france2100 La prémisse est louable mais la conclusion erronée : la bonne attitude est d'admettre son incapacité à savoir. C'est la révolution copernicienne de Kant : d'abord délimiter les limites de son savoir.
En vous en tenant aux seules informations qui vous semblent fiables, vous vous subordonnez aux sources qui les certifient. Vous devriez être conscience de votre tropisme russophile dans la sélection des données par-dessus lesquelles vous raisonnez.
J'accepte les limites de mon savoir, mon ami. Le problème étant que concernant un sujet, quand on s'en tient à ce que l'on sait, ou pense savoir, le risque est d'opérer une grande réduction, par rapport à la réalité ; raison pour laquelle j'accepte votre premier point.
La question d'ailleurs n'est pas pour moi de savoir s'il faut être russophile, ou otanophile, mais ce qui est vrai, dans quelle mesure. Il y a eu élargissement de l'OTAN, c'est un fait. Mais, a contrario, il y a eu invasion de l'Ukraine par la Russie, un autre fait : c'est-à-dire, un Etat souverain qui viole le territoire d'un autre Etat souverain, et non "opération spéciale" comme le dit le kremlin. Avez-vous remarqué qu'il est question d'invasion de l'Ukraine dans mon post ?
Moi, je crois surtout que vous me faites un mauvais procès : que vous considérez ce qui s'accorde dans mon propos avec le discours russe, pas ce qui s'en éloigne. D'ailleurs, même la sélection que vous opérez dans vos citations dans votre dernier message pourrait accréditer cette thèse : je pense à la deuxième et à la troisième.
Je ne crois pas que notre politique doit reposer sur les déclarations de l'adversaire, mais comme dit dans mon premier post sur l'évaluation de notre situation : où en est notre armée ? notre industrie ?Pareil pour le précédent post : envoyer des troupes pourrait être une possibilité ! ==> Qui dans l'alliance veut envoyer des troupes ? Parmi ceux qui veulent bien, combien peuvent-ils en envoyer demain, dans six mois, dans un an ?
La faiblesse de mon argumentation est ailleurs, si vous me permettez : celui qui me lit bien comprend que j'ai une confiance plus que modérée dans nos alliés, et que cela m'incite certainement à trop considérer la France... isolément.