Le tour de qualification s’achève, riche en enseignements, efficace machine à trier .
Deux équipes se dégagent :
Une qui semble encore en préparation, reposant sur une défense de fer et animée par des individualités de premier plan, mais orpheline de son génie pour l’heure, le Brésil.
Un potentiel redoutable et un atout maître, le meilleur joueur du monde, inarrêtable dans ses accélérations balle au pied, contesté par les seuls busards ou autres partisans de Lula.
Trois joueurs brésiliens ont dominé leur équipe dans ce premier tour, Thiago Silva, Casemiro et Vinicius (brouillon mais explosif). Mais le Brésil a aussi son Giroud et il s’appelle Richarlison. Une nation qui a vu naître Ronaldo, Romario, Tostao…bouffe son pain noir avec ce grand garçon pas bien fini. Certes il claque deux buts, mais au nombre d’actions échouées par sa faute, il est sans rival sur ce mondial.
Si Neymar revient et revient bien, le Brésil sera là.
L’autre équipe est la France.
Explosive devant, brillante et solide au milieu, c’est par l’arrière qu’il faudra la vaincre. Un gardien très moyen, un Koundé pas au niveau puisque fidèle au sien, et un ThéoH qui est davantage un ailier qu’un latéral. Upamécano est dans le coup, ce qui procure deux lignes de bénéfice au bilan, celui d’asseoir le centre souvent fragilisé par un Varane pouvant être aussi bon que mauvais, et surtout celui de reléguer à long terme l’inénarrable Kimpembé sur le banc, là où il est le moins préjudiciable.
Tchoua, c’est très fort, Rabiot est un joueur à gros potentiel depuis toujours, pourri par sa mère et son melon, si il pouvait faire sept matchs sans penser aux deux…
Grizou, c’est la divine surprise. A ce niveau, c’est un conglomérat de Verratti et Xavi. Enorme dans la récup, lumineux dans la passe.
Et devant, sans doute les deux joueurs les plus rapides au monde. Si rien ne peut les arrêter, un seul truc par contre peut les ralentir, un plot nommé Giroud. Passons…
L’EDF est imbattable si elle poursuit dans cet état d’esprit. Elle perdra peut-être, sans doute, mais d’ores et déjà le monde entier sait qu’elle est la plus forte.
Deux équipes complètent le tableau : une Roja qui possède des génies en herbe au milieu, et The Three Lions de Southgate qui aligne en attaque l’armada du commodore Nelson du côté de Cadix.
Deux raisons enfin de se réjouir : les melons belges sont en déroute dans la pampa et les brutes épaisses débarquées de bundesliga par avion-cargo ressemblent aux enfants de von Kluge et Model au lendemain de Koursk.