Nymo Pour croiser des cocaino, il faut croiser des gens. White a raison. La coke n'est plus l'apanage de la petite clique du Show biz, ou de celle des traders.
A ce qu'il m'a semblé, ça tourne vraiment pas mal, dans le secteur Educ Nat. entre autre.
Oui, il faut croiser des gens. Ca circule dans l'EdukNat? Ah? Pas plus, non... En revanche, elle circule dans les milieux les plus défavorisés, dans les petits villages perdus...
De toute manière, la déchéance est inéluctable. Elle n'est pas que physique: la dépendance est telle que, peu importe le milieu dans lequel elle circule, tous les cocainomanes finissent dans la solitude du caniveau ou en prison. C'est fatal.
Faut être rudement accroché pour accompagner un cocainomane vers la sortie... Tous ceux qui côtoient des drogués, qui n'ont plus rien d'humain à force d'anéantir leur volonté, savent comme les parcours de soin (suivi médicamenteux ou psy) sont délétères. L'entourage en est la première victime: les services sociaux rament, les HP sont saturés, les réponses apportées par les professionnels censés accompagner une desintox sont d'une légèreté abyssale, d'une inconséquence effrayante, faute de moyens. Rien ne peut lutter contre la stratégie d'un camé. Rien. C'est toute l'intelligence de cette maladie. Un drogué est littéralement prisonnier de son addiction. Un sevrage est atrocement douloureux et ne se gère pas en un minimum syndical de 10 jours (pendant lesquels les proches de ces malades, mis temporairement hors d'état de nuire, ont au moins la chance d'un court répit... avant de devoir se confronter à nouveau à des crises toujours plus violentes: des zombies dangereux, toxiques, totalement hors de contrôle.)
La cocaïne, c'est vraiment très loin d'être festif.