marcopolo
Premièrement on n'est pas obligé de se contenter de la captation naturelle de carbone comme l'exigent ces puritains d'écolos. Il existe des foules de solutions pour capter davantage : modification génétique des écosystèmes agricoles (racines plus grosses par exemple), injection de carbone dans le sol, adsorption par le broyage ou la fusion de certaines roches, ... Il ne semble pas irréaliste de pouvoir capturer un tiers de nos émissions actuelles.
Deuxièmement les émissions ne viennent pas de la consommation mais de quelques processus physico-chimiques à la racine de la production : on prend de la matière souterraine voire terrestre (90% du problème), on la transforme et on relâche les déchets dans l'atmosphère. Combustion d'énergie fossiles (60% - 75% du problème), production et destruction de matières synthétiques à base de ressources fossiles (5% - 10%), transformation de ressources minérales (5% - 10%), transformation des engrais en protoxyde d'azote (5%), méthane relâché par l'élevage (5%), ...
Dans la plupart des cas il existe soit des solutions alternatives, soit des aménagement possibles. L'enjeu est de créer enfin une fiscalité qui oriente le marché contre les processus émetteurs et en faveur des processus absorbants, et qui inclue surtout le problème des frontières. Le privé fera alors le boulot. Hélas l'état fait tout l'inverse aujourd'hui en fléchant des solutions absurdes (maison zéro-énergie, pv, ...)