[supprimé]
Le populisme est tout à fait respectable. Le populisme prend le parti du peuple comme l'élitisme prend le parti des élites.

Les élitistes l'assimilent à la démagogie, mais celle-ci est présente dans tous les milieux, et bien plus encore dans ceux à haut statut social, où l'on tend à être davantage obsédé par le statut social, et donc davantage conformiste. Macron est par exemple un démagogue du décile supérieur.

france2100 Le populisme est tout à fait respectable. Le populisme prend le parti du peuple comme l'élitisme prend le parti des élites.

C'est une façon de voir qui ne résout en rien les problèmes de gouvernance actuels vu que les populistes n'arrivent pas partout à redresser des situations économiques, sociales, sociétales, etc... Comme ceux qu'ils ont remplacés, en s"appuyant sur le principe du "rasé gratis" et autres promesses qu'ils ne tiendront pas plus...

Un mec comme Trump, s'il a remis la nation américaine au centre des préoccupations, a foutu un bordel monstre au Proche et Moyen orient, même si ses prédécesseurs avaient déjà bien déglingué la situation. Un exemple ? La sortie de l'accord du nucléaire iranien. L'abandon des Kurdes de Syrie, ce dont a profité ce fourbe d'Erdogan, sans parler des émeutes gravissimes qu'il a provoquées et pour lesquelles j'espère qu'il va bien charger.

[supprimé] Certes, ces populistes en profite bien, mais qui sont les vrais responsables de l'élection de tous ces radicaux populistes tels que Trump, Bolsonaro, Milei, Orban, Johnson, Meloni, etc., si ce ne sont d'abord tous ceux qui ont avant eux dirigé leur pays ?

Comment faire comprendre cet état de fait à tous les partisans de ceux qui ont encouragé, à l’insu de leur plein gré, leurs adversaires à lâcher le vent mauvais de la radicalité populiste et qui croient encore avoir les cuisses propres en couvrant le relent vicié d'une politique de l’entre soi prétendu élitiste, par le bruit qu’il font aujourd’hui avec la bouche ?...

Ces proprets de moins en moins arrogants veulent encore se persuader pour se rassurer, que ce populisme-là est tout bonnement une incongruité puisqu’ils estiment qu’en France, peut-être à juste titre, que cette posture en faveur d’un peuple de consommateurs embourgeoisés capricieux mais auxquels l’état ouvre des lignes de crédit revolving, ne peut être qu’un pet foireux... volatile peut-être, qui sait, cependant que ce tintamarre populiste circule à grande vitesse et montre à quel point, en tout cas dans l'hexagone, Marianne est ballonnée.

Les fondements de la république française bon chic bon genre ?

Et pour le futur ?...Il pourrait y avoir du gaz dans l’air ...
Donc, une engeance nouvelle en odeur de sainteté pour les prochaines élections et prête à changer les dessous de la charge présidentielle et à ripoliner les cabinets ministériels que les Français lui offriront ?...Je ne crois pas. En tout cas pas en France.

Just Xénophobe/raciste, blanc bonnet/bonnet blanc.

Rien à voir.
Le racisme c'est un truc de Nazis, la xénophobie c'est un truc de Romains.
L'un concerne la race, l'ADN et est sans espoir, on ne peut pas changer sa race, l'autre concerne la culture et laisse la chance à la la victime d'abandonner sa culture archaïque, obscurantiste de loser pour la glorieuse culture française. A Rome fait comme les Romains.

[supprimé]
Les populistes échouent nécessairement une fois élus car les dés sont pipés : une république électorale n'est pas une pyramide dont l'élu acquerrait soudain le pouvoir de s'opposer à la polycratie. La polycratie garde le contrôle quoi qu'il arrive, par la multiplication des contre-pouvoirs officiels et officieux (hauts-fonctionnaires par ex), et par l'empilement juridictionnel (traités internationaux & co).

Un bon exemple est l'impossibilité de stopper légalement l'immigration : tous ceux qui ont essayé se heurtent au pouvoir judiciaire dans tous les pays - entre autres. Et les voilà résignés à essayer d'empêcher les colons d'entrer, car une fois entrés les voilà protégés par le pouvoir clérical. D'où le mur de Trump et Europol, ces vaines tentatives.

Cela étant tous les populistes ne sont pas identiques : vous en avez de sincères (Lula - au moins au début), d'autres qui s'en foutent (Trump), et d'aucuns qui ne l'ont jamais été en-dehors de l'imagination des journalistes (Méloni).

Enfin j'ai du mal à voir ce que la politique étrangère américaine vient faire là-dedans : les électeurs de Trump voulaient un retrait et ils l'ont eu. Les conséquences pour les autres peuples - bonnes ET mauvaises - ne sont pas leur souci. C'est une des rares choses sur laquelle Trump a réussi - selon ses critères et ceux de ses électeurs, mais aussi selon les critères de nombreux démocrates, qui en ont conservé les grandes lignes.