Nymo

Allons allons allons.
Ces gros hypocrites de prélats, ne se sont jamais gênés pour taxer à mort le tiers Etat, et se repaitre autant que possible.

"Taxer". Vous parlez d'argent, l'argent ne fait pas pousser le blé. S'il n'y a pas assez à manger dans le royaume, l'argent n'y changera rien. De plus l'économie médiévale était féodale, pas capitaliste : la nourriture était peu monétisée.

Si vous voulez faire la critique des curés et des aristos, aucun problème pour moi. Mais faites-le correctement.

    france2100 "Taxer". Vous parlez d'argent,

    ben non, les paysans payaient en nature, une grosse part de leur récolte, afin que ces chers prélats ne crèvent pas de faim. Des Mélenchon avant l'heure

      Just Est-ce que Quasimodo s'en est réchappé?

      Lui, je m'en fous, par contre Esmeralda, si elle est dans le coin... je dis pas non.

      (espèce de troll, va)

      Nymo Ces gros hypocrites de prélats, ne se sont jamais gênés pour taxer à mort le tiers Etat, et se repaitre autant que possible. > Si ce bon peuple s'est déchainé sur les curés, à plusieurs reprises, notamment durant la révolution ça n'est pas pour rien.

      Nymo il ne faudrait peut-être pas raconter n'importe quoi.

      Quelle était la situation du clergé au moment de la Révolution de 1789 ?

      L'ordre du clergé en France, à la veille de la Révolution, comprenait environ 135.000 personnes, dont 70.000 religieux. Les autres formaient le clergé séculier divisé en haut et bas clergé.

      Le haut clergé appartenait généralement à la noblesse et souffrait d'une certaine décadence. Peu fidèles à la résidence, les prélats de cette époque étaient plus souvent à la cour que dans leur diocèses. Trop mêlés aux affaires du monde, ils laissaient à d'autres le soin spirituel de leur troupeau. Trop souvent dans les salons ils n'avaient pas le courage de condamner les détracteurs de la religion. Dans la défense de leur troupeau contre l'impiété qui régnait un peu partout en France, ces évêques d'Ancien régime étaient nettement au-dessous de leur tâche.

      Maintenant, en ce qui concerne le bas clergé qui, personnellement m'est très cher, au contaire, il était généralement à la hauteur de sa tâche. Il avait été formé dans les séminaires et son niveau intellectuel et moral était grandement amélioré. Ces curés de campagnes qui vivaient pauvrement au milieu des populations pauvres, étaient les véritables gardiens de la religion dans notre pays. Leur foi était robuste et cette foi, ils l'ont communiqué au peuple de France qui n'avait que du respect pour eux. Ces prêtres sauront résister à la tourmente révolutionnaire malgré une effroyable répression. Ces religieux d'exception qui avaient la charge de 25.000 paroisses prodiguaient l'éducation au peuple dans leurs célèbres petites écoles. sans que cela ne coûta au Trésor.

      J'espère que tu comprendras combien tu as tort de mettre tout le monde dans le même sac car il y avait un net contraste entre les deux clergés. Ils étaient séparés par l'inégalité de leur condition. Le contraste est frappant entre la situation modeste, souvent précaire, du bas clergé et la richesse des hauts dignitaires ecclésiastiques. Les véritables ouvriers de l'Evangile étaient réduits aux revenus incertains de la dîme, ou à la portion congrue. Les autres, gentilshommes, pl;us chargés de titres que de besogne spirituelle, étaient dotés de revenus rivalisant parfois avec ceux des plus grands seigneurs du royaume. C'est sur ceux-là que le bon peuple s'est déchaîné principalement.

      C'est de cette différence trop marquée que naîtra, dans le clergé des campagnes, un esprit de révolution sociale qui se traduira d'ailleurs dans les Cahiers de doléances de 1789. N'oublie pas que si le Tiers Etat a réussi a faire triompher ses revendications, c'est parce que 208 curés de campagne, c'est-à-dire la masse des députés du clergé, sont venus se joindre à lui, pour former l'Assemblée Nationale Constituante.

        chevalier-du-temple C'est exactement ce que je cherche à te faire comprendre.

        Tu n'avais pas besoin.

        Même moi j'ai rencontré des curés avec qui il était possible de discuter de tout un tas de choses.
        Mais ça n'est pas de ça dont je parlais, je parlais de l'hypocrisie et de l'avarice de ceux qui ont sali.

        tu serais franciscain, je te parlerai différemment

        Nymo
        Je ne crois pas, non. A ma connaissance le serf avait seulement pour devoir de fournir des corvées, telle que la culture des terres du seigneur, en échange de quoi il jouissait de l'occupation d'une terre (maison + cultures), dont il gardait les fruits pour lui. La seule taxe payée au seigneur était le chevage, sous forme monétaire.

        En revanche j'imagine que les seigneurs avaient pour habitude de vendre des produits de leur domaine aux paysans, et j'imagine que les tarifs montaient en cas de disette.

