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[supprimé] Faut redescendre sur terre un jour.
RT est généralement considéré par les médias et experts occidentaux comme un instrument de propagande au service du gouvernement russe et de sa politique étrangère, se livrant à la désinformation, proche de l'extrême droite sur Internet et adepte du complotisme10. Par le passé, des contenus diffusés par la chaine ont été accusés de faire preuve d'antisémitisme, notamment par le centre Simon-Wiesenthal. La Columbia Journalism Review publiée par l'université Columbia définit RT comme « un moyen d'expansion de la politique étrangère conflictuelle menée par Vladimir Poutine ».
En novembre 2017, le département de la Justice des États-Unis désigne officiellement RT comme média de propagande au service du Kremlin, RT est alors contraint de se soumettre au Foreign Agents Registration Acts et de s'enregistrer en tant qu'« agent de l'étranger ».
Le 27 février 2022, durant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce l'interdiction de la diffusion dans l'UE de RT, Sputnik et leurs filiales, accusés de « diffuser [des] mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division » dans l'UE. Le 3 mars, RT America annonce fermer son réseau et licencier la plupart de ses employés.
La chaîne de télévision RT est financée par l'État russe19, lancée en 2005 avec un budget initial de 30 millions de dollars. En 2013, selon le journaliste Olivier Bullough de l'hebdomadaire britannique News Statement, RT a reçu plus de 300 millions d'euros du budget gouvernemental russe. En 2014, le Kremlin envisage d'allouer 1,3 milliard de roubles (plus de 27 millions d’euros) à RT afin de créer une version française de celle-ci. Le 5 mars 2014, la présentatrice américaine Liz Wahl, basée à Washington, a démissionné en direct, indiquant : « Je ne peux pas travailler pour une chaîne financée par le gouvernement russe et qui réhabilite les actions de Poutine. »
L'objet n'a aucune licence de presse en France au passage. La France applique donc les bonnes pratiques américaines et européennes et ferme les portes d'une agence de propagande ennemie, complotiste, d'extrême-droite et antisémite.