L'économie, la politique, sont une affaire de priorités. On privilégie telle catégorie de population par rapport à une autre. Faire des choix, des arbitrages : c'est le principe même de la politique.
Et force est de constater que chez nous, le choix a été fait, depuis plusieurs décennies maintenant, de privilégier le niveau de vie des retraités, au détriment des actifs. Toutes les réformes des retraites que nous avons connues ont consisté à demander des sacrifices aux actifs pour préserver le niveau des pensions.
C'est ainsi qu'on aboutit à une situation où les retraités ont aujourd'hui un niveau de vie moyen supérieur à celui des actifs.
C'est ce choix que je conteste.