La disparition de la TH pour la résidence principale constitue une difficulté majeure pour les communes. Dans la mienne, la TH sur les résidences secondaires n'apporte que 40 000€ par an sur une recette fiscale de plus 4 300 000€. La dotation nationale de péréquation pour les communes pour lesquelles il est nécessaire de compenser la perte sèche de la TH, comme c'est le cas chez moi, est sur la sellette. Alors on compense sur la part intercommunale et départementale.
Actuellement, les débats d'orientations budgétaires amènent à réfléchir très sérieusement à l'augmentation de la part communale de la TF car en plus d'une recette fiscale drastiquement amputée, les dépenses de fonctionnement s'envolent (entre le coût de l'énergie et l'augmentation du point d'indice du personnel... entre autres). C'est tout à fait impopulaire, et
ce n'est pas l'Etat qui en portera la responsabilité, mais les élus locaux qui ne peuvent plus faire autrement sans quoi, il devient strictement impossible d'engager de l'investissement.
Aujourd'hui, seuls les propriétaires contribuent au financement des services publics locaux.
Attendez-vous par conséquent à une explosion de la TF parce que c'est un château de cartes qui est sur le point de s'effondrer...