Jiimmy
C'est la musique qui est jouée à chaque fois. A savoir, ne taxez pas trop tôt ou sinon les investisseurs, les riches vont fuir. Force est de constater que cela ne se base que sur l'imagination.
Ce n'est pas ce qu'il a dit - sans quoi vous auriez eu pour une fois raison.
Quelques faits incontestables :
Quand vous taxez les individus, ils ont moins d'argent à investir. Cela peut tout de même être rentable - ou non.
Quand vous taxez les entreprises, elles ont moins d'argent à investir. Cela peut tout de même être rentable - ou non.
Quand vous taxez les entreprises, leur activité en France devient moins rentable, et donc la France moins attractive pour eux. Cela peut tout de même être rentable - ou non.
L'idée que "on s'en fout, yaka taxer tant qu'on veut" est tout aussi stupide que le "yaka filer tout le pognon aux entreprises et aux riches"
les milliards octroyés par macron aux entreprises ces dernières années, sans la moindre contrepartie, ne se sont pas manifestés dans l'évolution de la balance commerciale Française.
Vous n'en savez rien et vous placez tout grossièrement dans le même sac. Comment aurait évolué l'activité économique sans les aides covid ? Les installations de batteries n'ont-elles vraiment rien à voir avec les subventions dans ce sens ? L'absence de telles usines fragiliseraient-elles le maintien de l'industrie automobile française ?
si l'augmentation est compensée par une baisse de charges du même montant, cela ne coûtera pas un centime à l'employeur et donc n'impactera pas la compétitivité des entreprises.
Ce qui créerait un gros trou des caisses sociales.
Vous avez la même tare que tous les autres gauchistes : vous vous focalisez sur la répartition, en oubliant que ça n'a historiquement joué au mieux qu'un rôle mineur dans l'amélioration de la condition des salariés. Pas limitation intellectuelle, et parce que le but du clergé marxiste était avant tout de punir la noblesse de capital. La question de la taille du gâteau a toujours été plus importante pour ce qui est de la rémunération - lequel n'est par ailleurs qu'un des aspects du pouvoir d'achat, et plus encore du bien-être.
La vraie question économique centrale est donc celle du décrochage entre l'Europe et les USA il y a vingt-cinq ans.