Une première partie de discours d'une dizaine de minutes dont on aurait pu se passer, alignant les phrases creuses sur la France, l'identité, etc
Pour ponctuer cette première partie soporifique, il signale vouloir agir par des actes et non par de belles paroles, provoquant les rires de l'assemblée.
La deuxième partie pas beaucoup plus longue consista en une défense de la politique Renaissance depuis 2017.
Pas très intéressante non plus.
Ensuite pour la troisième partie, Monsieur Attal a longuement discouru sur l'éducation et le travail avec en toile de fond une teinte d'autorité sur les deux sujets. Le gouvernement semble d'avantage se pencher sur les fauteurs de troubles et les assistés volontaires.
J'ai trouvé cette partie du discours plutôt répressive, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Quelques annonces concrètes, comme la généralisation des 15h d'activité pour les titulaires du RSA et la suppression d'une allocation - dont j'ai oublié le nom - s'intercalant entre chômage et RSA et donnant droit à des cotisations retraite.
Il a estimé que la retraite était le fruit du travail et que cette allocation était une anomalie.
Sur l'éducation, diverses mesures annoncées de revalorisation salariales notamment pour les infirmières scolaires, une meilleure prise en charge pour les enfants handicapés, etc.
Une quatrième partie de bric à brac sur différents sujets, dont bien évidemment l'agriculture, sujet du moment.
Il y déclare son intention de remettre en cause le principe européen des jachères. 17 pays suivraient la France à ce sujet selon lui.
La fin de discours, plus marquante que le reste, sur une défense particulièrement forte de l'Europe, prenant ouvertement à parti et pour la seule fois du discours un parti de l'hémicycle, le RN, l'accusant de servir les intérêts de la Russie.
J'ai été marqué par le lien qu'il semblait faire entre un Frexit et une sorte de haute trahison. C'est inquiétant pour l'avenir et j'ai bien peur pour ce qu'il reste de notre liberté d'expression.
L'Europe semble devenir identitaire chez ces gens là et je reviens sur son lapsus de la première partie ou au lieu de dire(il se reprendra) que nous avions une fierté française et avions une fierté européenne, a dit que nous avions eu une fierté française et avions une fierté européenne.
Enfin, il mettra en avant, tout à la fin de son discours, l'évolution des mœurs françaises en rappelant le difficile passage de la loi sur le mariage homosexuel il y a dix ans contrastant avec la situation d'aujourd'hui où le premier ministre peut se dire ouvertement homo.