        • Nymo a répondu à ça.
          • [supprimé]

          chevalier-du-temple Qu'est-ce qui a autorisé Macron à écarter l'incendie d'origine criminelle avant la conclusion de l'enquête ? Seule la piste accidentelle a été évoquée, avant même qu'un enquêteur ait mis les pieds sur place.

          Tu te rappelles sans doute de l'attentat à Toulouse (explosion de l'usine AZF) et de Chirac à la descente d'avion qui disait :" je ne veux pas entendre parler d'attentat !"

          chevalier-du-temple De la même manière qu'il y' avait sûrement des évêques dignes de leur titre et comme vous dites, il convient de ne pas mettre tout le monde dans le même panier.

          france2100 Je ne crois pas, non.

          Bon.

          QU'est ce que vous voulez que je vous dise... Les taxes, ça ne date pas de Macron, hein.

          Dîme, cens, droit de passage, champart, la gabelle.

          Le clergé récoltait la dime à tout le monde.
          Un pourcentage, sur les récoltes, pour les paysans. Payable en nature.

          Quand les vikings ont débarqué en France, et pratiquaient le pillage, ou allaient ils en premier? Dans les églises.
          Et pourquoi? Parce que chaque église avait amassé des richesses considérables, et facilement emportables. (or argent, bijoux...)
          Ces richesses, provenaient surtout de la taxe sur le tiers Etat.
          Tout simplement.

          Ce que tu nous décris, c'est la féodalité idéale, qui n'a jamais existé.
          La plupart du temps, ces paysans n'étaient propriétaires de rien, et travaillaient pour l'église et leur seigneur.
          Il me semble que le système de métaieries, c'est venu bien plus tard, et là encore, c'était plus de la location qu'autre chose. Payée très cher.

          Retour au sujet, qui n'est pas l'imposition dans l'ancien régime.

          Nymo La cathédrale était immense, obscure et irradiée par ses rais de lumière. Angoissante et apaisante comme toute prière.
          Elle ne sera plus.

          hihi

          le principe de "ruissellement des forces" c'est captivant.
          Je poursuis mon visionnage, plus sympa que de mater les enragés de la rue.

          Moi qui trouvais ND de Paris fadasse comparée aux autres splendeurs médiévales de France, vais peut être réviser mon opinion.
          Carton jaune pour la ville de Reims, ils sont en train de restaurer le palais du Tau (qui jouxte la cathédrale, résidence de l'archevêque ou est entassé tout le trésor de la basilique , avec un musée sur les multiples sacres royaux.)
          Du coup, musée fermé lors de mon passage. Mais la cathédrale, sa restauration elle urge.
          Trop triste de laisser un tel bâtiment aussi encrassé.
          Puis les faux vitraux.... hé! faut relancer notre artisanat.
          D'ailleurs, y a un russe qui en a refait quelques uns, Chagall. Adepte des grands monuments aussi (peintures dans l'Opéra Garnier de Chagall)

          Donc si j'ai bien suivi le programme, Notre Notre dame de paris sera accessible pile poil avec les JO de Paris?
          (ce bordel en perspective! mazette )

            Nymo Chagall est la honte de la Russie comme Picasso est la honte de l'Espagne.

            • Nymo a répondu à ça.

              candidus Chagall est la honte de la Russie comme Picasso est la honte de l'Espagne.

              Ah. Devait y avoir une expo avec cet état d'esprit, en Allemagne, consacré à "l'art dégénéré" ce qui n'a pas empêché certains chefs hauts gradés de s'accaparer quelques oeuvres de dégénérés, en douce.

                Nymo Chagall n'est pas dégénéré du tout, il est hideux et vaut très cher ce qui n'est pas à dédaigner par les pillards.

                [supprimé] Et ceux qui n'étaient pas contents étaient roués, brûlés vifs ou pendus.

                Si on ne tue pas le wokisme rapidement, ces méthodes pourraient réapparaitre!

                  Par contre, là franchement ils auraient pu s'abstenir (je parle du documentaire en 3 volets)

                  Je tombe sur la séquence d'une ahurie "archéologue du son".
                  Elle est là avec ses appareils, à enregistrer N IMPORTE QUOI!

                  Exemple
                  Elle va à la campagne enregistrer un bucheron, habillé à la médiévale, qui attaque un gros morceau de bois avec un outil comme de l'époque. (une hache, en fait, mais bref)

                  Et l'ahurie, qui nous dit "on va distinguer le moment précis ou le bucheron attaque un noeud dans la buche, le son est bcp plus mat. Par mon travail, je retraduis, l'histoire de Notre Dame, par ses sons".

                  Euh... fallait vraiment la payer, celle là?
                  qu'elle fasse une formation pour recréer des cloches en bronze comme jadis, à la rigueur, mais tout ce fric et ce temps pour enregistrer le bruit que fait une hache sur une buche, franchement, là je vois pas le rapport.

                  Parlez nous des artisans du vitrail. En plus, cette archéologue du son, on dirait une ex droguée, sortie de cure, elle a juste moins de cheveux que Palmade

                  Elle enregistre aussi les coups de marteau réalisés sur une tige de fer encore chaude, sur l'enclume.
                  Purée... Et elle se prend pour une scientifique, avec ses appareils à 1 milliard de dollars