- Modifié
Une France coupée en deux.
- Celle qui gagnerait, et l’autre qui n’aurait pas vaincu ?...
- Celle qui jubile, suffisante et l'air avantageux en s’accommodant d’un succès si facile, et l’autre, dans la déconvenue du fait que l’échec attendu s’est accompli ?
- Celle qui aurait pu craindre le péril en la demeure, et l’autre qui a fourbi les trompettes de la renommée ?
Pauvre France qui, à défaut d’être sans gloire, ferait d’un vacarme stérile, la prouesse des médiocres...
Pauvre France, parce qu’elle aura fui le péril, verrait de cette défaite humiliante un succès d’estime...
Le pouvoir n’est pas dans la rue...Il est au parlement.
C’est Retailleau, en ce beau Dimanche ensoleillé, qui le dit...Lui, annonce qu’il veut sauver la France d’un 49/3, nommé « Grosse Bertha » par cet opportuniste qui profite de ce moment d'accalmie pour jouer au pédagogue de salon ...Il va donc voter pour cette réforme, comme convenu, même s’il rame, le doucereux, pour faire la preuve qu’il est en train de consacrer cette conviction forgée dans l’attentisme politicard, au salut de la France...
Sacré Lr qui pense à 2027, et au poste d'une présidence de la république que l’invité dominical postulera, avec ses airs de ne pas y toucher...
Cependant que Mélenchon, dans le même temps, veut tout casser...
Un boulevard pour la droite, la rue pour les passants, et l’impasse pour la gauche...A moins que le boulevard débouche sur une impasse. Ou inversement.
Mais la rue restera aux passants...A quand, le printemps des soldes et du lèche-vitrines ?...