Just La haine fut dans les deux camps et la politique spectacle en est réduite à asséner des coups à son adversaire, davantage que de proposer un projet fédérateur.
Le discours de victimisation de Trump a bien fonctionné semble t'il et l'accusé (7 affaires en cours) s'est transformé en martyre, frôlant la mort, à une oreille près...
Depuis 2016, Républicains et Démocrates n’ont plus l’intention de passer leurs vacances ensemble, encore moins de partager un repas en famille parce qu’ils ne peuvent vraiment plus s’encadrer, c’est sûr.
Mais lorsque le vote massif en terme de suffrages exprimés, est plus que largement majoritaire pour Trump, ce qui a été le cas, le bulletin républicain révèle l’adhésion pleine et entière à un parti-pris politique dont la diabolisation à outrance a permis aussi le plébiscite.
Les Démocrates en ont payé le prix...Il faut être tombé bien bas pour considérer que seul le dénigrement demeurerait la valeur morale ultime pouvant sauvegarder les Usa de l’action maléfique de ce diable-là...Des modèles de bonté qui voulaient juste sauver ce qui leur reste de pouvoir...
Alors, c’est vrai que la violence politique, là-bas, est une composante non refoulée de la société américaine, et elle n’est pas uniquement ressentie comme un sentiment vague planant sur une société profondément fracturée.
Certains pètent même une durite en attentant à la vie de leurs présidents...
Tiens, une analogie à établir avec la France, s’agissant du Rn, et M.Le Pen...😇
Serait-elle devenue trop policée pour être honorable ?...
Zemmour a bien tenté de prendre à son compte la brutalité de la rupture démocratique, et Il était tout disposé à déclencher une bagarre générale pour semer l’embrouille au coeur d'un bal de dupes, croyait-il.
Il s’est fait virer par une majorité de Français.
Le parallèle s’arrête là...La France reste le pays de la résilience, paraît-il, et de la longanimité. Elle est seulement sujette à des émotions passagères sans être prête à craquer nerveusement parce qu'elle elle ne désespère encore pas de trouver la concorde sociale grâce à une figure providentielle élue par défaut, de plus en plus souvent...
Ou alors, elle s’abstient.
Jusqu’à quand ?
Attention que Trump, s’il réussit son exercice, n’encourage pas, dans la foulée, d’autres démocraties branlantes en proie à des contradictions sérieuses concernant leur avenir. Il deviendrait un exemple à suivre ?
Cet énergumène a deux ans devant lui pour en convaincre les Français.😀