J'ouvre ce sujet parce que la moindre digression dans n'importe quel sujet est interdite.

france2100 J'ai la prétention et l'arrogance d'affirmer que j'ai quelques notions de physique et donc de mécanique.

Un gratte-ciel qui supporte des tonnes, c'est un peu par définition du concept.
Qu'il puisse supporter les mouvements naturels du sol, les déformations liées au vent, c'est de l'ingénierie de base.
Qu'il supporte les effets mécaniques et thermiques d'une explosion nucléaire, non.

Il y a un point de référence expérimental: le WTC. Un incendie hors de contrôle pendant quelques heures et il n'y a plus de gratte-ciel.

france2100 De plus ne confondez pas la capacité à résister totalement (vitres comprises) et la capacité à toujours tenir debout, même avec une partie des murs en moins.

Si je vous suis bien, si je rentre chez moi mais qu'il manque quelques murs à ma maison, mais que j'ai la charpente toujours en place, je peux déclarer que ma maison a résisté?
Personnellement, je pense qu'une maison (ou un gratte-ciel) sans mur, c'est aussi utile qu'un couteau sans lame auquel il manque le manche.

Bref, dans le rayon d'action d'une arme nucléaire, je doute fort qu'un gratte-ciel reste debout.
Même si c'est le cas, je doute fort qu'il résiste à l'incendie consécutif.
Et même si c'était encore le cas, je doute fort qu'il soit fonctionnel.
Et en conclusion, il n'y aurait rien d'autre à faire que le raser s'il reste encore quelque chose debout.

    grishka une maison (ou un gratte-ciel) sans mur

    L'avantage, c'est qu'il n'a plus besoin de portes.

      Just Et le toit terrasse est de plain pied; pratique pour l'accès handicapé!

      Quand j'aurai le temps, je reporterai ici les considérations que j'ai exprimées ailleurs.

      Mais j'observe qu'il ne s'agit pas de résister à une explosion, mais à plusieurs judicieusement coordonnées, ce qui change la dimension des calculs nécessaires pour y parer.
      La radioactivité induite à moyen terme n'est pas abordée, je conçois qu'elle soit sans grand effet, rapportée aux effets mécaniques et thermiques.

      grishka
      Je répondais à l'idée que NYC serait rasée par une seule bombe, donc l'idée que le squelette d'un gratte-ciel ne serait pas nécessairement soufflé est à remettre dans ce contexte. De plus ce squelette ferait obstacle à la propagation du souffle et des radiations, ce qui limiterait la zone d'impact, et jouerait un rôle protecteur à certains endroits.

      Ensuite l'incendie qu'a connu le WTC fut causé par le kérosène. Y aurait-il un incendie comparable avec une partie des matériaux volatilisés et sans parois pour le guider et le nourrir ?

        france2100 Je répondais à l'idée que NYC serait rasée par une seule bombe, donc l'idée que le squelette d'un gratte-ciel ne serait pas nécessairement soufflé est à remettre dans ce contexte. De plus ce squelette ferait obstacle à la propagation du souffle et des radiations, ce qui limiterait la zone d'impact, et jouerait un rôle protecteur à certains endroits.

        ...
        La bombinette Nagasaki, c'est dépassé, et un reste de squelette tordu n'est bon que pour la casse.

        Et au-delà des bâtiments, ce sont les gens, les reseaux d'information et de distribution qui sont détruits.
        Rien qu'à court terme, cela se révélerait dévastateur.

        Comme si le centre de Paris était touché en somme : cela impacterait toute la France.

        Le terme "rasé" est juste. Quand bien même des débris se dressent.

          Neodadais
          Une bombe H est effectivement mille fois plus puissante que Nagasaki, mais cela donne un rayon d'action seulement dix fois plus grand. Moins en réalité du fait de la résistance de l'air. Et cette fois-ci on ne parle pas de maisons en bois, mais de colosses qui résisteront mieux et freineront davantage la propagation.

          Enfin le centre de Paris n'est pas le centre de New-York : un gratte-ciel de 500m fait écran.

            france2100 Un gratte-ciel, ça fond. Il n'y aura pas de pans de murs restant debout comme dans les bombardements de villes construites en pierre dont l'Histoire nous donne de multiples exemples. Poussière et gravats, tel est le spectacle que le WTC nous a offert et dont l'esplanade de débris ne freinera pas la frappe suivante.

              candidus
              Un gratte-ciel est effectivement vulnérable à la chaleur. Sauf que nous ne parlons pas a priori d'un incendie soutenu mais d'une vague de radiations en partie dissipée par l'air, les matériaux du bâtiment et le béton entourant l'acier. Il n'est pas nécessairement dit que l'acier atteigne le point de fusion.

              Ensuite Hiroshima était constitué de maisons en bois, ce n'est donc pas un exemple. A vrai dire il existe à propos d'Hiroshima des photos de petites structures en béton perdues au sein d'un espace désolé où tout le reste avait brûlé. Bien sûr tout est question de distance au point d'impact.

                france2100 Il y a plus de matériaux combustibles dans un gratte-ciel que dans un jet. Le point de fusion sera atteint encore plus aisément qu'à Dresde, où les constructions, dont les murs ont effectivement tenu, étaient en pierre.

                  4 mois plus tard

                  Jiimmy

                  Si vous regardez la légende, vous remarquerez que la présence des bâtiments est bien prise en compte.

                  Non, vous interprétez incorrectement ce que vous voyez. Comme expliqué dans la FAQ :

                  "None of these models do not take into account terrain, building shielding, atmospheric reflection (e.g. off of inversion layers), or atmospheric opacity (e.g. there are different thermal propagation rates depending on humidity). This is because modeling these effects is much more difficult, and requires accurate information about the terrain, buildings, and atmosphere, which I do not have access to (as of yet), and even if I did, might require computational resources exceeding those of a web browser."

                    france2100 Ne vous énervez pas. Tout est classifié très-secret défense et les États échangent et se surveillent réciproquement.