france2100 Les Juifs eux-mêmes emploient plus souvent le terme dans un sens ethnique que religieux. Cela n'a rien de spécifique à l'Allemagne ou aux Juifs. De la même façon que Français et Arabes considèrent un Arabe comme un Arabe, quand bien même l'état l'aurait déclaré son sujet.
plus précisément l'état israélien et les sionistes tendent à définir la judéité comme une ethnicité. Mais dans le cas français et au 19è s.. , allemand aussi, le judaïsme est une confession religieuse, pas une ethnicité ou une race, même si le terme race persiste ici ou là trivialement. En France était utilisée l'expression "race israélite" par exemple.
A savoir que des générations de juifs allemands se germanisèrent en se convertisant au luthéranisme, parfois au catholicisme (en Rhénanie ou le sud), Ils ne se perçoivent plus comme juifs au sens ethno-national. Le cas des Marx ou des Wiesengrund (Adorno). Et encore plus le cas des communistes et socialistes.
En Pologne-Lithuanie, les syndicalistes socialistes du BUND se revendiquaient laïcs, la judéité étant réduite à la langue, vue límportance du yiddish. Ils étaient opposés au sionisme.
Or le 3è Reich s'en est pris à ces populations d'une part de juifs rhénans "déjuivisés" et aux prolos socialistes. Ces deux catégories n'étant ni aux commandes d'une oligarchie sioniste anti-allemande ni d'une séparatisme sioniste populaire....
L'extermination par balles visait moins les Juifs que les élites polonaises en vue de favoriser la colonisation allemande. L'extermination systématique des Juifs par certaines unités n'était pas une politique officielle. Cela fait partie du zèle des certains agents.
l'extermination par balles en Pologne, Lithuanie, Biélorussie et Ukraine consistait en des détachements de Einsatzgruppen, parfois de la Wehrmacht, qui allaient dans les villages juifs , les shtetls, et tuaient tout le monde.
L'argent juif ne se trouvait pas là, mais au sein de familles marchandes qui furent spoliées dès 1938.
Il y a une différence substantielle entre exterminer les Juifs pour les effacer de la Terre, et les exterminer pour faire des économies dans un contexte où la mort était devenue chose ordinaire. Ce sont deux logiques très différentes.
la mort est une chose ordinaire lors de toutes les guerres, mais l'idée d'industrialiser une extermination par critère racial strict, c'est autre chose.
Ceux qui pratiquaient des massacres important dans l'Histoire étaient les Mongols, car ils étaient aussi efficaces et redoutables dans leur technique guerrière, que minoritaires une fois des villes soumises. Tuer une bonne partie des populations urbaines leur permettait d'éviter des révoltes ultérieures, tout en maintenant une source de revenu par l'imposition..
Mais celà se faisait sans considération raciale, culturelle, religieuse. (On connaît le cas de Alexandre Nevski qui refusa un accord avec le pape Innocent IV et préféra rester sous joug mongol, plutôt que de se convertir au catholicisme...)