Simon

La question que j'ai envie de poser à ces gens-là est simple : admettent-ils la nécessité de changer certaines pratiques, ou bien persistent-ils à considérer ces normes comme d'intolérables contraintes et ceux qui défendent ces normes comme des bobos écolos emmerdeurs qui ne vont quand même pas leur apprendre leur métier ?

En tant que non-agriculteur qui a commencé à s'intéresser aux problématiques environnementales dans les années 90 mais avec une formation scientifique, je pense que les problématiques réelles sont très différentes de ce que dépeignent les militants écologistes et les journalistes.

En vitesse :

  • Le réchauffement ne saurait être résolu par l'idée de sobriété, ou par une transformation chimérique de la totalité de la société et des mécanismes de production. Tout cela est aussi vain que creux, et prouve l'incapacité de ces gens-là a comprendre et synthétiser le problème. Les rares physiciens qui s'égarent aux côtés des journalistes dans cette hystérie puritaines me font penser à ces économistes qui nous assénaient que la science prouvait la supériorité de la planification soviétique sur le capitalisme.

  • Les pesticides et insecticides sont l'objet de beaucoup d'inconnues quant à leurs impact sur la biodiversité. Il y a sans doute un problème réel quoique exagéré. En revanche il est certain que nous ne pouvons pas aujourd'hui y renoncer sans détruire l'agriculture française, et par là-même notre autonomie alimentaire (même si, hélas, notre modèle est davantage tourné vers l'export que vers le nourricier)

  • L'opposition aux engrais est pire encore. Sans nier les problèmes qui se posent en Bretagne, ou je connais moins bien la situation.

  • Le problème de l'eau est tout simplement mal posé, car on empêche le plus souvent des agriculteurs de retenir une eau qui repartirait vers l'océan. Le comble est que cette eau bénéficierait largement à la biodiversité locale. Même si, encore une fois, ça ne veut pas dire qu'il n'y ait de problème d'usage, notamment dans le Languedoc-Roussillon.

  • Libre-marché ou normes environnementales et éthique animale, il faut choisir, et la gauche et les écolos ont toujours choisi le libre-marché depuis les années 90. Condamner les agriculteurs à la ruine, en accusant les Français de ne pas bouffer de l'herbe bio hors de prix, est une bien triste réponse à cette aporie.

    Sujet nettoyé.

    Pour rappel, "Révolte paysanne en France et en Europe"

    discuter du rn pour autre-chose que ce sujet, c'est là-bas. Sinon, c'est s'aérer hors de fopo

    [supprimé] Faux Il ne s'agit pas d'une procédure d'autorisation mais de dérogation. Accrochez-vous quoi allô.

      Darmanin. Sa réponse aux manifestations.
      .
      Je ne regarde pas TF1. Ce qui est dit est-il réel ou y a-t-il manipulation ?

      Macron a dit depuis New Delhi qu' il aura l' occasion plus tard de s' exprimer sur le sujet..
      Ben voyons.
      Les paysans sont vers Paris, Attal dans un trou perdu.
      Et Macron en Inde ....

      Je regarde Attal, mais il nous fait un AVC en direct ou quoi? 🙂

      • [supprimé]

      Max12 Attal

      En direct

      Je les trouve bien plus que patients les paysans à se laisser lubrifier le fondement tranquillement par Attal

        [supprimé]
        Si ils cèdent, ils sont morts et la prochaine fois 80% des Français ne les soutiendront plus.
        Qu' ils bouffent leur p...

          Max12
          Attal à du demander aux syndicats ce qu'il faut faire pour les rouler dans la farine brésilienne.

            Les grandes annonces d'Attal ;
            -j'ai 14 ans, j'ai pas mué et je t'encule.
            Sur le GNR
            -j'en ai ras le bol des Berlingos qui me font chier sur la route avec leur plein à 0,30ct
            Sur Egalim
            -on va mandater dix millions de fonx à MacKingsey pour connaître la marge de Carrouf sur le boeuf à 55€ le kg
            Sur les mesures environnementales
            -il va falloir commencer à débroussailler mémère, parce qu'il faut un GPS pour trouver la route
            Les bouseux sont ils satisfaits ?

              La politique agricole et écolo se décide à Bruxelles, nos politiques et élus n'y peuvent rien.
              On sort de l'UE, et on pourra de nouveau faire pression sur les politiques et élus, ils auront retrouvé un pouvoir de décision.

              Le chérubin Gabriel va négocier avec les syndicats qui vont comme d'habitude tenter d'endormir les agriculteurs.
              Macron s'en branle, il est en balade en Inde, pour lui, il ne se passe rien d'important dans notre pays (on a compris depuis longtemps que ce n'était pas le sien).
              J'ai quand même l'impression que les paysans ne vont se laisser beurrer la raie, surtout que le beurre est à leur charge...
              Les agriculteurs peuvent bloquer le pays, Gaby passe son examen d'entrée, il pourrait bien le rater...

              La Fnsea la. CGT des paysans est contente,
              Collabo un jour...

              danielle49
              Vous piquez le texte d'un autre, sur un autre forum, pour le publier ici sous votre nom?
              C'est raffiné.

              danielle49
              Fichtre
              Pas sympa, ce langage indigne d'une dame
              Cela dit, le môme Attal est à l'image de son géniteur, sur tous les plans, d'ailleurs, avec en tête de gondole, l'enfumage de circonstance !
              Pour les "terre-à-terre", les bouseux et autres péquenots, le compte n'y est pas !
              Ca devrait donc se poursuivre, la révolte de la ruralité appauvrie, endettée, et pas payée en retour !
              Allez Macron, quand tu rentres de ton périple, fais leur un enfant dans l'dos, c'est ta spécialité !
              Prestement
              hub'

              • [supprimé]

              france2100 Le problème de l'eau est tout simplement mal posé, car on empêche le plus souvent des agriculteurs de retenir une eau qui repartirait vers l'océan.

              Elle ne repartirait vers l'océan qu'après avoir transité par moult ruisseaux ou rivières. Multiplier à excès les retenues collinaires de grandes dimensions poserait fatalement des problèmes lors des fortes périodes d'étiage. Les pécores ont le droit aux retenues collinaires jusqu'à 1000 m² (de mémoire) sans faire de déclaration ou demande d'autorisation. Par chez moi où le paysage est entrecoupé de vallées, les retenues collinaires se comptent déjà par centaines, si ce n'est plus ! Ce qui fait que tous les petits ruisseaux de la région se trouvent très vite à sec.

              Les pesticides et insecticides sont l'objet de beaucoup d'inconnues quant à leurs impact sur la biodiversité.

              Il y a quand même pas mal d'études qui alertent sur leurs dangers, et ceci depuis pas mal d'années. Raison pour laquelle plusieurs ont déjà été interdits. Je n'ai pas les chiffres, mais je crois que les agriculteurs eux-mêmes paient un assez lourd tribut avec l'usage de ces produits.

              Il vaut mieux se fier aux études qu'aux hurlements des écolos.