour eux (puisqu'ils organisent eux-mêmes leur propre invasion étrangère) ni pour les autres, ils focalisent alors irrationnellement sur la seule personne (passagère) de V. Poutine, faute de comprendre qu'il n'y a là, en réalité, que la Russie de toujours, et que V. Poutine, par vaste mandat du peuple russe qui lui renouvelle majoritairement sa confiance, n'est là que pour porter les intérêts supérieurs de ce peuple pérenne.
Être stable et historiquement pérenne est désormais détesté par l'UE, girouette agitée à tous les vents.
Voilà pourquoi on focalise sur "Poutine", ce qui est d'ailleurs la preuve paradoxale qu'il réussit très bien dans sa mission de défense globale du peuple russe. Ce peuple dont toutes les valeurs et traditions ancestrales nous indisposent aujourd'hui, vu que nous avons largué et jeté par-dessus bord les nôtres depuis le sinistre "mai 68", le père du wokisme. Ne pouvant nous en prendre au peuple russe, européen comme nous, dont nous ne supportons pas le "miroir" contradictoire, nous nous en prenons à celui qui porte et défend ses intérêts.
Nous détestons Poutine, parce qu'au fond il défend cette Russie qui porte toujours haut les valeurs civilisationnelles, également les nôtres, mais que nous avons bannies et foulées aux pieds depuis 50 ans.
Espérons que ces quelques notions simplifiées permettront à certains une meilleure perception de ce qu'il y a sous la surface des choses.
Il faut s'intéresser aux réalités, mais tout autant au substrat sous-jacent qui expliquent les réalités.